Archives par étiquette : aborigène

Tueur d’aborigènes de Philip McLaren

Couverture de Tueur d'aborigènes de Philip McLaren Un livre prêté il y a quelques mois déjà par par Emmanuelle… il faut que je lui rende le livre!

Le livre : Tueur d’aborigènes, de Philip McLaren, traduit de l’anglais (Australie) par François Thomazeau, collection Folio Policier, éditions Gallimard, 2005 (édition originale en 2003 chez L’Ecailler du Sud), 259 pages, ISBN 978-2070314256.

L’histoire : sans doute dans les années 2000, près de la gare de Redfern à Sydney en Australie. L’État australien vient de créer au sein de la brigade criminelle une « brigade aborigène », constituée de deux personnes, Gary et Lisa. Pour leur première enquête, ils sont chargés de résoudre le meurtre d’un couple aborigène. Ils s’orientent très vite sur un tueur en série qui ne tuait jusqu’à présent que des jeunes femmes aborigènes, retrouvées parmi les dossiers de crimes non résolus. Jusqu’au jour où il tue une blanche… Nos deux aborigènes resteront-ils saisis de l’affaire et réussiront-ils à la résoudre?

Mon avis : un polar qui est surtout un prétexte pour faire connaître le triste sort de la population aborigène. Lisa a été arrachée à sa mère à l’âge de cinq ans pour être placée dans une institution religieuse… où elle sera entre autre victime d’un pédophile. Le taux de décès des aborigènes en prison est très supérieur à celui des autres prisonniers. Un portrait des relations entre les colonisateurs blancs et la population indigène hélas pas si éloigné de celui dressé il y a des dizaines d’années par Upfield et son inspecteur Bonaparte (à lire en 10/18). Côté polar et écriture, le livre alterne le point de vue des policiers et celui du tueur. A découvrir!

Une ceinture de feuilles de Patrick White

Couverture de la ceinture de feuilles de White pioche-en-bib.jpgJe poursuis ma lecture des livres des prix Nobel de littérature (regroupés par auteur sur cette page) avec Patrick White, prix Nobel de littérature en 1973, écrivain australien (1912-1990). Je l’ai fait sortir de la réserve de la médiathèque, il n’avait pas dû sortir depuis un moment…

Le livre : La ceinture de feuille de Patrick White, traduit de l’anglais par Jean Lambert, collection Le monde entier, éditions de Gallimard, 1981, 427 pages.

L’histoire : en Tasmanie (une île au large de l’Australie) en mai 1936. Un couple, M. et Mme Roxburgh, se prépare à rejoindre la Grande-Bretagne après avoir rendu visite pendant quelques mois au frère de M. Roxburgh, exilé après avoir commis une escroquerie ou quelque chose comme ça en Angleterre. M. Roxburgh, bien que perpétuellement souffrant, a décidé d’aller le voir, malgré le péril du voyage. Il attend maintenant avec impatience le départ du bateau. Sa femme, beaucoup plus jeune que lui, se rappelle son enfance dans une ferme, de la rencontre avec son futur mari, venu se requinquer à la campagne, puis son mariage et son éducation « au monde » par sa belle-mère. Le bateau part enfin… mais quelques jours plus tard, c’est le nauffrage, l’errance dans les deux chaloupes, un arrêt sur un récif, la reprise de la mer pendant des jours et des jours, et enfin la terre… Mais à peine arrivés, un groupe d’indigènes arrive. Un membre de l’équipage sort un fusil, tue l’un d’eux… et c’est le massacre, le capitaine et M. Roxburgh sont tués, sa femme est épargnée… mais transformée en esclave. Très vite, elle s’aperçoit que ses compagnons de route… ont été mangés par la tribu. S’en sortira-t-elle, avec pour seul bagage une ceinture de feuilles qu’elle s’est fabriqué et à laquelle elle a attaché son alliance?

Mon avis : un portrait très fort de cette femme, Helen Roxburgh. Je trouve le portrait de la tribu aborigène très péjoratif et plein de préjugés, mais j’ai dévoré ce gros livre un peu comme un livre d’aventures, type de roman que je n’avais pas lu depuis longtemps.

logo tour du monde en lecture Ce livre entre dans le cadre du défi du tour du monde des livres, organisé par Livresque, au titre de l’Australie, en complément de Le dernier rêve de la colombe Diamant, d’Adrian Hyland.

Logo du challenge ABC critique de BabelioCe livre constitue aussi la lettre W du Challenge ABC de Babelio. Il ne me manque plus que des auteurs en E, U et Y, lettres pour lesquelles j’ai choisi Odysséas Elýtis, Sigrid Undset et Marguerite Yourcenar.