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Un territoire fragile d’Eric Fottorino

couverture de Un territoire fragile de Fottorino, chez Stock Logo des coups de coeur de la blogosphère Theoma organise le challenge les coups de cœur de la blogosphère, que je regroupe pour ce qui me concerne sur cette page. J’ai commencé par Le village de l’Allemand de Boualem Sansal proposé par Amanda Meyre, poursuivi avec Romain Gary et Émile Ajar (les articles sont programmés), et ai eu envie d’essayer celui-ci, proposé par Antigone. J’avais été intriguée par la préface de Éric Fottorino à Lire tue de Nicolas Vial (depuis, j’ai aussi lu Le dos crawlé). J’ai emprunté ce livre à la médiathèque.

pioche-en-bib.jpgLe livre : Un territoire fragile, de Éric Fottorino, éditions Stock, 166 pages, 2000, ISBN 978-2-234-05273-4. (existe en édition de poche chez Folio et au livre de poche).

L’histoire : à Bergen en Norvège, à la fin du 20e siècle. Clara Werner, 23 ans, a décidé de fuir son passé en Norvège, à l’institut océanographique qui cherche une biologiste francophone, pour l’aider à comprendre la notice de l’ancien marégraphe de Marseille, qu’ils viennent d’acheter. Mais Clara semble émotive, se couvre d’eczéma. Son patron l’envoie chez un de ses amis, qui est « accordeur de corps » (plus ou moins chiropracteur si l’on veut). Petit à petit, il met à jour son passé, sa mère qui ne l’embrassait jamais, son mariage désastreux à Fez, puis sa vie à Dublin avec un mari qui la bat…

Mon avis : une façon originale de raconter l’histoire, tantôt avec Clara comme narratrice, tantôt l’accordeur. une histoire terrible, mais très sensible. Par ses doigts à fleur de peau, il fait ressortir peu à peu le passé de Clara, comme si cette peau avait gardé la mémoire des événements passés. Pas gai, ce livre, mais je l’ai dévoré d’une traite…

Logo du challenge ABC critique de BabelioJ’ai sélectionné ce livre pour le défi ABC critique organisé par Babelio.

Lecture : Le jour et l’heure de Gil Jouanard

Jouanard, le jour et l'heure, couverture Il y a quelque temps, je vous avais parlé d’un livre de Gil Jouanard, Le goût des choses. Le jour et l’heure (éditions Verdier, 1998, ISBN 2-86432-296-X) en est la suite, récit toujours plus ou moins au jour le jour de ses notes de voyage et impressions de 1995 à 1997. Il y a toujours des allusions à la préhistoire, aux origines de l’homme, à la conservation de cet héritage (il s’offusque de la destruction d’un tumulus sur un des causses par un agriculteur pour élargir son champ). Les pages de descriptions de Dublin et autres régions d’Irlande sous la pluie m’ont rappelé mon dernier séjour là-bas ! À lire si vous aimez cette succession de textes courts (souvent moins d’une page), dans un langue très poétique (enfin, c’est mon opinion).