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Denis Montebello, Fouaces et autres viandes célestes

Couverture du livre de Montebello, Fouaces et autres viandes célestes Le livre : Fouaces et autres viandes célestes, textes de , photographies de Marc Deneyer (dont je vous ai déjà parlé à propos de l’amphithéâtre de Poitiers), éditions Le Temps qu’il fait (un éditeur de Cognac), 2004, ISBN 2.86853.390.6, 130 pages. Il a reçu le Prix du livre en Poitou-Charentes en 2004, c’est un prix qui récompense le livre d’un auteur originaire de la région ou vivant en Poitou-Charentes.

L’histoire : en fait, il ne s’agit pas d’une histoire, ni d’un récit, ni d’un roman, mais d’un recueil de textes qui sont d’abord parus dans la revue l’actualité Poitou-Charentes, éditée par l’espace Mendès France (je vous en ai déjà beaucoup parlé, de ce centre, par exemple pour la soirée contre le créationnisme ou l’école de l’ADN). L’aventure s’y poursuit d’ailleurs, avec dans le numéro du premier trimestre 2009 une tarte aux prunes entrecoupée de forum internet… Trêve de digressions. Ce livre présente des saveurs de la région Poitou-Charentes, dont j’ai découvert l’existence, pour la plupart d’entre elles, en arrivant dans cette région. Par exemple, le tourteau fromager, le farcis poitevin, les macarons de Montmorillon (ceux de Rannou-Métivier, très différents d’autres macarons), le chabichou (fromage de chèvre AOC), l’éclade (vous savez, un plat de moule que l’on fait éclater et non bader sur un lit d’aiguilles de pin enflammées), etc. La fouace, qui a donné son titre au livre, je n’en ai pas encore goûté… Chaque évocation est précédée d’une superbe photographie de Marc Deneyer.

Mon avis : un livre sur un très beau papier, vraiment à dévorer. Il vous donnera envie de visiter la région différemment, que vous la connaissiez ou non (l’huître de Marennes ou le sel de l’île de Ré, vous en trouvez partout). Il manque quand même, je trouve, l’angélique ou encore le beurre d’Échiré, que j’ai évoqué au passage d’articles sur lesquels vous trouverez d’autres liens… tout en bas de l’article pour le dernier cité. Mais c’est un livre à lire ABSOLUMENT !

Demande de renseignement : j’ai vu que l’auteur, , avait publié en 2002 chez Fayard un livre dont le titre m’intrigue vraiment, Archéologue d’autoroute, quelqu’un l’aurait-il lu ?[depuis, je l’ai lu, suivre le lien]. Tout au long de Fouaces etc. apparaissent des renvois à des mots pour archéologues, néolithique, site à sel, pilette, etc.

Pour aller plus loin, voir les prix du livre en Poitou-Charentes.

Les dernières tomates

Récolte de tomates vertes du 26 octobre 2008 Cela fait longtemps que j’ai détruit les pieds de tomates du jardin, attaqués par le mildew. Mais sur le balcon, les pieds (surtout des tomates cerises) continuent à produire. Aujourd’hui, j’ai décidé de tout cueillir. Le poulet juste cuit, 28 octobre 2008Celles qui étaient mûres ont fini dans la garniture du poulet rôti ce midi (avec du thym, du romarin, du laurier et des oignons). Mais pour le kilo de tomates vertes, je ne retrouve pas la recette du chutney que j’avais faite l’année dernière et qui m’avait bien plu. Pour la confiture de tomates vertes, celle d’il y a deux ans m’avaient moyennement convaincue. Auriez-vous une bonne recette avec des tomates vertes ?

Sirop de menthe

Une hémérocalle en fleur Petit retour sur mon message d’hier. Merci à toutes pour l’identification de mes fleurs : ce sont donc des hémérocalles, elles sont superbes ! Je ne résiste pas à la tentation… de vous remettre l’image d’hier.

Les deux sujets du jour n’ont aucun rapport, je vous fais donc deux messages ! Un ce matin, et j’ai programmé l’autre pour cet après-midi.

Pour le sirop de menthe, suite à plusieurs questions, voici ma recette, retrouvée dans de nombreux livres. Remplir une grande passoire avec des feuilles (et éventuellement des fleurs), mais pas de tiges. La laver, la mettre dans une grande casserole (je prends en général une cocotte minute). Faire bouillir à part 2l d’eau, la verser sur les feuilles de menthe, mélanger. Quand ça a tiédi, ajouter 2 kg de sucre cristal, bien remuer, laisser macérer en mélangeant à nouveau de temps à autre, pendant 24 à 36h. Filtrer le liquide, porter à ébullition, mais pas plus pour éviter que ça tourne en caramel. Mettre dans des bouteilles préalablement ébouillantées. Je prends des bouteilles de bière ou de limonade à bouchon en céramique. Conserver au noir et au frais, genre à la cave. Les bouteilles non ouvertes se gardent longtemps. Le sirop est jaune-vert pâle, et se dilue comme le sirop du commerce.

L’année dernière, j’ai aussi fait du sirop de melon. Mais je l’ai trouvé trop sucré pour le boire, alors, je l’ai utilisé pour faire des yaourts. Il suffit de mettre une ou deux cuillères à soupe au fond du pot, puis de verser la préparation pour yaourt avant de mettre en route la machine. Il faudra que j’essaye avec la menthe…

Il est aussi possible de faire plus ou moins la même recette à la menthe avec de l’alcool de fruit : dans ce cas, je ne fais qu’un litre d’alcool et de sucre, et il faut laisser macérer beaucoup plus longtemps, genre 1 mois au frais. À servir comme digestif si vous ne reprenez pas la route après !