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Une quiche aux légumes de fin d’été…

Une quiche aux légumes de fin d'étéAvec le printemps tardif et l’automne qui est encore assez doux, les légumes d’été (poivrons, tomates) jouent les prolongations au marché (j’ai aussi encore des tomates cerises sur le balcon) et côtoient les courges et autres choux sur les étals… Au gré de mon aspiration, j’ai préparé cette quiche… pas très dorée, j’ai mis un œuf de moins que d’habitude quand j’ai vu que l’appareil allait déborder de la tourtière!

Les ingrédients:

– une pâte brisée (maison, mais vous pouvez en prendre une toute faite), avec du papier sulfurisé, c’est plus facile à démouler…
– deux gros oignons jaunes
– deux grosses tomates
– 250g de champignon de Paris frais
– 1 poivron vert
– un peu de fromage (ici bleu d’Auvergne)
– matière grasse (au choix, huile, beurre)
– moutarde

Et pour l’appareil à quiche:

– 3 œufs (enfin, cette fois-ci, je n’en ai mis que 2)
– 250 ml de lait (si vous préférez, vous pouvez mettre de la crème, je préféré la version plus légère)
– (sel), poivre, muscade

La recette

Faire revenir dans une poêle les oignons émincés, jusqu’à ce qu’ils soient colorés (pas complètement cuits) dans un peu d’huile ou de beurre (une petite dizaine de minutes), précuire 5 à 10 minutes les tomates coupées en rondelles, les champignons émincés et le poivron coupé en lanières.

Laisser les légumes s’égoutter une demi-heure sur une assiette, ça évite au fond de tarte de se détremper.

Étaler la pâte à tarte, la foncer dans la tourtière, l’enduire d’un peu de moutarde. Disposer  les mettre sur le fond de tarte les légumes, j’ai choisi de mettre dans l’ordre les oignons puis les tomates, les champignons et les lanières de poivron. Parsemer de fromage.

Préparer l’appareil à quiche (mélanger le lait, les œufs, le sel, le poivre, la muscade) et le verser sur la tarte

Enfourner 30 à 35 minutes dans un four chaud (je mets 10 minutes thermostat 8 puis 25 minutes thermostat 7, mais vous connaissez votre four, faites comme vous avez l’habitude pour vos tartes et quiches)…

 

Un poireau au tricot

Un poireau au tricotPuisqu’il paraît que les enfants ont du mal à reconnaissance les légumes (sur de vilains dessins), j’ai décidé d’attaquer une série de légumes au tricot… Après le panais, la tomate et les cerises, j’ai choisi le poireau, longueur totale 41 cm (avec les racines). J’ai eu un peu de mal avec l’assemblage des « feuilles », assez mal expliqué.

Poireau, panais, cerises et tomate au tricotModèle de Susie Johns, Fruits & légumes au tricot (éditions Didier Carpentier, 2012), avec un reste de la laine blanche utilisée pour une boule pour noël 2011et pour des chaussons façon baskets et de la laine verte utilisée pour des glaces. Avec le panais, la tomate et les cerises… … et la suite: le chou-fleur, le champignon, l’ananas, la banane, le trognon de pomme, le petit pois, la pastèque, la figue, le poivron, l’aubergine,

Une tomate au tricot

Une tomate au tricot, vue de dessus et de profilPuisqu’il paraît que les enfants ont du mal à reconnaissance les légumes (sur de vilains dessins), j’ai décidé d’attaquer une série de légumes au tricot… Après le panais, voici une tomate, j’ai choisi le modèle tomate ronde (et non olivette), mais en augmentant (et diminuant) une fois de plus et en intercalant deux rangs supplémentaires au milieu. Je n’en ai tricotée qu’une, vue de dessus et de côté, diamètre de 8 cm. Les tomates du jardin, ce n’est pas pour tout de suite… et ça sera tomates du balcon cette année pour moi, le jardin reste inaccessible… deux jours de beau temps ce week-end, après un jeudi épouvantable… et depuis lundi, il est tombé plus de 50mm d’eau, l’orage gronde à nouveau ce matin, accompagné de fortes pluies…

Tomate et panais au tricotModèle de Susie Johns, Fruits & légumes au tricot (éditions Didier Carpentier, 2012), avec le reste de la laine rouge utilisée pour une boule pour noël 2011et pour des chaussons façon baskets et un reste de la laine verte utilisée pour mon cache-coeur. Avec le panais (pour celles qui ont laissé des commentaires et n’avaient jamais goûté –Luna, Cathdragon, Danielle 06 (sans blog), etc. -, il faudra patienter quelques mois pour le trouver à nouveau sur le marché, vous devriez trouver à partir de juillet, peut-être un peu plus tard cette année vue la météo, et jusqu’en octobre les panais plantés au printemps, et en mars-avril ceux semés à l’automne…). Voir la suite: le chou-fleur, le champignon, l’ananas, la banane, le trognon de pomme, le petit pois, la pastèque, la figue, le poivron, l’aubergine, le poireau, les cerises, la tomate

Un panais au tricot

Un panais au tricotPuisqu’il paraît que les enfants ont du mal à reconnaissance les légumes (sur de vilains dessins), j’ai décidé d’attaquer une série de légumes au tricot… On les trouve plus souvent au crochet, mais le crochet et moi, ça fait deux… Aussi, j’ai été ravie de trouver le livre de Susie Johns, Fruits & légumes au tricot (éditions Didier Carpentier, 2012). J’ai commencé par le panais, avec le reste de la laine blanche utilisée pour une boule pour noël 2011et pour des chaussons façon baskets. Longueur : 16cm.

Voir la suite: le chou-fleur, le champignon, l’ananas, la banane, le trognon de pomme, le petit pois, la pastèque, la figue, le poivron, l’aubergine, le poireau, les cerises,

Reconnaissance des légumes, l’arnaque de l’enquête…

Planche de dessins de légumes et autres par l'ASEFLa semaine dernière, vous avez dû entendre cette information publiée par Libération et reprise en boucle sur tous les médias: d’après une enquête, les enfants sont incapables de reconnaître les légumes. Je suis allée pod-caster le reportage du journal de France 2 sur ce sujet: si vous l’avez vu, rien ne vous a frappé? On n’a pas demandé aux enfants de reconnaître des vrais légumes, mais de très mauvais dessins représentant, sans aucune échelle ou repérage, des légumes, des fruits et autres. Dans le reportage, un enfant a identifié un concombre pour une courgette, un autre un radis pour une betterave. Vue la médiocre qualité des dessins (voir l’image ci-contre récupérée sur le site de l’Association santé environnement France (Asef), qui a réalisé cette enquête), franchement, je trouve que ce ne sont pas les enfants qui sont à blâmer, mais les enquêteurs. Reconnaître une abstraction (le dessin d’un fruit, d’un légume ou d’un steak haché) ou identifier un objet concret (le légume  cru ou préparé), ce n’est pas du tout la même chose ni les mêmes zones du cerveau qui sont en cause! Et puis vu le dessin, les deux réponses sur concombre/courgette devraient être justes, et sans couper certains de mes concombres du jardin, vous pourriez les prendre pour des courgettes. Vous aviez reconnu la betterave, vous, sur le dessin? Pas moi! Et pourtant, j’en cultive au jardin (euh, cette année, le jardin, il est encore trop humide) et en achète régulièrement au marché. Petite, je n’aurai pas non plus reconnu les figues, probablement pas non plus la pastèque, il n’y en a pas dans les jardins du nord de la France! Bon, l’enquête a été menée dans la région de Marseille, où l’on doit savoir ce que c’est.

La deuxième partie du questionnaire est quasiment infaisable pour un enfant de 8 ans au développement cognitif normal et exclut d’office tous les enfants dys- (dyslexiques, dyspraxiques, ou autres dys-). Il faut d’abord identifier la chose représentée. Pour ma part, je ne sais absolument ce qu’est la chose dans le cornet (deuxième en partant de la gauche sur la première ligne), ni le truc en bas à droite du yaourt, vous avez une idée? Je n’ai pas trouvé les réponses dans l’enquête complète… [PS: en regardant les graphiques des réponses données par les enfants, je conclus que dans la boîte, ce sont des pop-corn, et le tas en bas des pâtes]. Ensuite, il faut connaître l’ingrédient qui est à la base de la chose que vous avez peut-être identifié. Pour le ketchup industriel, j’aurai personnellement dit sucre ou eau, pas forcément tomate, regardez sur l’étiquette, les ingrédients sont classés dans l’ordre du plus abondant au moins abondant, la tomate n’est pas toujours en tête, même si j’en ai vu à 59 et 75% de purée de tomate. Pour les choses panées, comment savoir leur composition sur un dessin??? Pour le steak haché, c’est encore plus compliqué, il faut des tests génétiques pour savoir si c’est du bœuf, du cheval 😉 (il existe des steaks hachés de cheval vendus comme tels, pas seulement du cheval déguisé en bœuf) en Europe , de l’antilope ou de l’âne en Afrique-du-Sud, du rat ou du renard en Chine et pourquoi pas chez nous? Ici, on n’a pas cherché d’ADN autre que celui des animaux domestiques comestibles dans notre culture, pas le chien, le chat, le rat, l’âne… même si certains échantillons de viande ne contenaient aucun ADN des espèces recherchées, au moins pour ceux-là, ça aurait valu le coup de chercher ce que c’était.

Le poisson pané, c’est d’abord du blé ou des graines de tournesol (la panure) et seulement après du poisson, dans certaines marques (j’en ai vu à 40% de poisson dans la liste des ingrédients, 60% au maximum).

Bref, les dessins de l’enquête sont mauvais, les enfants, les adultes, moi qui pourtant mange et cuisine énormément de légumes sous toutes les formes, ne sommes pas capables de reconnaître ces dessins, le résultat aurait sans doute été très différent avec de vrais légumes et de vrais aliments!

Je ne nie pas qu’il y a probablement un déficit de reconnaissance des légumes chez les enfants, mais l’enquête dont on nous a rabattu les oreilles montre juste que les enfants ne font pas le lien entre de vilains dessins et une réalité concrète dans leur assiette, et prouve donc plus l’inculture de ceux qui ont réalisé cette enquête, au moins d’un point de vue du développement neuro-cognitif, que celle des enfants!

Je ne comprends vraiment pas pourquoi les journalistes ont « gobé tout cru » cette enquête sans voir qu’il y avait un problème de méthode.

Parmi les autres questions posées aux enfants dans l’enquête complète, il y a d’autres choses surprenantes. Par exemple, pour le goûter, une des réponses possibles est « Un pain au chocolat ou une barre au chocolat ». Or ce n’est pas du tout la même chose de manger un petit pain au chocolat plein de graisses (et d’additifs s’il s’agit d’un petit pain industriel) ou un morceau de bon pain artisanal avec une barre de chocolat.

Le Lou Burger, image de France-Bleu LimousinPour le steak haché, je vous conseille le Lou burger (marque déposée), un burger 100% Limousin, bœuf label rouge, fromage de Pomerol AOC, pain à la châtaigne, fine tranche de pomme verte croquante (AOP du Limousin)… Testé et approuvé au Geyracois à Limoges mardi dernier (la veille de mon épopée en train). Je n’ai pas pris de photographie sur place… j’ai emprunté celle du site de France-Bleu Limousin. Pour celui que nous avons mangé avec ma collègue (enfin, plutôt ceux, un pour chacune!), la pomme était sous le burger, et il y avait une petite sauce aux champignons, servi accompagné de salade et de frites maison.