Archives par étiquette : violoncelle

Pub: ce soir à Toulouse, et bientôt à Poitiers, dans la Vienne

 

De Néandertal à Cro-Magnon… conférence à Toulouse

Reprise de fouilles à La Quina Aval en Charente

 

Rappel : je serai ce soir à Toulouse…

De mon côté, je donnerai une conférence à Toulouse à la Société méridionale de spéléologie et de préhistoire (SMSP) le jeudi 10 mai 2012 à 20 h 30 précises au siège de la société, 2 rue Malbec à Toulouse. Le titre de la conférence: De Néandertal à Cro-Magnon en Poitou-Charentes et au-delà… Si vous passez par là, la conférence accueille aussi des personnes qui n’adhèrent pas à la SMSP…

J’ai beaucoup d’amis qui pratiquent en amateur le théâtre, la musique, la chorale, etc. Dans les prochains jours, plusieurs spectacles auront lieu…et une conférence que je donnerai jeudi prochain à Toulouse.

Ce qu’il reste des jours

Affiche de Ce qu'il reste des jours

L’Ecume des jours de Boris Vian a été mise en scène dans un spectacle qui mêle théâtre, musique (ensemble de violoncelles), danse et chant choral, avec 70 comédiens, chanteurs, danseurs et musiciens professionnels et amateurs. L’adaptation, ré-intitulée Ce qu’il reste des jours, sera jouée le12 mai 2012 à La Hune à Saint-Benoit (Vienne), à 20h30, entrée payante (14 €), renseignements ici.

Le spectacle : la création de ce spectacle à la frontière du théâtre, de la musique et de la danse réunit amateurs et professionnels de plusieurs associations locales. Sur une idée de René Jamoneau (de L’Union parthenaisienne), adaptation de l’Écume des jours par Tangui Le Bolloc’h de la Compagnie Brigadier 404, mise en scène de Marina Brachet.

Sur scène, des chanteurs (chœur d’enfants de Parthenay, Mélusine, Baladins de la Trémoïlle, Chœur du Cri du Thouarsais, Bank’notes, Culture en chœur), des danseurs (Cie Aléa-Citta), des musiciens (Ensemble de violoncelles de Stéphane Bonneau), et des comédiens (Brigadiers 404).

Mon avis : j’ai vu la pièce le 24 mars 2012 à Parthenay (je ne pourrai pas y aller le 12 , je serai à Toulouse, voir plus bas). J’ai trouvé que certains passages étaient un peu longs. La détructuration de la pièce de l’Écume des Jours de Boris Vian peut aussi dérouter: si vous n’avez pas la pièce en tête, je vous conseille de la relire avant d’aller voir le spectacle, pour ne pas être dérouté par l’ordre un peu perturbant…

 « Après la pluie » de Sergi Belbel par la troupe de la DRAC

Affiche de Après la pluie

La pièce sera donnée par la troupe de l’atelier théâtre de la direction régionale des Affaires culturelles, avec des acteurs de plusieurs horizons (Christine Blondet, Dominique Chagneaud, Lydie Jousselin, Véronique Marchand, Patricia Molines, Geneviève Renaud, Hubert Fadier et Jean-Claude Martin), dans une mise en scène de Hervé Guérande-Imbert. Je ne les ai pas encore vu cette année, mais ai beaucoup entendu parlé des répétions dans la bonne humeur!

La pièce (communiqué par la troupe…) :  » des cadres et des employés se retrouvent sur la terrasse d’un immeuble, siège d’une multinationale pour leur pause. Deux années de sécheresse ont fini par détraquer tous les comportements. Sur la terrasse, on vient guetter les nuages mais surtout on se dit tout et on refait le monde. C’est une comédie qui stigmatise les jeux du pouvoir au travail « .

La grande tournée départementale :

  • samedi 12 mai 2012, 20h30, à la Maison de la Gibauderie à Poitiers (salle de spectacle) ;
  • dimanche 13 mai 2012, 15h30, Archigny (salle des fêtes) ;
  • vendredi 25 mai 2012, 20h30, Cheneché (salle des fêtes), gratuit ;
  • dimanche 27 mai 2012, 20h30, Migné-Auxances (salle Jean Ferrat), gratuit ;
  • mardi 29 et mercredi 30 mai 2012, 20h30, Le Local à Poitiers (salle de théâtre).

J’irai les voir le 30 mai au Local, je pense…

Voix publiques : entre Archer et Pinceau ! Pour un instant…

Poitiers, le musée Sainte-Croix, 01, la cour

Le château de Schönbrünn à Vienne en Autriche en 1993, 2, de plus près

Dans le cadre du festival Voix publiques, dont le thème était Le temps est un présent, j’ai assisté le 25 février 2012 dernier à une performance dans l’auditorium du musée Sainte-Croix. Le titre était entre Archer et Pinceau ! Pour un instant… J’aurais plutôt écrit archet… D’un côté, Sébastien Hurtaud au violoncelle, de l’autre, Thomas Duranteau au pinceau devant une grande toile blanche. Deux jeunes artistes pour un même projet, une performance donnée aussi la veille à la prison de Vivonne (une fois pour les hommes et une fois pour les femmes).

Sébastien Hurtaud avait choisi des œuvres de Bach, de et de Kaija Saariaho (compositrice contemporaine finnoise), mélangeant les thèmes des trois compositeurs qu’il avait choisis au grès de son inspiration…

De l’autre, Thomas Duranteau a réalisé en même temps, au fil de l’inspiration donnée par la musique, une toile d’assez grand format. Thomas Duranteau est également poète (voir son blog) et publiera en mai aux éditions Elytis un recueil en forme de carnet de voyage, textes et illustrations, fruit d’un travail avec d’ancien résistants dans plusieurs camps de concentration (Des miettes et des étoiles, préface de Raphaël Esrail, éditions Elytis, Bordeaux, 2012, à paraître).

Camps de concentration, musique d’Europe centrale, cet article entre dans le cadre du défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya.

Chamber Music de Ballaké Sissoko et Vincent Segal

Le parvis du théâtre auditorium de PoitiersJe poursuis ma saison au TAP. Il va y avoir un grand trou jusque début février, puis ça va se bousculer côté spectacles… je vais profiter de la trêve pour retourner au cinéma, que j’ai un peu trop délaissé ces derniers mois. Je suis donc allée voir Chamber Music de Ballaké Sissoko et Vincent Segal. Je les avais entendu l’année dernière (en octobre 2009) au Pont les artistes sur France Inter, je n’ai pas hésité une seconde pour leur sélection dans mon abonnement… et je ne suis pas la seule, la salle était comble! Et je suis ravie de ma soirée avec deux artistes qui avaient une pêche d’enfer, une grande complicité que l’on sentait passer du joueur de kora à celui de violoncelle, sur des musiques majoritairement d’influence africaine, écrits par le Malien Ballaké Sissoko, avec des sonorités que l’on n’imaginerait pas du violoncelle de Vincent Segal (qui a lui aussi écrit quelques morceaux d’influence française). Je regrette vraiment de ne pas avoir pu assister à 18h30, avant le spectacle, à leur leçon de musique… Alors, s’ils passent près de chez vous, foncez. Sinon, dans les bacs de votre disquaire (ou autre vendeur de produits culturels, ou en téléchargement légal), vous pouvez retrouver l’album du même titre, Chamber Music, qu’ils ont enregistré à Bamako au Mali, dans les studios fondés par Salif Keita. Vous pouvez aussi découvrir un extrait sur Dailymotion ou lors d’un enregistrement d’Arte à l’occasion festival des suds à Arles. FIP leur a aussi consacré récemment un article où vous trouverez d’autres liens…

PS: Vincent Segal a depuis réalisé la musique du film La Vierge, les coptes et moi, de Namir Abdel Messeeh.