
Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…
Les combles et le deuxième niveau de l’aile sud du château, qui n’étaient pas ouverts au public ces dernières années, ont été investis par Sarkis. La Région Centre lui a passé la commande de 72 vitraux pour le château de Chaumont-sur-Loire, 40 en 2011 et 32 en 2012 pour les cuisines et les sous-sols.
En voici un second exemple, vous pouvez retrouver les autres sur ce diaporama. Il a investi des couloirs, des pièces qui servent de débarras, utilisé la technique du vitrail avec du verre peint ou imprimé (en sérigraphie?) de photographies ou de fragments de photographies.
Il y avait aussi d’autres expositions de photographies, Noces de Gilbert Fastenaekens dans la chambre de la princesse (des photographies en noir et blanc dans une forêt de Champagne-Ardenne), et Stockage de Luzia Simons (qui étaient l’année dernière dans la ferme). Côté sculptures, il restait dans la cuisine les cloches de Jannis Kounellis, mais ouf, les couteaux de l’année dernière ont disparu… Et les cloches ne seront plus là en 2012, puisque les vitraux de Sarkis sont annoncés dans cet espace.
Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :
- en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
- le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
- le jardin n° 2 : Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
- le jardin 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
- le jardin 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
- le jardin n° 7 : la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
- le jardin n° 8 : La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
- le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
- le jardin n° 13 : La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
- le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
- le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
- le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
- le jardin 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
- les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
- les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
- des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
- les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries
Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à
La seconde tout au fond, sous vitrine… Elles ont pour titre » Le chemin et la contrainte » et » L’enjeu « . Je n’ai pas bien vu ce qui là dedans » invite à la méditation sur la passion destructrice des hommes « … (citation du dossier de Chaumont).
Allez, on traverse la pièce pour aller dans la grange aux abeilles… J’aime mieux ce grand trône qui s’intitule » Le règne végétal » (voir les
À côté, dans l’asinerie, mais plus pour la beauté du lieu, les photographies d’arbres en hiver ( » Hivert « ) de Marie-Jésus Diaz. Pour les parisiens, certaines de ses œuvres doivent être présentées au musée d’art contemporain Mac/Val de Vitry-sur-Seine… où vit cette artiste espagnole.
Passons à Karine Bonneval… Elle a massacré (enfin, ça, c’est ma vision) plein de plantes en leur insérant des piercings avec des boutons cousus, des plumes, des perles, ou des collages dans les différentes pièces du château… Je n’ai pris qu’une seule photographie de ces » Phylloplasties « , avec des œufs de caille (je pense) collés sur les feuilles…