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Journées du patrimoine, abbaye de Saint-Amant-de-Boixe (Charente)

Façade de l'glise abbatiale de Saint-Amant-de-Boixe

J’en rentre juste : l’espace d’architecture romane de Saint-Amant-de-Boixe en Charente, à quelques kilomètres au sud de Mansle et donc à une quinzaine de kilomètres au nord d’Angoulême, a été inauguré en grande pompe ce soir, avec tout ce qui compte en Poitou-Charentes en matière de patrimoine, de restauration, de politiques… à l’exception des représentants de l’État, retenus par la période de réserve des élections sénatoriales qui auront lieu dimanche.

L’abbaye de Saint-Amant-de-Boixe fait partie de la première liste d’édifices protégés comme monuments historiques, en 1840, sous la commission de Mérimée. L’église est un bel exemple d’architecture romane, remaniée ensuite à de multiples époques (sur la deuxième photographie, la sculpture à gauche est authentique, à droite, il s’agit d’une copie voire d’une réinterprétation).
Abbaye de Saint-Amant-de-Boixe, façade, protail, piédroit droit, chapiteaux sculptés des colonnettes internes Le cloître et les bâtiments abbatiaux ont été restaurés surtout depuis ces 40 dernières années. L’église a encore besoin de travaux et son chœur est fermé pour raison de sécurité. Le centre qui vient d’être ouvert présente aussi bien l’évolution de l’édifice que celle de la vie monachisme en Charente et au-delà au Moyen-Âge. Attention, pendant les journées du patrimoine, ce ne sera pas gratuit mais entrée à tarif réduit (2,5 €) pour tous, ce qui est un peu contre le principe des journées du patrimoine, c’est vraiment dommage. Mais admirez aussi les créations des enfants des écoles réalisées dans le cadre du monument du mois, et exposées dans le cellier, sur une réinterprétation des monstres… Il y a vraiment de petits chefs-d’œuvre…

Pour aller plus loin sur Saint-Amant-de-Boixe, je suis assez embêtée. Parmi les ressources, il y a le site personnel d’Anaël Vignet, une des chevilles ouvrières de la création de ce centre, et en particulier de nombreuses photographies par ce lien direct. Il y a aussi le site officiel en grande partie tiré de ce site personnel, mais tellement mal monté qu’il n’y a pas de balise de métadonnées et ce site est donc très mal référencé par les moteurs de recherche. Sinon, le site de l’association Via patrimoine, qui gère la pays d’art et d’histoire d’Angoulême et de l’Angoumois et aussi ce centre d’interprétation, n’est absolument pas mis à jour, pas plus que le site du canton de Saint-Amant-de-Boixe, qui annonce les journées du patrimoine pour les samedi 16 et dimanche 17 septembre… donc il y a trois ans je pense ! Enfin, il y a une vue du relevé de la façade par Paul Abadie dans l’album sur le patrimoine roman du site du service régional de l’inventaire de Poitou-Charentes, en position 26r.

Dragons pictons

Graph sous le pont de chemin de fer, Poitiers, 30 août 2008 Plusieurs d’entre vous m’ont fait remarqué que je parle des lieux que je visite, mais pas de Poitiers, où je vis. Ce n’est pas tout à fait vrai : je vous ai montré la copie de la statue de la Liberté et parlé de l’exposition Davide Balula qui se termine bientôt au Confort Moderne. Mais pour répondre à votre attente, vous trouverez désormais chaque dimanche à midi un article sur Poitiers. Pas question de visite conventionnelle, mais d’impression, de petits détails, etc.

Je commence pour vous tous, mais aussi pour surprendre les amateurs et amatrices de dragon, et plus particulièrement Zazimuth, Cath / Cathdragon et Faby /Fil de dragon… La première image, je ne suis pas sûre que l’animal à gauche soit vraiment un dragon (je suis même sûre que non), mais c’est un très joli graph qui est actuellement sur la pile centrale du pont de chemin de fer près de mon jardin. Si quelqu’un en connaît l’auteur, je l’ajouterai ici.

Graph sous le pont de chemin de fer, détail de la bête verte, Poitiers, 30 août 2008 Je n’aime pas les tags, mais les graphs comme celui-ci, sur des piles de pont ou les murs autorisés de Poitiers me plaisent parfois beaucoup.

Le dragon le plus célèbre de Poitiers est la Grand’Goule. Nous avons ici une sainte saurochtone… J’adore ce mot ! Plus simplement, sainte Radegonde a chassé le dragon de cette bonne ville. Une effigie de ce dragon était promené à travers les rues pour la procession des Rogations (trois jours avant l’Ascension). Puis en 1677, elle a été réalisée sur commande en bois (57 x 17,5 x 70 cm) par le maître-sculpteur Jean Gargot. Elle est aujourd’hui conservée au musée Sainte-Croix. Pour respecter les droits à l’image, je vous invite à aller voir sur le site du musée la page qui lui est consacrée ou à charger le dossier qui figure sur les fiches de la salle où elle est présentée. Mais il était avant dans l’ancien musée dans l’hôtel de ville. Pour les plus curieux, vous pouvez aussi lire un article très sérieux de Paul Verdier paru dans le Bulletin de la Société de Mythologie Française en 1992 et reproduit à cette adresse. Et pour les plus joueurs, vous pouvez acheter à la boutique du musée une maquette à monter en carton ou des carnets à dessin avec sa reproduction. Le site officiel de la ville a quant à elle classé la Grand’Goule dans la mythologie et l’office de tourisme… tout simplement elle parmi les personnages célèbres !

Stalles de la cathédrale de Poitiers, un lion terrasse un dragon Stalles de la cathédrale de Poitiers, deux dragons dos à dos Mais des dragons se cachent aussi dans la cathédrale (je vous reparlerai une autre fois de la cathédrale). Où ? Pas loin de griffons, de personnages, d’un coq, de scènes bibliques… Toujours pas d’idée ? Ne trichez pas avec les info-bulles des images… Ils sont sur les plus vieilles stalles conservées en France. Le lion terrassant le dragon est sur la rangée sud, le deuxième en partant de l’est (à gauche donc si vous faites face aux stalles sud). Les deux dragons affrontés sont sur les stalles nord, le deuxième en partant de l’est.

L’article est déjà long, je vous montrerai une prochaine fois saint Michel terrassant le dragon sur le mur de l’église Saint-Hilaire.

Je vous montrerai aussi bien sûr l’église Sainte-Radegonde… (voir ici par exemple le chapiteau avec Daniel dans la Fosse aux lions et la Tentation d’Adam et Ève) et toutes les autres de la ville, les parcs, les jardins, les chemins, les petites rues, les quartiers modernes, les édifices publics, des statues, il y a de quoi tenir un bon moment !

Un marque-page spécial

Le marque-page dragon Il y a une quinzaine de jours, j’avais repéré un marque-page carré sur le blog de Muriel, qui organise le mini SAL bonbons. Elle l’avait reçu d’Isa, sa NSP scrap mais elle n’a pas précisé son blog…
Le marque-page dragon en situation sur un livre
Je m’en suis inspirée pour monter le dragon pour Cath / Cathdragon, qui a publié il y a quelques jours le 750e commentaire sur mon blog.

J’ai fait un petit montage de la broderie de dragon (grille sur le blog Le fil de dragon, réalisée pour une autre copine, Zazimuth) avec de la cartonnette et du du papier recyclé maison blanc. Oui, encore ce papier, il faut bien que je l’utilise ! Le résultat me plaît bien, je retiens la technique pour en faire d’autres de ce type à l’avenir. Je vous mets une photo en situation, sur un livre. Ça permet de bien garder la page, même si le livre ne ferme pas (trop épais).

J’ai ajouté au paquet un livre pour enfant trouvé chez un bouqiniste, Les douze secrets du sorcier, de Steve Jackson et Stephen Lavis, chez Gallimard (1986) et mis le marque-page à la page concernée par un dragon… Cath Dragon a fait mardi un super compte-rendu de ce livre, alors, je vous invite à aller lire son article. Et merci à elle pour son envoi de vieilles chemises de couleur… qui finiront bientôt en papier recyclé… de couleur !

J’ai ré-utiliser cette forme pour un marque-page avec une orchidée.

Un dragon brodé

Broderie avec un dragon Non, je ne me suis pas convertie aux dragons, mais je voulais faire plaisir à Cath / Cathdragon, qui a publié il y a quelques jours le 750e commentaire sur mon blog. J’ai trouvé la grille sur le blog Le fil de dragon, qui avait réalisé cette grille pour une autre copine, Zazimuth. Je l’ai brodé en rouge vif sur une toile de coton bleu clair, que j’ai ensuite thermocollé pour en faire… Surprise, je vous le montrerai un autre jour !