Hypothermie de Arnaldur Indridason

Couverture de Hypothermie de Indridason pioche-en-bib.jpgJ’ai mis du temps à récupérer ce livre, réservé depuis longtemps à la médiathèque… mais j’étais loin dans la liste.

Le livre : Hypothermie de Arnaldur Indridason, traduit de l’islandais par Eric Boury, éditions Métailié, « Noir », 2010, 296 pages, ISBN 978-2-86424-723-4.

L’histoire : au bord du lac de Thingvellir, aujourd’hui. Alors qu’une femme vient passer le week-end pour décompresser dans un chalet d’été, elle y découvre son amie Maria pendue. Le légiste conclut au suicide, mais quelque chose fait tiquer le commissaire Erlendur. Comme la période est creuse, il va mener une enquête sur le mari, Baldvin, et rouvrir en parallèle des histoires anciennes de disparition, tout en continuant à s’interroger sur la disparition de son frère dans la lande quand ils étaient petits (histoire récurrente de romans en romans). Maria avait elle-même assisté quand elle était enfant à la noyade accidentelle (mais l’était-elle?) de son père ? Quel rôle a joué l’histoire fusionnelle avec sa mère, qui s’était immiscée jusque dans son couple ? Au décès de celle-ci, elle a sombré dans la dépression, voulu entrer en contact avec elle via des médiums… De son côté, Baldvin avait mené, en tant qu’étudiant, une dangereuse expérience sur l’un de leurs camarades. Que s’est-il passé dans ce chalet, et autrefois, avec ces disparitions?

Mon avis : ce n’est pas mon préféré d’Indridason, loin de là. Peut-être à cause de la première scène et son écho personnel ? Ou plutôt l’imbrication improbable des histoires, les relations enlisées du commissaire avec son ex-femme et ses enfants ? Le manque de profondeur et d’analyse sociale qui m’avaient plu dans les tomes précédents ? Une phrase par ci par là sur les désastreux investissements financiers du médecin, sur la spéculation immobilière, sur les superstitions, mais rien de plus… Ah, encore une chose, le correcteur de l’éditeur s’est endormi page 114 (« Elle vous avez » pour avait..).

Du même auteur, je vous ai parlé de La voix ; la Cité des jarres ; La femme en vert ; L’homme du lac ; Hiver arctique ; Étranges rivages.

5 réflexions sur « Hypothermie de Arnaldur Indridason »

  1. flo

    Merci à toi Véro de nous parler de ce très bon auteur de polars. On parle souvent de lui au club et j’ai lu pour l’instant  » La cité des Jarres  » que j’ai bien aimé pour un premier, dans ma pile il y aussi la  » La femme en vert  » …

    Bonne soirée et bonne semaine.

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