Chaumont-sur-Loire 2012 (5), que d’eau!

Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins (sur le thème Jardins des délices, jardins des délires, voir le site du domaine de Chaumont-sur-Loire) le 15 juin 2012 avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise. Comme d’habitude, nous y sommes allées en train, arrêt en gare d’Onzain puis traversée de la Loire à pied (par le pont!)… Pas de grand soleil, mais pas de pluie non plus… Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page.

Pas de bon jardin sans siège (il y en a dans presque tous), sans allée et sans… eau qui clapote ou qui stagne… Je vous présente aujourd’hui trois jardins avec des bassins.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 16, 1, l'entrée Je commence avec le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons. Une entrée un peu surprenante par un grand mur camouflé…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 16, 2, bassin et mur camouflé Au revers du mur, les plantes commencent à grimper sur le plastique de camouflage… Autour du bassin, les diverses plantes s’épanouissent… la lumière joue sur les feuilles, notamment sur les feuilles de sauge.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 16, 3, les renards rouges ici et là Les renards errent ici et là, isolés ou par groupes.

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 4, 1, vue de l'entrée Je poursuis avec le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally (suivre le lien pour découvrir l’équipe complète et voir une vidéo de la mise en place du jardin).

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 4, 3, plein de menthes et de recettes Celui-ci, il me plaît bien, il a réussi à concentrer sur sa petite surface plein de légumes et surtout une grande variété d’aromatiques et notamment de menthes. Et comme dans le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, il y a des plates-bandes surélevées, soit sur les bordures en hauteur, soit sur les structures en forme de cloche, et des recettes, un peu plus longues que dans le premier jardin….

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 4, 2, cloches et boules

En revanche, j’ai été moins convaincue par les sortes d’aquarium suspendus, peut-être une réutilisation des lampadaires-boules si nuisibles à la faune nocturne? pour rappel, il en reste encore en centre-ville à Poitiers… Des plantes flottent à l’intérieur, mais les algues s’y multiplient, l’équilibre écologique ne doit pas être parfait. La reproduction d’un grand tableau d’Arcimboldo met de la couleur dans toute cette verdure. Bon, la description officielle parle de vapeur d’eau qui sort du sol, et de boules qui émergent de la brume… mais aucune vapeur lors de notre visite, il faut peut-être une certaine température extérieure pour que le mécanisme fonctionne?

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 4, 4, une grenouille dans le bassin... Avec Emmanuelle / le Marquoir d’Élise, nous l’avons entendue plonger… pas facile de la distinguer au milieu des lentilles d’eau, mais Miss Grenouille est bien là… dans l’un des petits bassins suspendu (et il y a des têtards dans la rigole d’eau)…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 3, 1, vue générale Je termine avec son voisin, le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Benjamin Jardel et Nicolas Epaillard de l’atelier d’architecture RuralTACTIKS et Yohimbé, agence crée par Julien Massé. Le public n’a pas accès directement au jardin aux dominantes rouges…

Chaumont-sur-Loire, festival des jardins 2012, jardin 3, à travers la grille Il peut juste l’observer depuis la passerelle ou à travers les hublots aménagés dans la cage métallique au centre du bassin. Esthétique, mais pas vraiment ce que je préfère comme jardin, pour moi, on doit pouvoir s’y promener, toucher, sentir…

Pour retrouver les articles de 2012 / Jardins des délices, jardins des délires

  • La Loire haute en 2012 comparée aux années précédentes
  • le jardin n° 1, Coulisses d’un festin, conçu par Étienne Rivière, Aline Gayou, Mathilde Coineau, Marion Delage, Pauline Bertin et Laura Yoro
  • le jardin n° 2, Le jardin bleu d’Absolem, conçu par Jérôme et Christian Houadec
  • le jardin n° 3, Lèche-vitrine, conçu par Ben
    jamin Jardel et Nicolas Epaillard et Yohimbé
  • le jardin n° 4, Le potager, conçu par le bureau d’études de Gally
  • le jardin n° 4bis, Liberté, Egalité, Fraternité, conçu par Sim Flemons et John Warland
  • le jardin n° 5, Un jardin psyché-délice, conçu par Christophe Baerwanger, Léa Dufour, Richard Mariotte, Sara Moreau et Charles Clément
  • le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise
  • le jardin n° 7, Le jardin de la Belle au Bois Dormant, créé par Niels De Bruin et Nevena Krilic
  • le jardin n° 8, d’un mode à l’autre, conçu par Dominik Scheuch et Edina Massàny, de l’agence Yewo landscape.
  • le jardin n° 9, Locus genii : le génie est partout, conçu par GIGA-G (Genius Inspired Garden Admirers-Group)
  • le jardin n° 10, Toi et moi, une rencontre, conçu par Nicolas Degennes
  • le jardin n° 11, En pâtisserie, tout est permis, conçu par Simon Tremblais et Matthieu Gabillard et leurs professeurs
  • le jardin n° 12, Delirium tremens, conçu par Marine Vigier, Émilie Delerue, Marie-Laure Hanne, Jérôme Jolyet Frédéric Delcayrou
  • le jardin n° 13, Cordon bleu / Le Jardin d’Alain Passard et du jury
  • le jardin n° 14, Orange mécanique, conçu par Rudy Toulotte et Carola Iglesias Garcia De Sola, de l’AtelierDT
  • le jardin n° 15, Paradis terrestre / Mag mell, conçu par Rita Higgins et Peter Little
  • le jardin n° 16, Le jardin des renards rouges, conçu par Katya Crawford, Susan Frye et Veree Parker Simons
  • le jardin n° 17, émeraude , conçu par Dauphins architecture
  • le jardin n° 18, sens dessus dessous, conçu par Adrien Defosse, Damien Roidot et François Bosset
  • le jardin n° 19, Jardin des délires délicieux, conçu par Guillaume Vigan et Alexandre Granger
  • le jardin n° 19bis, En vert, créé par la superstructure, un collectif de créateurs
  • le jardin n° 20, Le délire des sens, conçu par l’école supérieure d’environnement de Nürtingen-Geislingen, en Allemagne
  • le jardin n° 21, Le calendrier des sept lunes, conçu par l’agence RCP
  • le jardin n° 22, Les chrysadélires, conçu par Laurent Fayolle et Noël Pinsard
  • le jardin n° 23, Fruit de l’imagination, conçu par l’institut national d’horticulture
  • le jardin n° 24, le jardin de la bière, conçu par Joost Emmerik
  • le jardin de sorgho, une création de Michel Blazy
  • Dans le parc : oeuvres de Giuseppe Penone (et de nouvelles photos des celles de Rainer Gross, Tadashi Kawamata et Erik Samakh), d’autres artistes (François Méchain, Bob Verschueren, Alex MacLean, Patrick Douherty)
  • Les Prés du Goualoup et les oeuvres de Pablo Reinoso

8 réflexions sur « Chaumont-sur-Loire 2012 (5), que d’eau! »

  1. Emmanuelle

    De l’eau dans les jardins… mais pas que !! Au moins ça arrose un peu le mien et mes petits légumes, mais un peu de soleil serait bienvenu pour faire mûrir tout ça ! Bisous et bonne journée entre les averses !

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  2. danielle

    il y aurait comme une hésitation entre le tactile et la vue, simplement la vue??? comme ça, sur les photos ça a l’air esthétique, mais comme tu dis, un jardin, on met les mains dans la terre, on taille, etc… là ce sont un peu comme des tableaux?

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  3. Milkinise

    Contrairement à toi j’ai bien aimé le jardin 3, les couleurs rouges étaient très belles

    Pour le jardin n°4, je l’ai bien aimé et quand j’y suis allée, la brume était bien là, d’ailleurs c’était mouillé par terre et donc pas super agréable. Pareil, les lampadaires n’étaient pas très jolies et on a apprécié la présence de grenouilles

    Quant à celui avec les renards, j’ai pas compris pourquoi des renards et encore moins pourquoi des rouges. Je trouvais que ça choquait.

    Bises
    Annelise

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