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Le dos crawlé de Éric Fottorino

Couverture de Le dos crawlé de Éric Fottorino Logo rentrée littéraire 2011 Il y a quelques semaines, Schlabaya / Scriptural avait parlé ici et qui n’avait pas trop aimé. Elle l’avait reçu par Libfly et me l’a gentiment envoyé pour que je le lise. De cet auteur, Éric Fottorino, j’ai déjà parlé de Un territoire fragile et de la préface de Lire tue de Nicolas Vial.

Le livre : Le dos crawlé de Éric Fottorino, collection blanche, éditions Gallimard (où je n’ai pas trouvé la fiche du livre… il porte un achevé d’imprimé de mai, mais semble réservé pour la prochaine rentrée littéraire, sortie prévue fin août 2011), 2011, 204 pages, ISBN 978-2-07-013418-2.

L’histoire : été 1976, à Pontaillac à la sortie de Royan. Marin, 13 ans, est envoyé par ses parents agriculteurs en Corrèze en vacances chez son oncle Abel, brocanteur. Régulièrement, il accueille aussi pour la journée Lisa, 11 ans, dont la mère la dépose pour aller vaquer auprès de ses amants – la relation avec son mari est houleuse. Entre la plage et la piscine, Marin va apprendre à nager à Lisa, la brasse puis le dos crawlé, avec des rêves de départ en Afrique (si bien décrite par Malik, le médecin), tombe dans les bras de la mère, ex Miss Pontaillac…

Mon avis : une narration à la première personne dans la bouche de Marin, donc avec un style oral supposé d’enfant de 13 ans. Certes, comme le dit Schlabaya / Scriptural, l’histoire n’est pas toujours très crédible, mais j’ai trouvé que c’était un moment agréable (et court, 200 pages en grands caractères, je l’ai lu en deux petites heures) de lecture. Comme elle ne souhaite pas le récupérer et comme elle le suggérait, je le propose en livre voyageur… Si vous êtes plusieurs à le souhaiter, il ira chez l’un(e) puis l’autre…Et en remerciement, j’ai envoyé à Schlabaya / Scriptural ce marque-page.

Un territoire fragile d’Eric Fottorino

couverture de Un territoire fragile de Fottorino, chez Stock Logo des coups de coeur de la blogosphère Theoma organise le challenge les coups de cœur de la blogosphère, que je regroupe pour ce qui me concerne sur cette page. J’ai commencé par Le village de l’Allemand de Boualem Sansal proposé par Amanda Meyre, poursuivi avec Romain Gary et Émile Ajar (les articles sont programmés), et ai eu envie d’essayer celui-ci, proposé par Antigone. J’avais été intriguée par la préface de Éric Fottorino à Lire tue de Nicolas Vial (depuis, j’ai aussi lu Le dos crawlé). J’ai emprunté ce livre à la médiathèque.

pioche-en-bib.jpgLe livre : Un territoire fragile, de Éric Fottorino, éditions Stock, 166 pages, 2000, ISBN 978-2-234-05273-4. (existe en édition de poche chez Folio et au livre de poche).

L’histoire : à Bergen en Norvège, à la fin du 20e siècle. Clara Werner, 23 ans, a décidé de fuir son passé en Norvège, à l’institut océanographique qui cherche une biologiste francophone, pour l’aider à comprendre la notice de l’ancien marégraphe de Marseille, qu’ils viennent d’acheter. Mais Clara semble émotive, se couvre d’eczéma. Son patron l’envoie chez un de ses amis, qui est « accordeur de corps » (plus ou moins chiropracteur si l’on veut). Petit à petit, il met à jour son passé, sa mère qui ne l’embrassait jamais, son mariage désastreux à Fez, puis sa vie à Dublin avec un mari qui la bat…

Mon avis : une façon originale de raconter l’histoire, tantôt avec Clara comme narratrice, tantôt l’accordeur. une histoire terrible, mais très sensible. Par ses doigts à fleur de peau, il fait ressortir peu à peu le passé de Clara, comme si cette peau avait gardé la mémoire des événements passés. Pas gai, ce livre, mais je l’ai dévoré d’une traite…

Logo du challenge ABC critique de BabelioJ’ai sélectionné ce livre pour le défi ABC critique organisé par Babelio.

Lire tue ???

Couverture de Lire tue de Vial pioche-en-bib.jpgJe vous ai donné de mauvaises habitudes en vous livrant depuis quelques semaines des bandes dessinées le vendredi. Alors, cette semaine, je change un peu avec un recueil de dessins humoristiques. Je l’ai trouvé au rayon BD de médiathèque, c’est la couverture qui m’a intriguée.

Le livre : Lire tue, de Nicolas Vial (préface de Éric Fottorino), Éditions des Équateurs, 130 pages, 2004, ISBN 978-2849900208 .

L’histoire : après un assez long texte de Éric Fottorino (alors directeur du monde des livres, maintenant du Monde), le volume regroupe des dessins de presse de Nicolas Vial qui mettent en scène des livres, les plumes, etc. Certains sont inédits. Le texte de Fottorino parle d’un livre lu dans son enfance et retrouvé plus tard grâce à un lecteur belge du Monde (Rue du Havre de Paul Guimard). De la confrontation entre la lecture recomposée, le souvenir de la lecture et une lecture des années plus tard…

Mon avis : j’ai beaucoup aimé certains dessins, je vais essayer de vous en parler. D’abord, des personnages écrasés par des livres (Autopsie d’une gaffe éditoriale, dessin paru dans Le Monde le 18 décembre 1997). Ensuite, une immense bibliothèque avec une girafe (non, pas la bête, un de ces grands escabeaux avec plate-forme que l’on trouve dans les vieilles bibliothèques), un petit bonhomme grimpe à cette échelle (dessin inédit). La même bibliothèque se trouve avec un TGV Paris-Londres qui l’éventre depuis l’arrière en faisant tomber les livres (Londres, le fiasco de la grande bibliothèque Saint-Pancras, dessin paru dans Le Monde le 10 janvier 1995). Enfin, un homme lié à un porte-plume et transpercé de plumes à la façon d’un saint Sébastien (Les stigmates, dessin paru dans Le Monde le 17 avril 2001). Il y en a plein d’autres, à vous de les découvrir !

PS: depuis, j’ai lu deux autres livres de Fottorino, Le dos crawlé et Un territoire fragile.