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Baume-les-Messieurs… bannières et photographies

Baume-les-Messieurs, le village en juillet 2012Jusqu’au dimanche 13 octobre 2013 inclus (ouverture les samedis et dimanches), les nouvelles bannières brodées pilotées par Marlie s’exposent à Baume-les-Messieurs, dans le Jura, plus d’informations par ce lien direct. Vous pourrez aussi découvrir les photographies de Martin Becka, un travail très intéressant…

Pour ma part, j’ai brodé deux des carrés des bannières…

Rosace avec une clef de voûte pour la bannière brodée de Baume-les-Messieurs, terminée sur un fond léger jauneune clef de voûte

Bannière de Baume-les-Messiers, le blason de l'abbé  Claude 1er Morel… et le blason de Claude 1er Morel, abbé de Baume de 1484 à 1488.

Baume-les-Messieurs est aussi à l’honneur au sein d’une série de photographies commandées au photographe Philippe Terrier-Hermann par le Ministère de la Culture (Centre national des arts plastiques/CNAP), les départements du Doubs et du Jura pour celles que j’ai reçues (d’autres régions ont fait partie de cette commande publique) et CBS Outdoor. J’ai mis ma préféré en tête de la série envoyée très gentiment par Marlie il y a quelques semaines, plus d’informations sur le site de Philippe Terrier-Hermann.

Le centre d’art contemporain photographique / villa Pérochon à Niort

Niort, villa Pérochon restaurée, centre de la photographie, l'entrée et la façade postérieure aux volets closIl y a un peu plus d’un an, je vous ai parlé de la villa de Ernest Pérochon à Niort, à l’abandon depuis fort longtemps. Au printemps 2013, un centre d’art contemporain photographique (CAPC) a été ouvert dans cet espace par la ville de Niort. J’ai pu le visiter au mois d’août avec Nini 79. Premier constat, pas facile à trouver pour ceux qui ne connaissent pas. En partant du pilori (tiens, je pensais vous avoir parlé de ce lieu, mais il est dans les articles programmés pour prochainement) où se tient un complément de l’exposition actuelle (jusqu’au 14 septembre 2013, Des photographes et un territoire: La Haute-Normandie, plusieurs photographes, avec des approches sans risque pour le public, rien que du très classique, entrée libre), si vous ne savez pas exactement où vous allez, vous aurez du mal à trouver en suivant la signalétique très incomplète. Direction donc le musée Bernard-d’Agesci installé dans l’ancien lycée de jeunes filles de Niort, la villa est juste en face… Mais l’entrée qui a été choisie pour le centre de la photographie n’est pas l’entrée d’origine de la villa, il faut prendre la rue perpendiculaire (64, rue Paul-François Proust) et entrer par les anciens communs de l’ancien fond de la parcelle.

Niort, villa Pérochon restaurée, centre de la photographie, le jardin en fricheLe jardin est en friche, de la terre partout, bon, d’accord, le mauvais temps du printemps n’a pas dû permettre de plantations… En revanche, les pierres en vrac de la démolition d’un appentis auraient pu être enlevées… L’arrivée sur l’arrière de la villa avec tous les volets fermés n’est guère engageante. Certes, les photographies ont besoin, comme tous les supports papier, d’être peu éclairées, mais il y a d’autres solutions que les volets clos à l’extérieur. Et puis l’exposition n’est qu’au rez-de-chaussée, les volets de l’étage pourraient être ouverts en journée. En plus, l’éclairage des œuvres est très mauvais à l’intérieur, avec beaucoup de reflets sur les vitres qui protègent les photographies.

Niort, villa Pérochon restaurée, centre de la photographie, la façade principale aux volets clos avec des câbles qui pendouillentCôté façade principale, ce n’est pas mieux. Les volets sont également clos, l’ancienne plaque signalant la maison de Pérochon est toujours là, mais aucune indication pour diriger vers l’arrière ni même signaler l’existence d’un centre de la photographie… La façade a bien été nettoyée (pour les nostalgiques, une vue avant dans l’article sur Ernest Pérochon), mais les câbles des réseaux (électricité, téléphone) ont été grossièrement et fort disgracieusement accrochés sur la corniche. Un câble sort d’un curieux trou près d’une fenêtre de l’étage, un autre pendouille sous une fenêtre. Peu mieux faire!!!

La photographe de Christophe Ferré

Couverture de La photographe de Ferré pioche-en-bib.jpgJ’avais bien aimé dans cette collection La longue nuit d’un repenti de Yasmina Khadra. Du coup, quand j’ai vu ce volume sur une table de coup de cœur des bibliothécaires de la médiathèque, je n’ai pas hésité à l’emprunter, faisant confiance à leur choix et au choix éditorial. J’ai appris depuis qu’il a reçu le prix de la nouvelle 2010 de l’Académie française.

Le livre : La photographe de Christophe Ferré, collection Histoire courte, Les Éditions du moteur, 2009, 85 pages (numérotées une page pour le feuillet gauche et droit), ISBN 978-2-918602-02-6 (le site de l’éditeur est toujours aussi mal fait, impossible d’y trouver le livre en question en passant par l’accueil).

L’histoire : New-York, les 10 et 11 septembre 2001 (2010 oups pour le lapsus, merci à Petite fée Nougat de me l’avoir signalé!). La photographe, d’origine française (elle se souvient souvent au fil des pages de son enfance à Beaugency), la quarantaine, cherche dans New-York et à bord de ses ferrys de jeunes hommes comme modèles avec qui il lui arrive de coucher… Le dernier en date est un latino d’une vingtaine d’année. Cette fois, elle pense être tombée amoureuse. Elle a déjà passé une nuit avec lui à l’hôtel. En ce 10 septembre 2010, elle s’apprête à passer la nuit avec lui alors que demain matin, il doit être à 8h30 précise à son travail… au restaurant du dernier étage de la tour nord du World Trade Center.

Mon avis : un récit sans nom, les personnages sont la photographe, le latino, et autres, un peu comme pour mettre une certaine distance avec eux… Deux parties très différentes, dans la première, la photographe vit sa journée du 10 septembre, mais se souvient aussi de ses modèles précédents, de son enfance à Beaugency (elle comparera les tours de Manhattan au donjon de cette petite ville du val de Loire). La deuxième partie est très différente. La photographe, armée du zoom de son appareil photo, tente de voir son amant au dernier étage, assiste à la progression de l’incendie, finit par avoir son amant au téléphone… Quelques dizaines de minutes très fortes avec un récit très bien mené…

Tours, exposition Nadar

Tours, la façade du château pour l'exposition Nadar (2010) Samedi dernier, avec Véro bis et sa fille, nous avons donc visité l’exposition Nadar au château de Tours. Je vous ai déjà montré d’autres photographies du château à l’occasion des précédentes expositions sur Yves Elléouët et et de la fondation des Treilles.

L’exposition actuelle, intitulée Nadar, la norme et le caprice, est une production du Musée du jeu de paume hors-les-murs, et présentée jusqu’au 7 novembre 2010. Entrée à 3 euros pour le plein tarif (alors que souvent, les expositions sont gratuites dans ce lieu).

Vous y verrez les premiers portraits du père, Félix Tournachon dit Nadar (1820 – 1910), avec des temps de pause importants, les plus grands hommes (et rares femmes) du milieu du 19e siècle, artistes, écrivains, etc. Puis c’est le tour, dans les années 1880, du développement de l’atelier par son fils Paul Nadar (1856 – 1939), l’évolution de la technique photographique permet des temps de pause plus courts, il diversifie l’atelier et fait de nombreuses photographies d’artistes, notamment d’acteurs et d’actrices, dans leur milieu de travail, au grand damne de son père.

Alors que le débat sur la retouche de photographies fait rage au festival Carrefour pour l’image de Montpellier, je vous invite à lire le petit journal de l’exposition en ligne et en particulier la page 7. Toutes les photographies de l’atelier étaient retouchées sur la plaque de verre, pour enlever les imperfections, mais aussi gommer des rides ou autre. Sur la photographie de la page 7, un technicien dépassait dans la zone qui sera tirée (la partie centrale de l’image, les tirages étaient aussi recadrés, bien sûr)… Son bras a donc été supprimé… par Nadar lui-même, je précise a posteriori, ou plutôt par des artistes qu’il payait fort cher pour effectuer ce travail de retouche. La retouche a toujours fait partie du travail du photographe, comme les modifications au tirage…

L’exposition est composée de 200 tirages extraits du fonds Nadar conservé à la médiathèque du patrimoine du ministère de la culture. Ce fonds a été entièrement numérisé et est disponible en ligne avec presque 25500 clichés… Je vous ai fais une interrogation préliminaire dans la base de données Mémoire, pas toujours facile pour les non-initiés, à retrouver ici, ensuite, vous pouvez cliquer sur « affiner la recherche » pour essayer de mettre d’autres mots-clefs, ou simplement naviguer par la liste de liens en bas…

Sinon, le château présente aussi une exposition d’un artiste contemporain, Norbert Pagé (dont la dernière toile de 2010 n’est même pas complètement sèche et dégage encore un discrète odeur de térébenthine). Je n’ai pas trop accroché… et dépêchez-vous si vous voulez la voir, elle se termine demain dimanche 29 août 2010.

L’atelier de Man Ray

Merci à la communauté France Art-culture de m’avoir accueillie dans ses rangs !

Actuellement, la Pinacothèque de Paris, place de la Madeleine, accueille deux expositions.

Je ne suis pas retournée voir la première (qui se tient jusqu’au 14 septembre 2008), sur les soldats de l’éternité (pas de dossier en ligne sur le site de la Pinacothèque), ces soldats d’argile chinois. J’avais vu cette exposition en octobre à Londres, au British museum, et avais été très déçue. Heureusement qu’en tant que membre de l’Icomos (International Council on Monuments and Sites), je n’avais pas fait la queue pour ne voir qu’une trentaine de statues (sur plusieurs milliers). Enfin, vous pouvez quand même aller voir l’exposition à Paris, mon jugement d’archéologue déçue est sans doute exagéré. Mais pensez à réserver par ce lien car il y a la queue.

Je suis en revanche allée voir l’exposition consacrée à l’Atelier Man Ray, qui se termine très bientôt (le 1er juin 2008). La plupart des œuvres présentées ici sont inédites, surtout des photographies et quelques dessins appartenant pour leur grande majorité au Man Ray Trust. Ne ratez pas les photogrammes ou rayogrammes, réalisés grâce une technique particulière dont vous trouverez une explication sur ce site destiné aux lycéens et très bien fait (à mon avis).

Cette exposition m’a beaucoup plu, n’hésitez pas à aller la voir pour vous rendre compte par vous-même ! Dommage, le catalogue n’était plus disponible à la boutique.