Voici la deuxième étape du SAL papillon organisé par Milkinise / Anne-Lise, un SAL sur une grille de vrai papillon, le grand mars changeant, sur une grille de Clarélis, en lui souhaitant un prompt rétablissement. Mais le billet qu’elle a posté le 24 mai 2010 me dérange vraiment… Voir en fin d’article. Cela n’empêche pas la compassion, ni la sympathie, pour employer un terme moins connoté. Les nouvelles sont plutôt rassurantes après son opération.
Pour le papillon, j’ai brodé les antennes (que j’avais laissé en attente à l’étape précédente) en gris très foncé.
Toutes les étapes de ce SAL :
PS: Clarélis nous a quitté le 22 juillet 2013…
Pour approfondir le thème de la prière, abordé par Clarélis dans son dernier billet, voici quelques réflexions personnelles d’une athée qui a lu et lit la Bible (dans différentes traductions), les Pères de l’Eglise et beaucoup d’exégèses anciennes et actuelles, et d’autres textes fondateurs d’autres religions.
Chacun est libre de croire en Dieu ou pas, celui des chrétiens, des juifs et des musulmans, ou un autre, ou d’autres, mais même si le Dieu des chrétiens existait, je ne pense pas qu’Il soit branché sur internet pour lire ces prières publiques que j’ai vues reprises ces derniers jours sur beaucoup de blogs.
Je vous ai ajouté quelques réflexions sur le thème de l’intimité de la prière, avec quelques références bibliques. Cela choquera peut-être certains lecteurs, mais j’assume. Et si vous êtes chrétien, n’oubliez pas, » […] si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père ne pardonnera pas non plus vos fautes » (Mt 6,15)… Ceux qui sont charitables me pardonneront peut-être…
Sur l’intimité de la prière, je vous propose de méditer ce texte, que vous soyez croyant (chrétien, puisque c’est dans le Nouveau Testament) ou non, dans Matthieu (Mt 6, 5-8), je souligne quelques passages, retrouvez la version intégrale ici : » […] Quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment, pour faire leurs prières, à se camper dans les synagogues et les carrefours, afin qu’on les voie. […] Pour toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre, ferme sur toi la porte, et prie ton Père qui est là, dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra […] N’allez pas faire comme eux ; car votre Père sait bien ce qu’il vous faut, avant que vous le lui demandiez » (traduction de la Bible de Jérusalem, vous pouvez trouver d’autres traductions ici, avec le petit onglet à droite, ou encore d’autres par là).
Tant qu’à conseiller des lectures saintes, les chrétiens peuvent (re)lire par exemple la parabole des vierges sages et des vierges folles (les prévoyantes et les imprévoyantes), toujours dans l’évangile de Matthieu (Mt 25, 1-13), qui se termine ainsi : » Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure « (cette parabole a donné de très jolies représentations en sculpture à l’époque romane par exemple). Vous ne savez ni le jour, ni l’heure, mais ne pouvez pas non plus influencer sur celle-ci, sauf si vous décidez de vous suicider… mais ce n’est pas toléré par votre religion, justement parce que c’est à Dieu de choisir le jour et l’heure, c’est un des piliers de votre Foi. La prière n’y changera rien. La médecine, en revanche, peut-être.
La croyance ou non relève de choix individuels, demander publiquement (en ligne) à tous de prier pour une guérison me semble indécent. La prière, pour les croyants chrétiens et dans de nombreux textes bibliques, est un acte intime et silencieux. En plus des deux textes proposés, (re)lisez 1 Rois 19, le Psaume 131, Hébreux 4,12, etc. Vous pouvez choisir votre version de traduction chez Lexilogos.