Comme promis hier et pour terminer le défi de la semaine proposé par Monique / Bidouillette / Tibilisfil, voici un petit complément sur Poitiers, Confolens et Lessac, dans le Confolentais. J’ai aussi ouvert un article qui regroupe toutes les dates portées publiées sur ce blog.
Comme je n’ai pas trouvé de 16e siècle à Cahors, je commence à Poitiers avec une date portée sur la partie centrale d’une porte près du palais de justice de Poitiers. 1516… juste après Marignan pour cet hôtel particulier…
Je vous en montre une seconde dans ce qui est aujourd’hui une cour à l’arrière de la rue de la Regratterie, probablement une rue au Moyen Âge, fermée avant 1580, si l’on en croit cette date sur un portail qui barre cette ancienne rue.
Dans la même cour, il y a deux restaurants… et une autre date, 1626.
Voici un autre exemple original à Poitiers, sur un hôtel particulier qui est devenu la chambre régionale des comptes (un bâtiment qu’il faudrait que je vous montre plus en détail…), rue Scheurer-Kestner, juste dans l’axe de la rue d’Alsace-Lorraine. Un chiffre est porté sur la clef de chaque fenêtre du deuxième étage (sauf sur la travée centrale), pour former la date 1859.
Je vous emmène maintenant à Lessac, près de Confolens, pour cette maison du bourg qui présente en remploi un linteau portant des outils de forgeron et la date 1779. J’avais pris cette photographie et les suivantes il y a juste un an, au retour d’un colloque à Confolens (je vous présente un article de cette série tous les mois)… Au fait, j’ai oublié de vous le signaler hier, au 18e siècle, le 7 n’a pas de barre comme quand on écrit aujourd’hui un 7 manuscrit (un peu comme le 7 des machines à écrire et des ordinateurs… et surtout celui des anglo-saxons). Non loin de là, à Montrollet une autre forge, plus vielle d’un siècle (elle porte la date de 1661) a un linteau avec les mêmes outils, à voir dans ce dossier documentaire.
Partons à Confolens, justement, avec cette date portée (1835) sur une ferronnerie d’une maison de la rue des Portes d’Ansac
Retour à Lessac, mais cette fois, c’est sur l’acrotère (la tuile décorée au bout de la rangée de tuiles faîtières) d’une grange qu’est portée la date 1908 sur une grange aux Roufferies (désolée, la photo était à contre-jour, j’ai retravaillé le contraste, je ne suis pas sûre que ça sorte bien).
Je pensais avoir pris en photographie les vieilles croix de chemin, je ne les ai pas trouvées sur mon ordinateur, mais vous pouvez aller les voir sur les dossiers établis dans le cadre de l’inventaire du patrimoine, ici et là toutes deux datées de 1778 à Ansac-sur-Vienne (clic sur les vignettes pour voir les images en grand quand vous suivez ces liens, la plupart de ces photographies sont les miennes… mais réalisées dans le cadre du boulot, soumises au droit d’auteur donc). Il y en a une encore plus vieille, datée 1631, à Saint-Christophe (celle-ci, je l’ai vue il y a quelques années, mais n’y suis pas retournée l’année dernière). Et voilà, vous avez ainsi un meilleur aperçu des possibilités de dates et d’emplacement…
Et pour aller plus loin, je vous invite à revoir plein de dates que je vous ai déjà montrées!
- 1667 sur l’hôtel du grand prieuré d’Aquitaine dans la Grand’Rue à Poitiers
- 1875 (MDCCCLXXV) l’hôtel de ville de Poitiers
- 1880 sur la statue de François Rabelais par Henri Dumaige à Tours
- 1883 sur le lion amoureux par Étienne Hippolyte Maindron dans le parc de Blossac à Poitiers
- 1895 sur le monument aux morts de 1870-1871 de Poitiers par Jules Coutan
- 1898 sur les allégories de Limoges et Nantes de la gare de Tours par Jean Hugues
- 1898 sur allégories de Bordeaux et Toulouse de la gare de Tours par Jean Antoine Injalbert
- 1900 sur les cariatides du fronton central de l’hôtel de ville de Tours par Émile Joseph Carlier
- 1900 sur les allégories de la force et le courage sur le fronton de l’aile gauche de l’hôtel de ville de Tours
- 1910 sur le groupe sculpté Léon Bazile Perrault par Raymond Sudre dans le parc de Blossac à Poitiers
- 1913 sur les allégories de Aimé Octobre sur la grande poste de Poitiers
- 1919 sur la grande poste de Poitiers par Hilaire Guinet, architecte
- 1926 sur le monument aux morts d’Angles-sur-l’Anglin par Aimé Octobre
- 1935 sur l’ancienne chambre de commerce rue du Marché à Poitiers, avec des sculptures de Raymond Emile Couvègnes
- 1937 sur le buste d’Émile Roux par René Pajot à Confolens