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Mon anniversaire 2013 par Cloeti

Mon anniversaire 2013 par Cloeti, carte et plaque d'atelierJ’ai été superbement gâtée pour mon anniversaire par Cloeti… Allez vite lui rendre visite, elle mène en ce moment de nombreux jolis projets de broderie en simultané!

Mon anniversaire 2013 par Cloeti, plaque d'atelierUne superbe broderie dans de jolis coloris avec une finition parfaite, cette enseigne « atelier de brodeuse » (22 cm de large) a trouvé sa place sur la porte de ma chambre d’amis/atelier en cours de rangement… Je vous montre des photographies quand j’aurai terminé, en attendant, vous pouvez déjà voir mon meuble en carton pour le rangement des tissus avec son nouvel habillage, je n’ai pas encore refixé le rideau brodé ni accroché les petites merveilles qui doivent orner son côté visible en entrant…

Un très grand merci à toi, Cloeti!

Défi photo : des enseignes

Enseigne de La maison de Papier à Poitiers En prévision d’un éventuel futur défi photographique de Monique / Bidouillette / Tibilisfil, j’avais fait il y a quelques semaines des photographies d’enseignes à Poitiers. Puis Monique a mis son blog en veille… Aujourd’hui, la mise en place de l’enseigne de la Maison de papier (dont je vous ai montré la façade dans la rue de la Cathédrale à l’occasion du défi des potagers urbains) est l’occasion de mettre à jour et de publier cet article préparé il y a déjà un moment. Elle est l’œuvre de Olivier Monteil, comme les trois suivantes dans cet article…

Poitiers, enseigne, 01, Arsène couture rue Scévole de Sainte-Marthe Je continue par une enseigne que j’admire régulièrement sans avoir jamais testé le service, contrairement à la plupart des enseignes suivantes… Arsène Couture a choisi de promouvoir son activité avec une bobine, du fil et une aiguille. Cette enseigne se trouve rue Scévole de Sainte-Marthe, une petite rue tout en haut à droite quand on entame la Grand’Rue en partant de Notre-Dame-la-Grande.

Poitiers, enseigne, 05, le loup blanc Grand rue Un autre magasin de jouets, plutôt style jeux anciens, boîtes à musique et petits objets de décoration à l’angle de la Grand’Rue et de la rue Riffault. J’aurais pu la prendre pour les animaux qui ne bougent pas.

Poitiers, enseigne, 02, Roberte et Lucienne rue Bourcani En plein milieu l’amphithéâtre romain , rue Bourcani, de se trouve une friperie chic pour les bobos du quartier, Roberte et Lucienne.Je pense que cette enseigne a aussi le même auteur…

Poitiers, enseigne, 03, Coquelicot Grand'Rue En haut de la Grand’Rue se trouve un fleuriste ouvert il y a quelques mois et qui propose des compositions très originales, ne ratez pas Coquelicot sir vous passez par Poitiers…

Poitiers, enseigne, 04, le dé à trois faces rue Edouard Grimaud Une adresse pour Zazimuth qui aime les jeux de société, le Dé à trois faces rue Édouard Grimaud.

Poitiers, enseigne, 06, le carillon de la bijouterie Landreau rue des Cordeliers Pas vraiment une enseigne, mais je n’ai pas pu résister, voici le carillon (ici à midi moins une, il sonne vive le vent et les personnages défilent) de la bijouterie Landreau rue ds Cordeliers.

Poitiers, enseigne des compagnons Rue des trois-Rois, les compagnons du devoir ont installé aussi leur enseigne…

poitiers, enseigne avec un saxophone pour l'Atelier Et tout à côté, rue de la Chaîne, le réparateur d’instruments de musique de l’Atelier a choisi un saxophone.

Poitiers, enseigne, 07, le bistrot de l'absinthe rue Carnot Ce bon vivant vous accueille rue Carnot au bistro de l’Absynthe. Une salle tout en long, bruyante dès qu’il y a du monde. Je préfère le Vingélique, tenu par le même patron, juste en face, un peu plus cher mais à peine le midi (plus le soir, c’est sûr), service stylé.

Poitiers, enseigne, 08, la table du jardin rue des vieilles boucheries Ce cuistot dodu touillant dans sa marmite vous accueille dans une excellent adresse rue des Vieilles Boucheries, la Table du jardin, penser à réserver le midi (le soir aussi, je pense), la salle est petite, ou alors rejoignez le nouveau restaurant ouvert juste à côté, place Charles VII.

Poitiers, enseigne, 09, restaurant rue de la Regratterie Un bistrot plein d’arnaque à l’entrée de la rue de la Regratterie (il doit encore être sur la place du marché, euh, plutôt du Général-de-Gaulle), près de la façade de Notre-Dame-la-Grande. On ne voit jamais les mêmes serveur, et contrairement à ce que laisse à penser l’enseigne, vous n’y mangerez pas de la cuisine au feu de bois mais des tajines réchauffés.

Poitiers, enseigne, 10, jasmin et citronelle rue Gambetta Rue Gambetta, au fond d’une petite ruelle se trouve un charmant et minuscule salon de thé, avec de délicieux scones le samedi à l’heure du goûter… Attention, il y a très peu de tables…

Poitiers, enseigne, 11, des enseignes de bistrot Je termine par un montage des enseignes de bistrots et restaurants les plus fréquentes, payées par les brasseurs et producteurs de bière (sauf une marque de café)… J’ai hésité à flouter, pas de publicité sur mon blog… Et puis j’ai laissé, mais attention, à boire avec modération!

L’enseigne du coq à Poitiers

Poitiers, l'enseigne du coq, vue sur l'angle de la maison Je vous ai déjà montré plusieurs enseignes des 15e et 16e siècles au fil des rues de Poitiers:

Il y avait encore une enseigne avec un pélican dans son nid avec ses trois petits, très intéressante car elle porte une inscription et une date (« AV PELICV ANA / MAY 1638 »). Il s’agit de l’enseigne de l’imprimerie des Marnes, installés là dès le début du 16e siècle, l’enseigne ayant été posée une grosse centaine d’années plus tard. Elle se trouvait rue du marché et est maintenant à l’abri au musée Sainte-Croix.

Toutes ces enseignes sont protégées au titre des monuments historiques.

Je vous montre aujourd’hui le coq qui se trouve à l’angle de la rue Pascal Le Coq et de la rue de la cathédrale.

Poitiers, l'enseigne du coq, partie gauche Voici la partie gauche…

Poitiers, l'enseigne du coq, partie droite …et la partie droite. Bon, il est beaucoup moins sympa que les autres enseignes, surtout avec la tête qui manque…

L’enseigne Au Phénix à Poitiers

Poitiers, l'enseigne au phénix sur la façade de la maison Je vous ai déjà montré plusieurs enseignes des 16e et 17e siècles à Poitiers :
– rue du Colonel-Denfert, l’enseigne du noyer inversé, du 16e siècle, avec un retour sur le conte de tord chêne,

– rue de la Cathédrale, l’enseigne du coq

– rue Rabelais, l’enseigne au phénix (16e siècle)

– et l’enseigne au Mouton rue Carnot, provenant d’un hôtel de voyageurs du 17e siècle.

Aujourd’hui, je vous emmène au 42, rue Rabelais. La maison a été très remaniée, le linteau de la porte de la maison voisine, avec son chanfrein (bord rabattu) et le petit jour couvent d’un arc en accolade, semblent aussi avoir été déplacés, mais forment un ensemble d’indices pour une datation du 16e siècle.

Poitiers, l'enseigne au phénix, détail L’enseigne, protégée au titre des monuments historiques depuis 1956, représente un phénix, animal mythique dont je vous ai parlé à propos de celui représenté au 13e siècle sur un écoinçon de la cathédrale (à revoir ici). Le phénix, qui existe dans la quasi totalité des mythologies, est un oiseau qui se brûle les ailes et symbolise la renaissance et le renouvellement, les cycles de la mort et la résurrection. Sur cette enseigne, il regarde le soleil situé dans l’angle en haut à gauche de la pierre sculptée. Ses plumes sont représentées assez bizarrement et rappellent un dessin de feuilles.

Poitiers, retour sur deux articles…

l'enseigne du noyer inversé à PoitiersPour les fidèles lecteurs, vous devez vous souvenir de cette enseigne avec un homme barbu, nu, assis, tenant un noyer à l’envers, les pieds dépassant de la frondaison, sinon, petit rappel par là… J’avais alors eu pas mal de commentaires (pour un article sur Poitiers…), dont celui-ci de Michel Vallière, un ethnologue que vous pouvez retrouver aussi sur Belvert. L’ethnoblogue  » cultures et territoires « . Voici son commentaire :  » Nu et barbu, j’y vois le thème de l’homme sauvage (wild man). Plus particulièrement quelque héros du type Tord-chêne du conte de Jean-de-l’Ours… Un homme très fort qui d’un revers de main arrache un arbre pour faire un lien à son fagot. Peut-être aussi l’illustration d’un conte de mensonge où un Homme fort (Strong man), arrache seul un arbre pour en cueillir les fruits : ici les noix. Si quelqu’un est intéressé, je peux communiquer les N° d’index des contes correspondants dans la Classification internationale des contes… Pures hypothèses fondées sur les traditions orales régionales « . Contrairement à ma promesse, je n’ai pas eu le temps d’approfondir la question, mais partage avec vous cette réflexion et vous ai trouvé deux versions de Tord-Chêne, la première tirée des contes en pays narbonnais (vers le milieu de la page), qui reprend la transcription de Jacqueline MIRANDE sans Contes et légendes de Provence (Nathan, 1984), la seconde dans la transcription de Gérard de Nerval (publié dans Chansons et Légendes du Valois en 1854, en appendice à Sylvie).

Façade de l'hôtel du prieuré d'Aquitaine à Poitiers, vue générale Maintenant, voici une nouvelle photo de l’hôtel du grand prieuré d’Aquitaine. Par rapport à la précédente (prise en août 2008), vous voyez la nouvelle vitrine, hideuse, et pouvez donc voir que tous les Architectes des bâtiments de France (qui a nécessairement donné son avis, nous sommes sur un bâtiment protégé au titre des monuments historiques et en plus en secteur sauvegardé) ne sont pas des empêcheurs de peindre ses volets comme on veut… Ici, je trouve quand même qu’il aurait dû réagir, même si, d’accord, ce décor hideux est collé sur les vitres et réversible (il peut être enlevé facilement, pourquoi ne pas l’exiger dès maintenant?).

Façade de l'hôtel du prieuré d'Aquitaine à Poitiers, détail du hautJe vous avais promis des éclaircissements de vocabulaire, mais je vous montre d’abord le haut de la façade, en entier cette fois, vous pouvez ainsi voir les Tau (T majuscules) et les fleurettes… (ne fuyez pas, la photo avec les légendes est juste en-dessous) sur les métopes qui alternent avec les triglyphes… de l’entablement, ouf!

Façade de l'hôtel du prieuré d'Aquitaine à Poitiers, détial de la partie haute avec légende triglyphe, métope, entablement, corniche

Le triglyphe est le petit carré de pierre en relief avec trois baguettes verticales. La métope (que vous retrouvez aussi entre certains modillons modernes comme ici ou romans ailleurs) est le panneau de remplissage entre deux triglyphes ou deux modillons donc, et peut être décorée. L’entablement est la partie située entre la fenêtre et sous la corniche. ici, entre les deux, il y a une petite frise de grecque, ce motif que vous voyez sur la photo et qui forme des méandres. Mais les brodeuses connaissent, ce motif est souvent utilisé pour des bordures.

Façade de l'hôtel du prieuré d'Aquitaine à Poitiers, détail du bossageEnfin, je vous avais parlé de bossage, cette mise en relief des pierres qui forment le mur. Voici de plus près, vous voyez bien la surface de la pierre et le creusement au niveau des joints pour donner cet effet de relief.

L’enseigne du noyer inversé à Poitiers

Maison avec l'enseigne du noyer inversé à Poitiers Je n’ai pas eu le temps d’aller faire de nouvelles photographies de l’hôtel du grand prieuré d’Aquitaine pour pouvoir détailler les mots compliqués de la semaine dernière, mais je n’ai pas oublié. Du coup, je vous montre une enseigne qui pourrait être un peu plus ancienne que celle du Mouton rue Carnot à Poitiers. Cette fois, nous partons à la jonction de la rue du Colonel-Denfert et de la rue de l’Ancienne-Comédie (je dirais que c’est le 5 rue du Colonel-Denfert, mais c’est peut-être le 1 de la rue de l’Ancienne Comédie?), elle est juste en face de vous si vous remontez la rue des Balances-d’Or, tout juste refaite sans trottoir, dans une préfiguration de ce que seront les rues après l’opération Poitiers cœur d’agglomération.

l'enseigne du noyer inversé à Poitiers Voici le détail de l’enseigne, qui pourrait dater du 16e siècle, dite enseigne du noyer inversé. Je n’ai pas trouvé à quoi elle correspondait… Sur la droite, un homme barbu et moustachu, apparemment torse-nu, sourit en soutenant un arbre retourné à l’envers, racines vers le haut. Tout le monde le désigne comme un noyer, avec ses grosses noix.

l'enseigne du noyer inversé à Poitiers, marquage de la position des piedsIl est en position assise, vous pouvez voir ses pieds sortir du feuillage, et ses jambes derrière les branches. Pour mieux comprendre ce chêne, je vous invite à lire les commentaires ci-dessous et l’article complémentaire sur le conte de Tord chêne.

Je vous ai déjà montré plusieurs enseignes des 16e et 17e siècles à Poitiers :
– rue du Colonel-Denfert, l’enseigne du noyer inversé, du 16e siècle, avec un retour sur le conte de tord chêne,

– rue de la Cathédrale, l’enseigne du coq

– rue Rabelais, l’enseigne au phénix (16e siècle)

– et l’enseigne au Mouton rue Carnot, provenant d’un hôtel de voyageurs du 17e siècle.

Un mouton rue Carnot à Poitiers (enseigne)

L'enseigne au mouton, 61 rue Carnot à Poitiers

Beaucoup de passants s’interrogent sur ce mouton inclus dans une façade d’un immeuble sans caractère au 61 rue Carnot à Poitiers. Ce mouton est rigolo d’ailleurs, il tient entre ses pattes avant un animal à longue queue qui ressemble à un rat. Il s’agit en fait de l’enseigne Au mouton, un ancien hôtel de voyageurs du 17e siècle qui a été détruit… Hôtel de voyageurs? Ce genre d’hôtel que vous appelez un hôtel en langage courant, en langage de chercheur de l’inventaire, l’hôtel est ce que vous appelez un hôtel particulier. Pas simple… Le plus surprenant, c’est que du coup, l’immeuble est protégé (inscrit) au titre des monuments historiques par arrêté du 30 août 1956. Même si l’arrêté dit l’enseigne Au Mouton en pierre datant du 17e siècle se trouvant au-dessus de la porte (cad. I 485), je trouve cette protection étrange, en jargon, nous ne pouvons pas dire qu’il s’agit d’un immeuble par destination, vu que cette enseigne a déjà été déplacée… Une protection au titre des objets mobiliers serait probablement plus logique. Mais bon, tant pis pour les copropriétaires de cet immeuble, ils ont une servitude supplémentaire… Et aussi tant pis pour ceux du 42 rue Rabelais, un autre arrêté du même jour (30 août 1956) a protégé l’enseigne Au Phénix en pierre datant du 16e siècle se trouvant au-dessus de la porte sur rue (cad. I 781)… je vous la montrerai un jour, promis.

La galerie Hilaria à Poitiers Sinon, le 61 rue Carnot est juste à côté de la galerie Hilaria, que je vous avais montrée très sale il y a quelques mois, elle est maintenant tenue au jour le jour par un artiste qui l’a soigneusement aménagée et redynamisée.

Je vous ai déjà montré plusieurs enseignes des 16e et 17e siècles à Poitiers :
– rue du Colonel-Denfert, l’enseigne du noyer inversé, du 16e siècle, avec un retour sur le conte de tord chêne,

– rue de la Cathédrale, l’enseigne du coq

– rue Rabelais, l’enseigne au phénix (16e siècle)

– et l’enseigne au Mouton rue Carnot, provenant d’un hôtel de voyageurs du 17e siècle.