The four saisons restaurant de Roméo Castellucci au TAP

Poitiers, le théâtre et auditorium,12, vu depuis la grande passerelle Je poursuis ma saison 2012-2013 au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP avec The Four Saisons Restaurant de Roméo Castellucci. Pour rappel, je n’avais pas pris Sur le concept du visage du fils de Dieu (pas envie de voir un spectacle sur la déchéance d’un vieil homme), voir dans cet article.

Le spectacle : il commence par une immersion sonore au cœur d’un trou noir et une immersion sensorielle dans un final tourbillonnant… Entre deux, dix femmes, après s’être coupé la langue (elles seront déposées par terre et mangées par un chien), jouent une pièce à laquelle je n’ai pas compris grand chose…et que je ne peux donc pas vous raconter!

Mon avis : comment dire? Moins de provocations ici que dans les précédents spectacles que j’ai vus (revoir Hey Girl et Paradis). Cette fois, le haut niveau sonore ayant été signalé à l’avance, j’avais prévu les bouchons d’oreille, mais il y en avait aussi à disposition à l’entrée de la salle, et je n’ai pas eu mal aux oreilles ni de sifflements, contrairement à Etenesh Wassié et le tigre des platanes la saison dernière ou au seul et unique match de volley auquel j’ai assisté. Je n’ai absolument pas vu le rapport avec The Four Saisons Restaurant, ce restaurant new-yorkais où Rothko avait peint un décor qu’il a ensuite enlevé… Je n’ai pas compris le texte, traduit de l’allemand à l’italien (enregistré) puis au français (surtitré en fond de scène), il faudra que j’essaye de trouver La mort d’Empédocle de Hölderlin, un poète romantique allemand. Je n’ai pas compris l’irruption des armes (moins violentes finalement que dans Tout va bien de Alain Buffardlors de la saison 2011-2012. En revanche, lui qui nous habitué à la provocation, cette fois, Roméo Castellucci utilise la nudité de corps nus avec beaucoup de délicatesse et de beauté, dans une longue scène de « re »-naissance (enfin, je l’ai comprise comme ça…). Le final à lui seul vaut les quelques dizaines de minutes centrales de perplexité…

2 réflexions sur « The four saisons restaurant de Roméo Castellucci au TAP »

    1. Véronique D

      Je suis assez d’accord, mais là, difficile de se laisser porter si on ne comprend vraiment rien entre le son parfois très fort, le spectacle (un peu) provocateur… La partie sur la renaissance n’est pas plus claire, mais très esthétique et là, il est possible de se laisser flotter… PS: je serai à Mouchin entre noël et le 31 décembre… qq visites au programme avec mon père, mais peut-être l’occasin de se voir?

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