Hasard des lectures… Alors que je venais de terminer L’embellie de Auđur Ava Ólafsdóttir, Étranges rivages, réservé depuis plusieurs semaines, est arrivé sur mon compte à la médiathèque. De Arnaldur Indridason, j’ai déjà lu La voix, la Cité des jarres, La femme en vert, L’homme du lac, Hiver arctique, Hypothermie.
Le livre : Hypothermie de Arnaldur Indridason, traduit de l’islandais par Eric Boury, collection « Noir », éditions Métailié, 2013, 300 pages, ISBN 978-2-86424-901-6.
L’histoire : de nos jours en Islande, dans la région des fjords de l’est, à Eskifjördur, par un temps d’automne. Le commissaire Erlendur est revenu dans la maison de son enfance, abandonnée depuis le départ de sa famille pour Reykjavík quand il était enfant. Il y revient régulièrement, discrètement, à la recherche de son terrible passé: parti sur la lande avec son père et son petit frère Bergur, ils avaient été surpris par un terrible blizzard, le père avait pu rentrer par ses propres moyens, Erlendur avait fini par être retrouvé en hypothermie, mais pas son petit frère dont il avait fini par lâcher la main. A l’occasion d’une des ses promenades sur la lande, un chasseur lui raconte une autre histoire qu’il avait aussi entendu quand il était petit: en janvier 1942, tout un groupe de soldats britanniques s’était égaré dans les mêmes conditions, certains avaient survécu, d’autres pas. La même nuit, une jeune femme, Matthildur, avait disparu mais son corps n’a jamais été retrouvé. Plus de 60 ans plus tard, Erlendur va tenter de reconstituer ce qui s’est passé ce jour là…
Mon avis : comme dans L’embellie de Auđur Ava Ólafsdóttir, il y a des grands travaux, de la pluie (et des tenues avec des pantalons étanches), et même quelques flocons, dans un paysage hostile… La perte du petit frère et l’attrait pour les disparitions sur la lande sont toujours en toile de fond de la série d’enquêtes du commissaire Erlendur. Cette fois, l’ensemble du livre est consacré au sujet de la perte, de la quête, du remord, du deuil impossible en l’absence de corps. Une enquête auprès d’octogénaires en toile de fond, mais c’est surtout la dure vie islandaise, entre la lande, le blizzard et les tempêtes qui mettent les pêcheurs à rude épreuve, qui est au cœur du roman, sans oublier les modifications récentes du pays (construction d’un barrage, d’une usine d’aluminium) qui défigurent les paysages. J’ai beaucoup aimé!
je l’ai lu….je compte mettre prochainement un article sur un autre de ses bouquins que j’ai trouvé remarquablement conçu, c’est juste que je cherche comment ne parler sans rien dire…vu que c’est un polar…alors je ne sais pas encore comment je vais mentionner s ans en parler ce qui fait l ‘intérêt du livre…Fiston est à Poitiers,il fait apparemment un sale temps…remarque, ici aussi^^
Je vais voir si il y est aussi, j’adore cet auteur de polars !!!
Merci à toi, gros bisous, je commence » L’embellie » …
j’ai lu plusieurs romans de lui, mais en ce moment je préfère d’autres lectures, même si j’aime plutôt bien ce personnage récurrent…
ccou ! !trop triste …….mais il a l’air d’etre bien quand meme !!! bisous doux