Archives par étiquette : recyclage

Premier tiroir pour mon meuble en carton

Le tiroir, vue générale J’ai terminé d’aménager, façon cartonnage, le premier tiroir de mon meuble en carton pour mes loisirs créatifs, en l’habillant avec du papier recyclé maison. Il pourra contenir les perforatrices et des rivets. Pour le haut du meuble (tablette et dessus), je n’ai pas pu ramasser assez de carton la semaine dernière, à cause de la pluie…

Post scriptum : les autres étapes de la construction de ce meuble, le 11 mars, le 20 mars et presque terminé.

Le tiroir, vue de dessus de l'intérieur et du casierPost-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Meuble en carton pour mon matériel de loisirs créatifs

Le meuble en carton en cours de réalisation Je voudrais un meuble avec des tiroirs à une dimension bien adaptée pour ranger mes divers outils et fournitures de loisirs créatifs. Comme pour mon meuble à CD, j’ai choisi de le réaliser en carton.

Le modèle : dans Meubles en carton de Gilbert Borras et Sébastien Roger, publié en 2007 aux éditions de Saxe.

Les matériaux : pour cette première étape, du carton de recyclage, des enveloppes en kraft, du papier journal, de la colle vinylique, de la colle à papier peint.

La réalisation : le modèle est très mal expliqué. Il manque des pièces, en particulier l’étagère du haut. Les auteurs ont prévu une rainure sur les côtés, comme les autres étagères, mais pas de troisième étagère. Or celle-ci est visible sur la photo du livre, sous le plateau dont les dimensions sont un peu plus grandes. La largeur des entretoises entre les tiroirs est également mal calculée par les auteurs, qui ont aussi oublié le plan de découpe de la petite façade qui doit recouvrir la base du meuble. Je n’ai plus assez de carton pour poursuivre… Il faudra attendre le prochain jour de ramassage de carton en ville pour me réapprovisionner.

Post-scriptum : les autres étapes de la construction de ce meuble, le 20 mars, le 11 mars, le premier tiroir. Et maintenant, il est presque terminé !

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Tête de mannequin en papier mâché

La tête de mannequin, première étape avec papier journalJ’ai terminé hier soir la dernière couche de ma tête de mannequin en papier mâché.

La tête de mannequin, deuxième étape, recouverte de papier blancLe modèle : il s’agissait d’obtenir une tête pour présenter certaines de mes réalisations. Je me suis inspirée de la méthode utilisée pour mes serre-livres chats.

Les matériaux : un ballon de baudruche, du papier journal, du papier blanc ordinaire, un cercle en carton léger, de la colle à papier peint.

La tête de mannequin terminéeLa réalisation : j’ai d’abord gonflé le ballon et l’ai un peu rétréci avec une ficelle au tiers pour lui donner une forme un peu allongée. Ensuite, j’ai superposé de nombreuses couches de papier journal enduit de colle à papier peint, en laissant sécher entre chaque pose de 3 couches superposées (entrecroisées). J’ai terminé par une couche de papier blanc, toujours découpé en petites lanières. Quand l’ensemble a été sec, j’ai crevé et enlevé le ballon, confectionné un cercle en carton léger façon  » vase support  » du Néolithique, puis fixé celui-ci à la  » tête  » avec des bandes entrecroisées de papier journal enduit de colle, laissé sécher, et voilà le résultat. Quand la couche de papier blanc sera bien sèche demain, je vous montrerai mon chapeau…

Une boîte de jeu

Boîte de jeu en cartonnage presque terminée, les différents éléments J’ai réalisé ce modèle en 2006, pour un cadeau de noël, je pense que je le referai un jour si l’occasion de l’offrir se représente.

Le modèle : yam, par D. Augagneur dans L’art du cartonnage, création et techniques, deuxième édition revue et corrigée, éditions l’Inédite, 2004, ISBN 2-908894-49-1.

Boîte de jeu en cartonnage presque terminée, 2, éléments fermés Les matériaux : du carton gris, du kraft pour les assemblages (récupération d’enveloppes en kraft), du papier recyclé maison (à partir d’affiches politiques orangées, voir ci-dessous le mode de fabrication de ce papier), de la colle à papier peint (pour le kraft et le papier), de la colle vinylique à adhésion moyenne (pour la feutrine, le plastique et la carte postale), de la feutrine verte, une carte postale, des coquillages, du plastique transparent épais récupéré sur un emballage (pour fermer les “ mini-vitrines ” du couvercle ; différents jeux de carte et autres dés pour la garniture.

Boîte de jeu en cartonnage presque terminée, 3, éléments du tiroir superposés La réalisation : la boîte est constituée d’un couvercle coulissant, d’un tiroir avec des cases pour ranger les jeux et d’un plateau amovible, pour lancer les dés par exemple, et qui s’encastre dans le tiroir. Chaque élément est assemblé séparément. Comme toutes les pièces s’assemblent les unes aux autres à angle droit, il n’y a aucune difficulté, il faut juste laisser le temps aux éléments de bien sécher.
La boîte de jeu terminée, vue du tiroir avec le plateau de jeu La boîte de jeu terminée, fermée

Les finitions : j’ai d’abord terminé les assemblages, vérifié que tout était bien d’équerre pour que le tiroir coulisse bien. J’ai ensuite posé la feutrine du tiroir et du plateau de jeu, puis fait les essayages de coulissement. Ensuite, j’ai mis en place la carte postale, les coquillages, les caches en plastique, et enfin les derniers morceaux de papier recyclé sur la face.

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Cadeau de noël 2007 : un emboîtage compliqué pour livres de cuisine

l'emboîtage terminé et fermé L'emboîtage avec le premier volet ouvert

Fin octobre 2007 à Londres, j’avais commencé à prévoir mes cadeaux de noël. J’y avais pris un livre de packaging très sympa, pour renouveler mes modèles, et une série de quatre petits livres de cuisine trouvés à la boutique du Museum of London.
Il ne me restait plus, au retour, qu’à trouver un revêtement pour l’emboîtage.

Le modèle : Il ne sera peut-être pas facile à trouver en France : Luke Herriot ed., The packaging and design templates sourcebook, Rotovision, 2007, ISBN 978-2-940361-73-1, 16.99£. Voici le lien vers la page du livre sur le site de l’éditeur : page de présentation du livre.

Les matériaux : du carton gris de 2 mm d’épaisseur pour la couverture, de la carte légère pour les soufflets intérieurs, du tissu (j’en ai trouvé un avec un décor de cuisine bien adapté chez Toto), du papier blanc recyclé maison, de la colle vinyllique pour le tissu, de la colle à papier peint pour le papier, du velcro.

L'emboîtage avec le deuxième volet ouvert L'emboîtage avec le troisième volet ouvert L'emboîtage termine ouvert

 

La réalisation : il a d’abord fallu prendre précisément les mesures pour adapter le modèle, en tenant compte de la dimension des livrets, de leur épaisseur, et aussi de l’épaisseur de la carte du petit volet où l’on glisse l’un des livres et celui de la case où j’ai mis les trois autres livrets. Je voulais que tout soit bien ajusté, donc que ça ne  » flotte  » pas mais que ça ferme quand même. Ensuite, découper le carton gris, l’habiller (extérieur et rabat) avec le tissu, faire sécher à plat sous presse. Puis préparer les cartes cartonnées pour la case et pour le volet, recouvertes de papier recyclé. Garnir l’intérieur du futur emboîtage, laisser sécher sous presse à plat. C’est là que ça se complique, après le montage de la case et du volet. J’avais bien pris les mesures, mais pas calculé de rétraction du tissu. Du coup, la charnière du dos était un peu juste. Mais après deux semaines sous serre-joints, tout était rentré dans l’ordre, à temps pour noël ! L'emboîtage sous presse vu de la couverture
L'emboîtage sous presse vu de dessus
Les finitions : pour la fermeture, j’avais d’abord prévu un petit aimant très plat pour magnet, mais ça ne tenait pas assez bien fermé. Je l’ai remplacé par du velcro autocollant, qui a tendance, lui, à fermer trop fort !

Post-scriptum : j’ai réutilisé ce modèle pour un concours de broderie (voir par ce lien) , avec quelques différences : à l’intérieur, j’ai utilisé un papier jaune, pour la fermeture, j’ai mis un bouton pression riveté, et ajouté une broderie sur la couverture.

Post-post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Un meuble pour les revues de bricolage et autres loisirs créatifs

meuble pour les revues vu de trois-quarts À force, ces revues prennent de la place ! Après le meuble à CD, je me suis dit que j’avais un petit recoin accueillant dans ma chambre, entre ma mezzanine et l’étagère qui constitue aussi ma table de nuit. Désolée pour les photos, qui ne montrent que la partie haute, je manque de recul dans la chambre.

  Le modèle : je me suis rappelée un meuble tout simple sur la page d’accueil du site de Camille Carton. J’ai donc pris mes mesures et adapté de meuble à l’espace dont je disposais.

Les matériaux : du carton de récupération à doubles cannelures, des images récupérées dans des magazines, du kraft (enveloppes récupérées), de la colle à papier peint, du vernis.

La réalisation : beaucoup plus simple que mon premier meuble, puisqu’il n’y a ici que des morceaux collés à angle droit.

meuble pour les revues vu de faceLes finitions : pour l’habillage, j’ai choisi pour le dos (côté lit et étagère) et le dessus, des images de maisons et de fermes du Confolentais imprimées en couleur, pour les côtés des images tirées de catalogues d’agence de voyage, pour les cases, des extraits de magazines colorés et pour les tranches en façade, diverses photos de vêtements prises elles aussi dans des magazines. J’ai en fait commencé par la tranche, pour que les arrêtes soient bien protégées, puis les autres éléments jusqu’au bord. Pour finir, deux couches de vernis brillant.

Un meuble à CD en carton

meuble à cd en carton Cet automne, j’avais vraiment besoin d’un meuble supplémentaire pour ranger des CD, mais je ne trouvais rien qui me convienne vraiment. Alors, j’ai décidé d’essayer de fabriquer mon premier meuble en carton.
J’ai d’abord fait un tour sur quelques blogs :
le site de Marie-Hélène Zeidan et son blog ;

– le site de Camille Carton ;

– le site de meubles et carton, avec plein de liens sympas ;

– l’atelier de Kitty ;
– et quelques autres !

Le modèle : il vient du livre de Marie-Hélène Zeidan Meubles en carton, les bases, publié aux éditions de l’Inédite en 2006.

Les matériaux : du carton de récupération à doubles cannelures, du papier journal, des images récupérées dans des magazines, du kraft (enveloppes récupérées), de la colle à papier peint, du vernis.

La réalisation : pour un premier meuble, j’ai suivi strictement le modèle, tracés et collages précis, l’encyclopédie était de sortie pour servir de presse. J’ai oublié de prendre des photos en cours de montage…

Les finitions : pour l’habillage, j’ai choisi des extraits du Canard enchaîné et par dessus, des images en lien avec la musique tirées de vieux numéros de Télérama. Le papier journal n’était pas vraiment une bonne idée, il boit trop le vernis.

Post-scriptum : le même meuble a été réalisé et peut être vu chez carton en folie, avec des photographies des différentes étapes de réalisation.

Cadeaux de Noël 2008 : emboîtages pour livre

vue du dos des livres dans leur emboîtage Le modèle : aucun, il s’agissait juste de faire un emboîtage tout simple pour y présenter l’un des deux livres dont je suis co-auteure.

Les matériaux : du carton fort (calendriers 2007 de moyen format récupérés devant une banque il y a quelques semaines un soir de passage du recyclage), du papier recyclé “ maison ” blanc, dont je vous donnerais peut-être un jour la recette ! (ajoutée depuis la rédaction de cet article, voir en fin d’article). Du papier kraft (des grandes enveloppes reçues ces derniers mois). De la colle à papier peint.

vue du plat des emboîtage, de trois-quarts, avec les livres à l'intérieur La réalisation : enlever la feuille de papier glacé avec l’impression du calendrier, pour une meilleure adhésion du carton. Contrecoller deux par deux les calendriers, pour obtenir un carton de 3 mm d’épaisseur. Séchage sous presse. Découpe pour les ajuster précisément au livre. Coller le papier recyclé sur la future face interne. Laisser sécher sous presse. Assembler l’emboîtage avec des bandes de papier kraft, laisser sécher, coller sur les faces externes (avec léger rabat interne) les plats, les côtés et le dos avec du papier recyclé.

La réception : étrange, les personnes à qui j’ai offert ces livres se sont obstinées à entrer le dos du livre à l’intérieur de l’emboîtage… Ils n’ont jamais vu de livre dans des emboîtages ? Pas grave…
Après, ils ne voulaient pas croire que j’en étais une des auteures, heureusement que ça figurait sur l’ours…L’ours ? Qu’est-ce donc ? Un mot qu’ils ne connaissaient pas non plus… Alors, en voici la définition du Petit Larousse illustré, version 2001 (celle que j’ai sous la main) : “ Ours […] 4. Encadré où doivent figurer, sur chaque exemplaire d’un journal ou d’un ouvrage, les noms de l’imprimeur, du directeur de la publication, des principaux rédacteurs etc. ”. Le nôtre est en page 2!

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.