Jusqu’au 10 novembre 2012, la maison de l’architecture organise une exposition et des rencontres sur la reconstruction du quartier du Word Trade center à New-York, tout le programme sur leur site. Les panneaux sont très clairs… et vous serez accueillis par une grande structure en kapla (vous savez, ces petits bâtonnets en bois)…
Pour l’instant, j’ai participé à deux événements, et irai peut-être voir le pecha-kucha (késako? allez voir le premier pecha kucha).
Le premier événement était une conférence de Frédéric Edelman, journaliste au monde et à France Culture, qui tournait (retournait et « ratatournait » avec une projection en désordre et sans préparation réelle) autour des destructions et des reconstructions, en vrac New-York, Berlin, Banyan, Dresde, le palais de Bucarest. Mieux préparé et organisé, le propos aurait pu être intéressant…
Le deuxième événement était un documentaire suivi d’un débat, Norman Foster de Carlos Carcas et Norberto Lopez Amado. Un public clairsemé (contrairement au lendemain, dans la même salle, pour Tous Cobayes de Jean-Paul Jaud). Ce film était consacré à Norman Foster (né en 1935), de l’agence Foster + Partners… Mais si, vous le connaissez au moins de réputation, pour le viaduc de Millau… et les deux tours qui ne se construiront sans doute pas sur le site de La Défense à Paris…Le film retrace sa vie et son œuvre, de la banlieue pauvre de Manchester et ses débuts avec Rogers (voir Richard Rogers + architectes, grrr, avec la refonte du site du Centre Pompidou, j’ai dû rechercher leur lien… tous les anciens liens que j’ai mis sur des expos du centre sont cassés) aux constructions de tours géantes, en passant par le pilotage d’avions ou la participation à de grands projets ces dernières années, comme la reconstruction du Reichstag à Berlin, le carré d’art à Nîmes, les aéroports de Londres Stasted (celui des low-cost) et de Pékin (où le visiteur n’est pas censé se perdre dans le terminal 5), la ville utopique dans le désert des Émirats…
Cela m’a fait pensé que j’avais en stock quelques-unes des réalisations londoniennes de Foster, prises lors de mon dernier séjour londoniens en avril 2011, avant LE mariage. La première photographie de cet article est le pont du Millénaire, pris depuis les escaliers qui descendent de la cathédrale Saint-Paul (voir des escaliers londoniens), la deuxième est la vue prise dans l’autre sens, depuis la Tate Modern (revoir les expositions Orozco et Miro, Ai Weiwei).
Je n’aime pas trop son réaménagement de la cour du British museum (revoir l’exposition Afghanistan crosswoards of the ancient world), je n’ai pas retrouvé la photographie, mais je trouve que l’espace d’exposition aménagé dans la cour est trop petit.
Voici aussi l’hôtel de ville de Londres, pris depuis le parvis en venant de la tate modern…
… et pris de la rive en face, avec la tamise boueuse.
Photographies d’avril 2011.
Le thème de la semaine proposé par
Bon, Ceci étant, et le défi? Comme j’ai pu voir le thème depuis un cyber-café, c’est à Londres que je vous emmène cette semaine. Bon, une ville plate, paradis des vélos (pas autant qu’Oxford, mais quand même…)., où se cachent les escaliers? Dimanche 17 avril 2011, 8h, départ à pied de mon hôtel à côté de King Cross, direction la Tate Modern (j’ai le temps, elle n’ouvre qu’à 10h, même s’il y a une petite trotte pour y aller), pour voir l’exposition
Les escaliers de l’entrée principale (à l’ouest) de la cathédrale Saint-Paul, avec ses escaliers d’accès…
J’avance un peu vers le sud et me retourne, voici un jeu d’escaliers et de rampes devant la cathédrale.
Un escalier pour remonter vers le London Bridge… mais je passe mon tour, je souhaite aller jusqu’au Tower Bridge…
Mauvaise idée, le marathon est en train de passer dessus, mais d’un côté, il reste un petit passage pour les piétons (pas de vue de l’escalier, impossible à prendre dans cette foule).
Un petit escalier pour remonter les douves du château de Londres (une « ré-invention » sous la reine Victoria, sans grande réalité historique, près de Tower bridge)…
Pour le dernier… une passerelle sur laquelle je pensais pouvoir traverser le marathon dimanche, et ainsi retourner du côté de la ville où je voulais aller, peine perdue, réservé à la presse… et l’escalier est de l’autre côté, je n’ai pas pu le photographier! Bon, j’arrête là les photographies d’escaliers, je veux encore avoir de la batterie pour d’autres choses (j’ai emporté mon chargeur… mais complètement oublié l’adaptateur de prise de courant!).
Ah, pour finir, un petit plan.