Archives par étiquette : papier maison

Serre-livres : deux chats en papier mâché

Le serre-livres orné de chats en situation

Il y a quelques jours, l’une des brodeuses de la communauté Broderies et facéties présentait ses écharpes et chapeaux sur des mannequins. Comme je n’en ai pas, j’ai décidé d’en fabriquer un en papier mâché pour vous présenter un chapeau que j’ai fait pour un mariage en novembre. Pour cela, je me suis inspirée du modèle des chats ci-dessous, en utilisant un ballon de baudruche. Les premières couches de papier sont en train de sécher, alors je vous présente les serre-livres qui me servent d’inspiration.

Le modèle : trouvé dans Marie-Claire idées, n° 50, automne 2003.

Les matériaux : deux ballons de baudruche, du papier journal, de la colle à papier peint, des images de chiens et de chats, découpés dans des magazines, et pour le lest, un reste de poudre pour ciment de ragréage.

Le serre-livres orné de chiens La réalisation : il faut d’abord gonfler les ballons à la bonne dimension, ensuite, en plusieurs fois, recouvrir de papier journal imbibé de colle à papier peint, façonner les pattes, la queue et les oreilles.

Les finitions : j’ai fait deux serre-livres. Le premier est orné de chats pour le premier et de chiens pour le second.

Un emboîtage pour ranger les CD

Emboîtage en carton pour CD, vu de dessus Un modèle idéal pour offrir même un ou deux CD, il suffit de les caler avec un cube en carton.

Le modèle : toujours dans le même livre de cartonnage, décidément bien amorti ! Modèle dit Internet, par D. Augagneur dans L’art du cartonnage, création et techniques, deuxième édition revue et corrigée, éditions l’Inédite, 2004, ISBN 2-908894-49-1.
Je ne sais pas qui a copié l’autre et quel est le pinceps pour ce modèle. Le même modèle existe sous forme de tutoriel à l’adresse site de Aerobricolo.

Les matériaux : du carton gris ; du kraft pour les assemblages (récupération d’enveloppes en kraft) ; du papier recyclé maison (toujours le même, jaune, voir ci-dessous) ; du skaï marron ; de la colle vinylique spéciale forte adhésion ; des CD pour la garniture.

La réalisation : comme il s’agit a priori de formes simples, carrés, rectangles et triangles, l’assemblage au kraft est facile. Mais avec le choix du skaï pour l’habillage, ça se complique, il n’est pas facile à coller, surtout, on manque de prise pour maintenir fortement le revêtement dans la partie creuse du pied. Mais le résultat final est satisfaisant.

J’en ai fabriqué un deuxième pour offrir d’autres CD à des amis, mais je n’en ai pas de photo. Et pour celui-ci, je n’ai qu’une vue de dessus…

Vous trouverez une réalisation du même modèle sur le site a4mains.
Si vous avez déjà réalisé cet emboîtage, n’hésitez pas à ajouter vos références dans les commentaires !

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Une boîte de jeu

Boîte de jeu en cartonnage presque terminée, les différents éléments J’ai réalisé ce modèle en 2006, pour un cadeau de noël, je pense que je le referai un jour si l’occasion de l’offrir se représente.

Le modèle : yam, par D. Augagneur dans L’art du cartonnage, création et techniques, deuxième édition revue et corrigée, éditions l’Inédite, 2004, ISBN 2-908894-49-1.

Boîte de jeu en cartonnage presque terminée, 2, éléments fermés Les matériaux : du carton gris, du kraft pour les assemblages (récupération d’enveloppes en kraft), du papier recyclé maison (à partir d’affiches politiques orangées, voir ci-dessous le mode de fabrication de ce papier), de la colle à papier peint (pour le kraft et le papier), de la colle vinylique à adhésion moyenne (pour la feutrine, le plastique et la carte postale), de la feutrine verte, une carte postale, des coquillages, du plastique transparent épais récupéré sur un emballage (pour fermer les “ mini-vitrines ” du couvercle ; différents jeux de carte et autres dés pour la garniture.

Boîte de jeu en cartonnage presque terminée, 3, éléments du tiroir superposés La réalisation : la boîte est constituée d’un couvercle coulissant, d’un tiroir avec des cases pour ranger les jeux et d’un plateau amovible, pour lancer les dés par exemple, et qui s’encastre dans le tiroir. Chaque élément est assemblé séparément. Comme toutes les pièces s’assemblent les unes aux autres à angle droit, il n’y a aucune difficulté, il faut juste laisser le temps aux éléments de bien sécher.
La boîte de jeu terminée, vue du tiroir avec le plateau de jeu La boîte de jeu terminée, fermée

Les finitions : j’ai d’abord terminé les assemblages, vérifié que tout était bien d’équerre pour que le tiroir coulisse bien. J’ai ensuite posé la feutrine du tiroir et du plateau de jeu, puis fait les essayages de coulissement. Ensuite, j’ai mis en place la carte postale, les coquillages, les caches en plastique, et enfin les derniers morceaux de papier recyclé sur la face.

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Cadeau de noël 2007 : un emboîtage compliqué pour livres de cuisine

l'emboîtage terminé et fermé L'emboîtage avec le premier volet ouvert

Fin octobre 2007 à Londres, j’avais commencé à prévoir mes cadeaux de noël. J’y avais pris un livre de packaging très sympa, pour renouveler mes modèles, et une série de quatre petits livres de cuisine trouvés à la boutique du Museum of London.
Il ne me restait plus, au retour, qu’à trouver un revêtement pour l’emboîtage.

Le modèle : Il ne sera peut-être pas facile à trouver en France : Luke Herriot ed., The packaging and design templates sourcebook, Rotovision, 2007, ISBN 978-2-940361-73-1, 16.99£. Voici le lien vers la page du livre sur le site de l’éditeur : page de présentation du livre.

Les matériaux : du carton gris de 2 mm d’épaisseur pour la couverture, de la carte légère pour les soufflets intérieurs, du tissu (j’en ai trouvé un avec un décor de cuisine bien adapté chez Toto), du papier blanc recyclé maison, de la colle vinyllique pour le tissu, de la colle à papier peint pour le papier, du velcro.

L'emboîtage avec le deuxième volet ouvert L'emboîtage avec le troisième volet ouvert L'emboîtage termine ouvert

 

La réalisation : il a d’abord fallu prendre précisément les mesures pour adapter le modèle, en tenant compte de la dimension des livrets, de leur épaisseur, et aussi de l’épaisseur de la carte du petit volet où l’on glisse l’un des livres et celui de la case où j’ai mis les trois autres livrets. Je voulais que tout soit bien ajusté, donc que ça ne  » flotte  » pas mais que ça ferme quand même. Ensuite, découper le carton gris, l’habiller (extérieur et rabat) avec le tissu, faire sécher à plat sous presse. Puis préparer les cartes cartonnées pour la case et pour le volet, recouvertes de papier recyclé. Garnir l’intérieur du futur emboîtage, laisser sécher sous presse à plat. C’est là que ça se complique, après le montage de la case et du volet. J’avais bien pris les mesures, mais pas calculé de rétraction du tissu. Du coup, la charnière du dos était un peu juste. Mais après deux semaines sous serre-joints, tout était rentré dans l’ordre, à temps pour noël ! L'emboîtage sous presse vu de la couverture
L'emboîtage sous presse vu de dessus
Les finitions : pour la fermeture, j’avais d’abord prévu un petit aimant très plat pour magnet, mais ça ne tenait pas assez bien fermé. Je l’ai remplacé par du velcro autocollant, qui a tendance, lui, à fermer trop fort !

Post-scriptum : j’ai réutilisé ce modèle pour un concours de broderie (voir par ce lien) , avec quelques différences : à l’intérieur, j’ai utilisé un papier jaune, pour la fermeture, j’ai mis un bouton pression riveté, et ajouté une broderie sur la couverture.

Post-post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Les cartes de vœux 2008, dernière

carte de vœux 2008, version origami, en cours de réalisation

Les cartes rondes, c’est bien, mais il n’y a pas beaucoup de place pour écrire. Alors, pour quelques personnes à qui je voulais mettre des mots plus longs, j’ai utilisé un modèle que l’on trouve dans de nombreuses revues, livres d’origami ou sur les cartes personnalisées.
carte de vœux 2008, version origami, en cours de réalisation, vue de dessus
Les matériaux : une feuille de papier A3 ordinaire, une image découpée dans un magazine, du papier recyclé maison (jaune ici).

La réalisation : recouper la hauteur de la page A3 à 21 cm. Plier en 2 dans le sens de la hauteur, en 4 dans le sens de la longueur. Faire la fente, mettre les plis dans la bonne configuration pour obtenir le petit livret. Découper une case bien centrée sur la couverture, coller sur la page qui va se retrouver dessous une image un peu lus grande que la fenêtre.
ccarte de vœux 2008, version origami, en cours de réalisation terminéePour finir, faire un cadre aux bonnes mesures dans un beau papier pour masquer le papier ordinaire en couverture. On dispose ainsi de 5 à 7 pages utiles pour écrire, selon que l’on utilise ou non la page 2 et la dernière de couverture.

  1. les cartes de voeux 2008
  2. la fabrication des enveloppes
  3. les étiquettes des enveloppes
  4. les enveloppes terminées
  5. une carte de voeux particulière.

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.

Cadeaux de Noël 2008 : emboîtages pour livre

vue du dos des livres dans leur emboîtage Le modèle : aucun, il s’agissait juste de faire un emboîtage tout simple pour y présenter l’un des deux livres dont je suis co-auteure.

Les matériaux : du carton fort (calendriers 2007 de moyen format récupérés devant une banque il y a quelques semaines un soir de passage du recyclage), du papier recyclé “ maison ” blanc, dont je vous donnerais peut-être un jour la recette ! (ajoutée depuis la rédaction de cet article, voir en fin d’article). Du papier kraft (des grandes enveloppes reçues ces derniers mois). De la colle à papier peint.

vue du plat des emboîtage, de trois-quarts, avec les livres à l'intérieur La réalisation : enlever la feuille de papier glacé avec l’impression du calendrier, pour une meilleure adhésion du carton. Contrecoller deux par deux les calendriers, pour obtenir un carton de 3 mm d’épaisseur. Séchage sous presse. Découpe pour les ajuster précisément au livre. Coller le papier recyclé sur la future face interne. Laisser sécher sous presse. Assembler l’emboîtage avec des bandes de papier kraft, laisser sécher, coller sur les faces externes (avec léger rabat interne) les plats, les côtés et le dos avec du papier recyclé.

La réception : étrange, les personnes à qui j’ai offert ces livres se sont obstinées à entrer le dos du livre à l’intérieur de l’emboîtage… Ils n’ont jamais vu de livre dans des emboîtages ? Pas grave…
Après, ils ne voulaient pas croire que j’en étais une des auteures, heureusement que ça figurait sur l’ours…L’ours ? Qu’est-ce donc ? Un mot qu’ils ne connaissaient pas non plus… Alors, en voici la définition du Petit Larousse illustré, version 2001 (celle que j’ai sous la main) : “ Ours […] 4. Encadré où doivent figurer, sur chaque exemplaire d’un journal ou d’un ouvrage, les noms de l’imprimeur, du directeur de la publication, des principaux rédacteurs etc. ”. Le nôtre est en page 2!

Post-scriptum : j’ai ajouté deux articles sur la fabrication de la pâte et l’étirage des feuilles de mon papier maison.