Depuis quelques semaines, chaque jeudi après-midi (quand je ne me trompe pas de date de publication…), je vous emmène à Chaumont-sur-Loire. Je vous rappelle que j’y suis allée avec Jardin zen le vendredi 11 juin 2010. Aujourd’hui, je vous emmène des jardins que j’ai moins aimés… mais c’est un avis très personnel, à la date de la visite (les jardins évoluent dans le temps), et pour le premier que je vous montre, il semble aussi y avoir, d’après les photographies que j’ai vues, des jeux de lumière sympathiques la nuit.
Je commence donc par Hommage à Lady Day, le jardin n° 2 conçu par Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen. Il fait référence au festival de jazz « Body and Soul », en écho à la chanteuse Billie Holiday. À l’entrée du jardin, une pergola avec des canapés Chesterfield…
Au fond, un piano noir surmonté d’un micro et entre les deux, des plantes un peu fouillis… une prairie fleurie (enfin, elle n’avait pas trop aimé l’orage de la veille au soir)… Et la présence des pavots « en allusion à l’addiction de l’artiste », dixit la présentation officielle du jardin, me semble un peu douteuse… même si certains étaient très jolis. Vous pouvez retrouver les concepteurs sur le site de leur cabinet d’architecture ou encore ici (pour le premier, j’ai mis le lien vers les pages en anglais, le second est apparemment seulement en néerlandais).
Je poursuis avec le premier jardin du festival 2010, Métempsycose [sic], conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud. Il est sensé « évoque[r] l’âme des disparus et travaille[r] l’idée de la réincarnation »…
Un écho aux oiseaux qui fréquentent le jardin et qui seraient l’âme des morts, dont les images sont collées sur ces sortes de petits nichoirs. Je préfère de beaucoup le jardin qui chante (le n° 18, que je vous montrerai un autre jour) sur ce thème…
Après les premiers jardins, je vous emmène dans le dernier, le n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud Le Creff, à retrouver ici.
L’entrée avec son mur de bambous façon refuge à insectes m’avait bien plu… c’est un sujet dont je vous ai déjà parlé. Ils permettent aussi de découvrir le jardin par les trous…
Mais je dois être obtuse, je n’ai rien rien compris à ce plan incliné,
… avec ses grosses boules de bois
… progressivement colonisées en bas par la végétation.
Si vous souhaitez déjà faire un tour, je vous conseille d’aller sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire, vous y trouverez toutes les informations pratiques et une description de chaque jardin du concours 2010, sur le thème Jardins corps et âmes.
Pour retrouver les articles de 2010 / Jardins corps et âmes :
- un premier aperçu
- le premier jardin, Métempsycose , conçu par Timothée Blancpain et Philippe Caillaud
- le deuxième jardin, Hommage à Lady Day, Anne Zaragoza, Jasper Springeling, Berno Strootman et Matthijs Willemsen
- le troisième jardin, Ma terre, mater, conçu par Olivier Hostiou, ingénieur paysagiste, Marie Forêt et Laurent Weiss
- le jardin 4, Signes de vie, conçu par Flavio Pollano et Maurice Kanah
- le jardin 4 bis, Le Labyrinthe de la Mémoire, de Anne et Patrick Poirier
- le jardin n° 5, Jardi-nez, conçu par Guylaine Piketty et Sylvie Polo, pas chroniqué
- le jardin n° 6, le carré des simples, une alchimie du corps à l’âme ?, conçu par Jean-Claude Charlet, Anne Ribes, Elaine Jarvis et Cécile Halley des Fontaines.
- le jardin 7, jardin de la terre gaste, conçu par Jean-Pierre et Tangi Le Dantec Le Dantec, avec l’aide de Julien Fleischl
- le jardin 8, Rêverie dans la nature, conçu par Francesca Fornasari et Elisabetta Fermani
- le jardin 9, rêve de Pantagruel, conçu par Carlotta Montefoschi, Niccolo Cau, Elsa Pandozi, Maria Cecilia Villanis Ziani, Nelda Tripicchio et Ricardo Walker Campos
- le jardin 10, Un divan au jardin, conçu par Emeline Escats, Raphaël Beuchot, Fanny Perrot, Camille Picot et Leila Si Moussa
- le jardin 11, Philocephalus Hortus, conçu par François Laborie, Jérôme Fortin, Sibila Jaksic, Alain Cousseran, Philippe Borderieux, Patrick Latour et Alain Weiss
- le jardin 12, Hortithérapie sensorielle, conçu par Stefano Marinaz, Francesca Vacirca et Daniela Tonegatti
- le jardin 13, L’arbre à prières, conçu par le collectif First republik
- le jardin14, Contactez-moi, conçu par Loic Nys, Sébastien Roussel, Cécile Larcher et Sébastien Migné
- le jardin15, Cupidon s’en fout, conçu par Didier Courant, Phillip Robert, Gilles Pujol, Ronan Séné et Yann Bruneau
- le jardin 16, Bon thé bon genre, conçu par PiP Partnership – George Richardson et Jules Arthur
- le jardin 17, Dix pieds sous terre, conçu par Tony Balmé, Ingrid Saumur, David Fabien, Franck Boulanger et Fabrice Ramalinghom,
- le jardin 18, Le jardin qui chante, conçu par Rosalie Zeile et Amalia Besada
- le jardin 19, jardin de la terre gaste, conçu par Christophe Marchalot et Félicia Fortuna
- le jardin 19bis, Main dans la main, conçu par aroline Bourgeois, Virginie Brana, Marie Carayon, Annabelle Guehria, Nicolas Houdin, Christophe Lemoing, Cécile Mercat, Marcos Sampaio et Marie-France Taudière
- le jardin 20, Le vilain petit jardin de Jean-Michel Vilain, conçu par Arno Denis, Pauline Robiliard et Xavier Coquelet
- le jardin 21, calligrâme, conçu par Hélène Le Merdy, Michaël Ripoche, Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura
- le jardin 22, Des racines du corps à la bulle de l’âme, conçu Géraldine Gerin-Bougrain, Caroline Foulonneau et Julie Colin
- le jardin 23, Igloolik ultima, conçu par Julien Lachal, Julie Bernard et Agathe Faure
- le jardin n° 24, Le creux de la main, conçu par Juliette Berny, Fanny Cassat et Renaud
Le Creff - le vallon des brumes
- les oeuvres de Anne et Patrick Poirier
- les oeuvres de Marc Deneyer, Patrick Blanc, Benoît Mangin et Marion Laval-Jeantet
- les oeuvres de François Méchain, Rainer Gross, Erik Borja et Simon Crouzet
- les oeuvres de Bob Verschueren, Karine Bonneval, Marie-Jésus Diaz
- les oeuvres de Marie Denis
- Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel, qui a été complété depuis l’année dernière.
- et les liens vers les articles des années précédentes
Faut-il forcément chercher à comprendre… même si je suppose qu’il y a derrière tout cela une longue réflexion des artistes-jardiniers ? Ou aimer, ou ne pas aimer, juste parce qu’on le ressent comme ça…
Le ressenti pour ceux-ci, c’est bof! Les réflexions, ce sont celles des auteurs sur le site du festival… Parfois très surprenant! Et puis, ces jardins évoluent dans le temps, peut-être que qq semaines avant ou après, ils m’auraient mieux plu! En attendant, je profite de cette belle journée presque estivale pour débaucher plus tôt et filer dans le mien, de jardin!
Grâce à toi nous avons bien visité !
ça a l’air agréable!
heureusement que tu rappelles que je t’accompagnais ,parce que au niveau reportage ,j’ai fait le trou ….. ..j’ai honte …
tu as bien fait d’aller te ressourcer au jardin ,il faisait tellement beau ….
j’ai passé la journée dans le mien ,en taille de haie et brf ….
les chantiers sont en stand-by et j’ai décidé que cela n’avait pas d’importance ,tant qu’il fera bon ,je travaille au jardin
bizzzzzzzzzz
Tu sais, j’ai écris toute la série de Chaumont juste après notre retour… Je ne fais que mettre à jour les liens de temps en temps… Bonne soirée!
Merci Véro pour ce beau partage tout l’été, grâce à toi j’ai un peu oublié que j’aurai aimé y retourner …
Gros bisous et bon vendredi.
Encore une dizaine d’articles et la série sera terminée! J’ai réservé mon préféré pour la fin!
c’est tout ce que j’aime , cette réalisation mur bambou et ce plan inclinée, pour moi c’est vraiment une réalisation qui a sa place, dans mon futur parc botanique, enfi en rêve …………
bonne soirée
jeff
Ce plan incliné qui nous a donné tant de peine à réaliser…et tant de joie en même temps à le voir enfin terminé ! Peut être un peu trop schisteux à votre gout ? J’avoue, les bouboules d’helixine sont un peu ratées (et ratatinées) et peu de gens ont pris la peine de saluer les écrevisses du bassin. Mais j’avais bien aimé ce jardin, très conceptuel, mais pourtant esthétique, non ?
Désolée de ne pas l’avoir trop aimé… J’avais trouvé ce jardin trop minéral, ce que j’aime à Chaumont, c’est découvrir des associations de plantes ou des plantes que l’on ne voit pas ailleurs (cette année par exemple, les sollanacées avec des piquants sur les tiges et les feuilles, dans le jardin de la belle au bois dormant). Je ne me souviens pas eds écrvisses, mais Chaumont est riche en biodiversité, insectes en tout genre, grenouilles et autres batraciens… Boen cordialement, et merci pour votre visite!
Billie Holliday, facile…. et un peu court, le suivant pas top et les dernières photos valaient la peine qu’on aille au bout de l’article. Le meilleur est donc passé.
Non, il y en a encore que j’aime, et mon préféré est pouur le dernier article sur Chaumont! Il reste une bonne dizaine d’articles…
Les photos de ces jardins nous entraînent dans l’imaginaire…
j’aime assez les grosses boules recouvertes de mousse (?)