Archives par étiquette : DIY

Une boîte chinoise

Une boîte multicolore en cartonnage, fermée Le modèle : c’est un modèle classique, que l’on trouve dans plusieurs livres, revues ou sites internet. J’ai utilisé le modèle chinoiserie dans L’art du cartonnage, création et techniques, deuxième édition revue et corrigée, par D. Augagneur, éditions l’Inédite, 2004, ISBN 2-908894-49-1.

Les matériaux : que de la récupération ! Des chutes de carton gris de 2 mm d’épaisseur, des chutes de skaï marron, du papier d’emballage collé sur de la carte légère (en fait, de la récupération de boîtes de gâteaux), de la colle vinylique spéciale forte adhésion.

Une boîte multicolore en cartonnage, ouverte La réalisation : cette boîte est constituée d’un assemblage de huit triangles et un carré pour la base. La mise en œuvre doit être soignée pour un bon ajustement du couvercle. Je n’en ai réalisé qu’une, pour mettre en valeur un cadeau prévu avant. Ça n’a pas été facile de calculer la taille des triangles pour que la boîte ait les bonnes dimensions ! Si je la refaisais, je prévoirais d’abord la boîte, puis chercherais un cadeau qui puisse y entrer !!!

Le paraloïd B 72 au lieu du vernis-colle

Le paraloïd ® B 72 est une résine acrylique utilisée comme colle et comme vernis pour la restauration dans les musées ou par les archéologues, il se présente sous forme de granulés à diluer selon l’usage entre 5 et 20 % dans de l’acétone, il est réversible, c’est-à-dire qu’il se dissout à nouveau complètement si on baigne l’objet dans l’acétone, et en plus, il est vraiment bon marché : 40 ou 45 euros de mémoire pour 1 kg, mais on en utilise très peu, et dilué à 5 %, ça donne 20 litres de vernis. Je me le procure en boîte de 1kg, près de la gare Montparnasse, chez Adam, 11 boulevard Edgar Quinet. Pour l’acétone, je le prends dans un fournisseur pour laboratoire, il est plus pur que celui qui est vendu en grande surface ou en magasin de bricolage. S’il reste du produit après usage et qu’on ne s’en sert pas rapidement (si l’acétone venait à s’évaporer, on ne connaîtrait plus la concentration du produit, mais ce n’est pas grave pour des travaux manuels), il ne reste qu’à laisser évaporer (dehors !) l’acétone, peser à nouveau avec une balance de précision le poids de paraloïd solidifié (attention, bien noter le poids du bocal avant toute utilisation, ce sera la tare), et refaire la dilution voulue. Comme ça se prépare vite et facilement, il est inutile d’en préparer trop d’avance, en général, je le prépare avec 5 g de produit.

Une boîte décorée

Une boîte en bois décorée pour ranger les perles C’est la boîte dans laquelle je range mes perles.

Le modèle
: pas vraiment de modèle prédéfini, c’était selon l’inspiration.

Les matériaux : une boîte en bois brut, du paraloïd ® B72 (à la place du vernis-colle), des planches de motifs à découper.

La réalisation : faire les découpages, coller et vernir avec le paraloïd, plus concentré pour le collage, très dilué pour le vernissage. Pour ce dernier, je mets d’abord une ou deux couches très diluées, à 2 ou 3 %, qui permettent de remplir les pores du bois, puis une couche ou deux qui serviront de vernis, à 5 % de dilution.

Un emboîtage pour ranger les CD

Emboîtage en carton pour CD, vu de dessus Un modèle idéal pour offrir même un ou deux CD, il suffit de les caler avec un cube en carton.

Le modèle : toujours dans le même livre de cartonnage, décidément bien amorti ! Modèle dit Internet, par D. Augagneur dans L’art du cartonnage, création et techniques, deuxième édition revue et corrigée, éditions l’Inédite, 2004, ISBN 2-908894-49-1.
Je ne sais pas qui a copié l’autre et quel est le pinceps pour ce modèle. Le même modèle existe sous forme de tutoriel à l’adresse site de Aerobricolo.

Les matériaux : du carton gris ; du kraft pour les assemblages (récupération d’enveloppes en kraft) ; du papier recyclé maison (toujours le même, jaune, voir ci-dessous) ; du skaï marron ; de la colle vinylique spéciale forte adhésion ; des CD pour la garniture.

La réalisation : comme il s’agit a priori de formes simples, carrés, rectangles et triangles, l’assemblage au kraft est facile. Mais avec le choix du skaï pour l’habillage, ça se complique, il n’est pas facile à coller, surtout, on manque de prise pour maintenir fortement le revêtement dans la partie creuse du pied. Mais le résultat final est satisfaisant.

J’en ai fabriqué un deuxième pour offrir d’autres CD à des amis, mais je n’en ai pas de photo. Et pour celui-ci, je n’ai qu’une vue de dessus…

Vous trouverez une réalisation du même modèle sur le site a4mains.
Si vous avez déjà réalisé cet emboîtage, n’hésitez pas à ajouter vos références dans les commentaires !

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Une boîte de jeu

Boîte de jeu en cartonnage presque terminée, les différents éléments J’ai réalisé ce modèle en 2006, pour un cadeau de noël, je pense que je le referai un jour si l’occasion de l’offrir se représente.

Le modèle : yam, par D. Augagneur dans L’art du cartonnage, création et techniques, deuxième édition revue et corrigée, éditions l’Inédite, 2004, ISBN 2-908894-49-1.

Boîte de jeu en cartonnage presque terminée, 2, éléments fermés Les matériaux : du carton gris, du kraft pour les assemblages (récupération d’enveloppes en kraft), du papier recyclé maison (à partir d’affiches politiques orangées, voir ci-dessous le mode de fabrication de ce papier), de la colle à papier peint (pour le kraft et le papier), de la colle vinylique à adhésion moyenne (pour la feutrine, le plastique et la carte postale), de la feutrine verte, une carte postale, des coquillages, du plastique transparent épais récupéré sur un emballage (pour fermer les “ mini-vitrines ” du couvercle ; différents jeux de carte et autres dés pour la garniture.

Boîte de jeu en cartonnage presque terminée, 3, éléments du tiroir superposés La réalisation : la boîte est constituée d’un couvercle coulissant, d’un tiroir avec des cases pour ranger les jeux et d’un plateau amovible, pour lancer les dés par exemple, et qui s’encastre dans le tiroir. Chaque élément est assemblé séparément. Comme toutes les pièces s’assemblent les unes aux autres à angle droit, il n’y a aucune difficulté, il faut juste laisser le temps aux éléments de bien sécher.
La boîte de jeu terminée, vue du tiroir avec le plateau de jeu La boîte de jeu terminée, fermée

Les finitions : j’ai d’abord terminé les assemblages, vérifié que tout était bien d’équerre pour que le tiroir coulisse bien. J’ai ensuite posé la feutrine du tiroir et du plateau de jeu, puis fait les essayages de coulissement. Ensuite, j’ai mis en place la carte postale, les coquillages, les caches en plastique, et enfin les derniers morceaux de papier recyclé sur la face.

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Un étui à ciseaux

Un étui à ciseaux, ouvert Je l’ai réalisé pour accompagner la boîte à couture, donc avec le même tissu. Il permet de ranger trois paires de ciseaux de tailles différentes.

Le modèle : Aiguilles et ciseaux, par D. Augagneur dans L’art du cartonnage, création et techniques, deuxième édition revue et corrigée, éditions l’Inédite, 2004, ISBN 2-908894-49-1.

etui-ciseaux-ferme.jpg Les matériaux : du carton gris ; du tissu (le reste de la boîte à couture) ; un bouton pression ; un bouton en bois ; de la colle vinylique spéciale forte adhésion ; ici une seule paire de ciseaux pour la garniture.

La réalisation : il faut suivre le modèle, avec des temps de séchage sous presse (pile de livres) pour les parties qui vont accueillir ensuite les ciseaux et qui doivent être bien plates, sans gondoler. Comme le tissu ne recouvre pas tout, il se crée des tensions différentielles entre les faces du carton et ce n’est pas facile ensuite d’assembler les différents éléments.

Les finitions : je ne suis pas trop contente, j’ai mal centré le pression et le bouton de fermeture posé dessus. Mais ce n’est pas facile à positionner avant le collage du tissu sur le carton.

Les cartes de vœux 2008, dernière

carte de vœux 2008, version origami, en cours de réalisation

Les cartes rondes, c’est bien, mais il n’y a pas beaucoup de place pour écrire. Alors, pour quelques personnes à qui je voulais mettre des mots plus longs, j’ai utilisé un modèle que l’on trouve dans de nombreuses revues, livres d’origami ou sur les cartes personnalisées.
carte de vœux 2008, version origami, en cours de réalisation, vue de dessus
Les matériaux : une feuille de papier A3 ordinaire, une image découpée dans un magazine, du papier recyclé maison (jaune ici).

La réalisation : recouper la hauteur de la page A3 à 21 cm. Plier en 2 dans le sens de la hauteur, en 4 dans le sens de la longueur. Faire la fente, mettre les plis dans la bonne configuration pour obtenir le petit livret. Découper une case bien centrée sur la couverture, coller sur la page qui va se retrouver dessous une image un peu lus grande que la fenêtre.
ccarte de vœux 2008, version origami, en cours de réalisation terminéePour finir, faire un cadre aux bonnes mesures dans un beau papier pour masquer le papier ordinaire en couverture. On dispose ainsi de 5 à 7 pages utiles pour écrire, selon que l’on utilise ou non la page 2 et la dernière de couverture.

  1. les cartes de voeux 2008
  2. la fabrication des enveloppes
  3. les étiquettes des enveloppes
  4. les enveloppes terminées
  5. une carte de voeux particulière.

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Cadeau de noël 2007 : un emboîtage compliqué pour livres de cuisine

l'emboîtage terminé et fermé L'emboîtage avec le premier volet ouvert

Fin octobre 2007 à Londres, j’avais commencé à prévoir mes cadeaux de noël. J’y avais pris un livre de packaging très sympa, pour renouveler mes modèles, et une série de quatre petits livres de cuisine trouvés à la boutique du Museum of London.
Il ne me restait plus, au retour, qu’à trouver un revêtement pour l’emboîtage.

Le modèle : Il ne sera peut-être pas facile à trouver en France : Luke Herriot ed., The packaging and design templates sourcebook, Rotovision, 2007, ISBN 978-2-940361-73-1, 16.99£. Voici le lien vers la page du livre sur le site de l’éditeur : page de présentation du livre.

Les matériaux : du carton gris de 2 mm d’épaisseur pour la couverture, de la carte légère pour les soufflets intérieurs, du tissu (j’en ai trouvé un avec un décor de cuisine bien adapté chez Toto), du papier blanc recyclé maison, de la colle vinyllique pour le tissu, de la colle à papier peint pour le papier, du velcro.

L'emboîtage avec le deuxième volet ouvert L'emboîtage avec le troisième volet ouvert L'emboîtage termine ouvert

 

La réalisation : il a d’abord fallu prendre précisément les mesures pour adapter le modèle, en tenant compte de la dimension des livrets, de leur épaisseur, et aussi de l’épaisseur de la carte du petit volet où l’on glisse l’un des livres et celui de la case où j’ai mis les trois autres livrets. Je voulais que tout soit bien ajusté, donc que ça ne  » flotte  » pas mais que ça ferme quand même. Ensuite, découper le carton gris, l’habiller (extérieur et rabat) avec le tissu, faire sécher à plat sous presse. Puis préparer les cartes cartonnées pour la case et pour le volet, recouvertes de papier recyclé. Garnir l’intérieur du futur emboîtage, laisser sécher sous presse à plat. C’est là que ça se complique, après le montage de la case et du volet. J’avais bien pris les mesures, mais pas calculé de rétraction du tissu. Du coup, la charnière du dos était un peu juste. Mais après deux semaines sous serre-joints, tout était rentré dans l’ordre, à temps pour noël ! L'emboîtage sous presse vu de la couverture
L'emboîtage sous presse vu de dessus
Les finitions : pour la fermeture, j’avais d’abord prévu un petit aimant très plat pour magnet, mais ça ne tenait pas assez bien fermé. Je l’ai remplacé par du velcro autocollant, qui a tendance, lui, à fermer trop fort !

Post-scriptum : j’ai réutilisé ce modèle pour un concours de broderie (voir par ce lien) , avec quelques différences : à l’intérieur, j’ai utilisé un papier jaune, pour la fermeture, j’ai mis un bouton pression riveté, et ajouté une broderie sur la couverture.

Post-post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Les vœux 2008, envois

Le paquet des dernières enveloppes prêtes à être postées J’en avais déjà envoyé une trentaine la semaine dernière.
Ouf ! Ça y est, j’ai terminé la rédaction des vœux de nouvelle année, au moins pour ceux que j’ai rédigés sur les cartes rondes. Il m’en reste quelques uns à écrire sur des cartes plus grandes, parce que j’ai trop de choses à dire… Là, j’ai choisi un autre modèle, qui entre aussi dans mes enveloppes carrées, mais elles sont en train de sécher. Je les écrirai demain soir.

Les vœux de 2008, toutes les étapes :

  1. les cartes de vœux 2008
  2. la fabrication des enveloppes
  3. les étiquettes des enveloppes
  4. les enveloppes terminées
  5. une carte de vœux particulière.

Un meuble pour les revues de bricolage et autres loisirs créatifs

meuble pour les revues vu de trois-quarts À force, ces revues prennent de la place ! Après le meuble à CD, je me suis dit que j’avais un petit recoin accueillant dans ma chambre, entre ma mezzanine et l’étagère qui constitue aussi ma table de nuit. Désolée pour les photos, qui ne montrent que la partie haute, je manque de recul dans la chambre.

  Le modèle : je me suis rappelée un meuble tout simple sur la page d’accueil du site de Camille Carton. J’ai donc pris mes mesures et adapté de meuble à l’espace dont je disposais.

Les matériaux : du carton de récupération à doubles cannelures, des images récupérées dans des magazines, du kraft (enveloppes récupérées), de la colle à papier peint, du vernis.

La réalisation : beaucoup plus simple que mon premier meuble, puisqu’il n’y a ici que des morceaux collés à angle droit.

meuble pour les revues vu de faceLes finitions : pour l’habillage, j’ai choisi pour le dos (côté lit et étagère) et le dessus, des images de maisons et de fermes du Confolentais imprimées en couleur, pour les côtés des images tirées de catalogues d’agence de voyage, pour les cases, des extraits de magazines colorés et pour les tranches en façade, diverses photos de vêtements prises elles aussi dans des magazines. J’ai en fait commencé par la tranche, pour que les arrêtes soient bien protégées, puis les autres éléments jusqu’au bord. Pour finir, deux couches de vernis brillant.