Exposition Toulouse – Niel, brut de fouilles

Affiche de l'exposition Toulouse - Niel. Brut de fouilles

Lors de mon dernier séjour à Toulouse, au mois de mai 2012, j’ai pu assister à l’exposition Toulouse – Niel, qui s’inscrit dans une sorte de collection du musée Saint-Raymond, Brut de fouilles, retour sur des fouilles récentes. Je vous ai déjà parlé de ce musée (les gargouilles de la façade antérieure, le musée, les gargouilles de la façade postérieure ; les culots sculptés de la façade antérieure et ceux de la façade postérieure ; des vues anciennes), voici donc la présentation de cette exposition qui se poursuit jusqu’au 11 novembre 2012.

Pour les informations pratiques, voir le site du musée (et n’hésitez pas à télécharger le dossier de presse en bas de leur page, il y a beaucoup de photographie et les textes de la plupart des panneaux de l’exposition).

L’exposition rend compte de la fouille menée d’octobre 2009 à juillet 2011 sur l’ancienne caserne Niel, transformée en ZAC. Il s’agit d’une vaste fouille archéologique préventive, menée sur plus de 20.000 m² et dont l’étude « post-fouilles » (l’étude menée à l’issue de la fouille et qui aboutit à la remise d’un gros rapport final de synthèse) n’est pas achevée… L’opération a été menée par l’opérateur franco-suisse Archéodunum, associé à la société locale Hadès. Ce site a notamment révélé un site majeur lié aux origines gauloises (au IIe siècle avant notre ère) de Toulouse, sur l’une des terrasses de la Garonne, avec des dizaines de mètres-cubes (plus de 90 tonnes) d’amphores… Mais au-delà de cette découverte « volumineuse », le chantier a aussi permis de trouver des traces d’occupation plus anciennes (néolithiques, nécropole à incinération de la transition entre l’âge du Bronze et de l’âge du Fer, vers 950 à 750 avant notre ère) et plus récentes (nécropole romaine).

L’exposition présente à la fois les techniques de fouille et une grande sélection d’objets trouvés… L’éclairage de certaines vitrines nécessitait une petite reprise lors de l’inauguration, mais je suppose que cela a été corrigé…

Pour aller plus loin : voir le catalogue de l’exposition (Magazine Archéothéma, 7 €).

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