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Cadeau de noël 2007 : un emboîtage compliqué pour livres de cuisine

l'emboîtage terminé et fermé L'emboîtage avec le premier volet ouvert

Fin octobre 2007 à Londres, j’avais commencé à prévoir mes cadeaux de noël. J’y avais pris un livre de packaging très sympa, pour renouveler mes modèles, et une série de quatre petits livres de cuisine trouvés à la boutique du Museum of London.
Il ne me restait plus, au retour, qu’à trouver un revêtement pour l’emboîtage.

Le modèle : Il ne sera peut-être pas facile à trouver en France : Luke Herriot ed., The packaging and design templates sourcebook, Rotovision, 2007, ISBN 978-2-940361-73-1, 16.99£. Voici le lien vers la page du livre sur le site de l’éditeur : page de présentation du livre.

Les matériaux : du carton gris de 2 mm d’épaisseur pour la couverture, de la carte légère pour les soufflets intérieurs, du tissu (j’en ai trouvé un avec un décor de cuisine bien adapté chez Toto), du papier blanc recyclé maison, de la colle vinyllique pour le tissu, de la colle à papier peint pour le papier, du velcro.

L'emboîtage avec le deuxième volet ouvert L'emboîtage avec le troisième volet ouvert L'emboîtage termine ouvert

 

La réalisation : il a d’abord fallu prendre précisément les mesures pour adapter le modèle, en tenant compte de la dimension des livrets, de leur épaisseur, et aussi de l’épaisseur de la carte du petit volet où l’on glisse l’un des livres et celui de la case où j’ai mis les trois autres livrets. Je voulais que tout soit bien ajusté, donc que ça ne  » flotte  » pas mais que ça ferme quand même. Ensuite, découper le carton gris, l’habiller (extérieur et rabat) avec le tissu, faire sécher à plat sous presse. Puis préparer les cartes cartonnées pour la case et pour le volet, recouvertes de papier recyclé. Garnir l’intérieur du futur emboîtage, laisser sécher sous presse à plat. C’est là que ça se complique, après le montage de la case et du volet. J’avais bien pris les mesures, mais pas calculé de rétraction du tissu. Du coup, la charnière du dos était un peu juste. Mais après deux semaines sous serre-joints, tout était rentré dans l’ordre, à temps pour noël ! L'emboîtage sous presse vu de la couverture
L'emboîtage sous presse vu de dessus
Les finitions : pour la fermeture, j’avais d’abord prévu un petit aimant très plat pour magnet, mais ça ne tenait pas assez bien fermé. Je l’ai remplacé par du velcro autocollant, qui a tendance, lui, à fermer trop fort !

Post-scriptum : j’ai réutilisé ce modèle pour un concours de broderie (voir par ce lien) , avec quelques différences : à l’intérieur, j’ai utilisé un papier jaune, pour la fermeture, j’ai mis un bouton pression riveté, et ajouté une broderie sur la couverture.

Post-post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Cadeaux de Noël 2008 : emboîtages pour livre

vue du dos des livres dans leur emboîtage Le modèle : aucun, il s’agissait juste de faire un emboîtage tout simple pour y présenter l’un des deux livres dont je suis co-auteure.

Les matériaux : du carton fort (calendriers 2007 de moyen format récupérés devant une banque il y a quelques semaines un soir de passage du recyclage), du papier recyclé “ maison ” blanc, dont je vous donnerais peut-être un jour la recette ! (ajoutée depuis la rédaction de cet article, voir en fin d’article). Du papier kraft (des grandes enveloppes reçues ces derniers mois). De la colle à papier peint.

vue du plat des emboîtage, de trois-quarts, avec les livres à l'intérieur La réalisation : enlever la feuille de papier glacé avec l’impression du calendrier, pour une meilleure adhésion du carton. Contrecoller deux par deux les calendriers, pour obtenir un carton de 3 mm d’épaisseur. Séchage sous presse. Découpe pour les ajuster précisément au livre. Coller le papier recyclé sur la future face interne. Laisser sécher sous presse. Assembler l’emboîtage avec des bandes de papier kraft, laisser sécher, coller sur les faces externes (avec léger rabat interne) les plats, les côtés et le dos avec du papier recyclé.

La réception : étrange, les personnes à qui j’ai offert ces livres se sont obstinées à entrer le dos du livre à l’intérieur de l’emboîtage… Ils n’ont jamais vu de livre dans des emboîtages ? Pas grave…
Après, ils ne voulaient pas croire que j’en étais une des auteures, heureusement que ça figurait sur l’ours…L’ours ? Qu’est-ce donc ? Un mot qu’ils ne connaissaient pas non plus… Alors, en voici la définition du Petit Larousse illustré, version 2001 (celle que j’ai sous la main) : “ Ours […] 4. Encadré où doivent figurer, sur chaque exemplaire d’un journal ou d’un ouvrage, les noms de l’imprimeur, du directeur de la publication, des principaux rédacteurs etc. ”. Le nôtre est en page 2!

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.