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Toulouse, musée Saint-Raymond (1) : des gargouilles (et des gaulois)

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 1 Avant même de connaître l’existence de la communauté des gargouilles, cariatides etc. créée par d’Amaryllis, je vous en avais pris en photo sur les deux façades du musée Saint-Raymond à Toulouse, juste à côté de l’entrée de la magnifique église romane de Saint-Sernin. Je vous parlerai une autre fois du musée et de son histoire.

Mais je voudrais quand même vous signaler l’exposition sur les bronzes guerriers de Tintignac-Naves, découverts il y a quelques années en Corrèze et restaurés à Toulouse, qui est prolongée jusqu’au 28 mars 2010. Cette exposition présente des panneaux explicatifs, et seulement deux objets originaux, mais quels objets, d’une extrême rareté à l’époque gauloise, à savoir un casque en forme de cygne et un carnyx, une trompette droite, de la taille d’un homme, qui se jouait dressée au-dessus de la tête du guerrier. Sur l’exemplaire présenté (d’autres fragments ont été trouvés en 2004 dans le dépôt de 500 objets métalliques de Tintignac), le pavillon a la forme d’une tête de sanglier. Si vous ne pouvez pas y aller, je vous conseille de consulter le dossier de presse et les images pour la presse

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 2 Revenons à nos gargouilles… J’ai un gros doute sur leur datation. En effet, si le bâtiment date du 16e siècle, il a connu une restauration radicale par Viollet-le-Duc en 1868-1871, il ne serait donc pas très surprenant qu’il ait inventé certaines d’entre elles à partir de fragments… n tout cas, elles ne sont pas à leur place fonctionnelle et ne peuvent ici en aucun cas évacuer l’eau du toit, elles sont juste là pour faire b

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 3 Je vous présente aujourd’hui les quatre gargouilles (il faudrait dire gargouilles saillantes, pour donner le juste nom du vocabulaire de l’architecture) de la façade principale. Il y en a autant sur la façade postérieure. Sur les photographies, vous apercevez un petit fil sur leur dos et leur tête, il s’agit d’un dispositif contre les pigeons, que l’on trouve sur de plus en plus de bâtiments monuments historiques (les déjections acides sont très nocives), un courant électrique dissuade les pigeons de se poser.

Toulouse, musée Saint-Raymond, façade principale, gargouille 4 Je vous les ai placées telles qu’elles se présentent de gauche à droite sur la façade.

Tous les articles sur le musée Saint-Raymond : les gargouilles de la façade antérieure, le musée ; les gargouilles de la façade postérieure ; les culots sculptés de la façade antérieure et ceux de la façade postérieure ; des vues anciennes.

Exposition Niel brut de fouilles.

De retour… un peu de printemps…

Mimosa en fleur dans le jardin des plantes à Toulouse Me voici de retour et je m’aperçois que j’avais oublié de programmer un article pour ce matin… Je vous prépare donc en vitesse quelques photographies printanières de ce début de semaine à Toulouse… où j’ai été choyée par mes amis et où j’ai rencontré Cathdragon, qui m’a plus que gâtée, je vous montrerai cela très vite, le temps de faire un peu le tri dans les photographies, d’aller demain à Confolens à un colloque, et s’il ne fait pas trop mauvais, dimanche au jardin voir s’il y a des dégâts…

Voici d’abord un mimosa du jardin des plantes…

Mimosa en fleur dans le jardin du musée Labit à Toulouse … un autre du musée Georges-Labit…

Jonquilles en fleur dans le jardin des plantes à Toulouse … et quelques jonquilles, à nouveau au jardin des plantes…

Histoires peu ordinaires à Toulouse de Michel Poux

Le colis de noël de Cath Dragon Cath / Cathdragon avait joint à son envoi de noël ce livre, qu j’ai fini il y a quelques semaines sans prendre le temps de vous en parler.

Le livre : Michel Poux, Histoires peu ordinaires à Toulouse, éditions Elytis, 2007, 124 pages, ISBN 978-2-91-465991-8.

L’histoire : une série de petits récits, qui peuvent se croiser pour certains, à partir de petits faits divers captés dans des journaux locaux, qui sont mis, en général mais pas toujours, en début de chaque nouvelle. Une des nouvelles tourne bien sûr autour d’AZF, mais avec un traitement très original (la fuite d’une étudiante vers le village de ses ancêtres). Pour les autres, il s’agit plutôt de récits créés à partir d’un bref petit récit réel.

Mon avis : j’ai particulièrement aimé la nouvelle dans laquelle un ancien guérillero de la guerre d’Espagne, âgé de 85 ans, commet un acte révolutionnaire grave : il emprunte à vélo une rue à contresens. Cet ensemble de récits courts est vraiment très agréable à lire, et donne envie de lire les autres livres de cette collection. Un grand merci à Cath de m’avoir fait découvrir ce livre (pas cet auteur, dont j’ai lu l’épisode de la collection du Poulpe il a des années…).

Et dans la même série,j’ai lu depuis Histoires peu ordinaires à La Rochelle de L. Gabriel.