Je laisse aujourd’hui la parole à Maryse, même si j’ai un peu participé à la phase de « rattrapage », vous verrez dans son texte… La bande seule est l’une des deux que j’ai tricotées.
Couverture pour bébé …ou vicissitudes de tricot
L’idée était de faire une couverture pour bébé à deux pour aller plus vite.
Elle m’avait été commandée pour une naissance prévue en décembre. On était début octobre.
Donc on a choisi trois coloris de laine Phildar pour faire des carrés, l’une d’entre nous tricotait 2 couleurs et l’autre faisait la 3ème et en plus devait coudre l’ensemble. Mais au final il y a eu un hic de taille puisque certains carrés étaient trop grands (la « copine » avait dû avoir des problèmes avec son mètre et je me suis trouvée dans l’impossibilité de continuer). J’avais du mal à me remettre de çà et je regardais le sac à tricot tous les matins sans envie de faire quoi que ce soit.
Désespérée, j’en avais parlé à Véronique, et début décembre, elle a pris les choses en mains. Elle a défait tous les carrés un par un (pas facile avec cette laine style bouclettes) et pendant ce temps, je faisais des petits pelotons. De vraies Pénélope(s)!
Puis on a décidé de tricoter les carrés par bandes, soit 5 bandes de 5 carrés que nous nous sommes partagées à trois, 2 pour Véronique et moi, et une pour une copine de tricot sympa qui s’est proposée de nous aider.
En 4 jours tout était fini et j’ai cousu les bandes sans problème. À temps, car le bébé n’était pas encore né quand j’ai remis la couverture. Ouf! merci à Véronique et Eliane qui m’ont soutenue et aidée pour réaliser ce projet qui au départ devait se passer sans encombre mais qui a connu des vicissitudes … et qui s’est finalement bien terminé.
C’est donc un ouvrage collectif en fait et on a passé de bons moments à travailler ensemble, avec quelques fous rires.
Au final la couverture fait 65×65 cm, elle est douce et moelleuse et j’espère que le bébé l’appréciera.
PS Quelques jours se sont passés depuis que j’ai écrit ces lignes et le bébé est né, un petit Axel.
Voici deux châles dont l’un deux a été fait il y a pas mal de temps (je l’avais oublié et je l’ai retrouvé lors du rangement de printemps). C’est un modèle déjà fait mais facile à réaliser et qui plaît bien parce qu’il est très douillet et confortable. Donc le rescapé est en laine Katia Azteca et je le destine à mon amie Nicole qui a les cheveux blancs pour une occasion prochaine, car elle aime bien ces tons doux de dégradés roses et mauves avec un peu de vert clair. Je l’ai terminé par un rang au crochet.
Le second, je l’ai juste fini. Il est en laine unie Katia Merino Aran rose. Toujours sur le même principe : aiguilles circulaires numéro 6 et point mousse ; mais je l’ai terminé par quelques rangs d’arceaux faits en mailles en l’air au crochet. Plus léger que le précédent, il sera bien pour les soirées estivales un peu fraîches. Il aurait peut-être accepté des aiguilles un peu plus grosses ce qui lui aurait donné un aspect plus mousseux.
Pour ce snood j’ai choisi cette grosse laine qui met bien en relief la torsade centrale entourée de point mousse. La laine est un peu grosse, et je pense refaire ce modèle avec un fil plus fin, car au printemps ce sera plus agréable à porter. Mais je garderai le système de boutonnage qui évite de passer par la tête et donc évite de se décoiffer, ce qui ne me gêne pas vraiment personnellement car mes cheveux sont coupés court, mais en enlevant les snoods classiques, j’ai perdu quelques boucles d’oreilles.
J’ai choisi de le faire en rangées de damiers 3 sur 3 séparées par 3 rangs de point mousse, après avoir essayé d’autres points qui ne me satisfaisaient pas trop. J’aime bien l’aspect de relief qui met en valeur les couleurs. Au départ je voulais faire une écharpe, mais le gros col double bien chaud qui entoure le cou de très près, c’est très confortable quand il y a du vent comme on en a eu ces temps-ci. Prévu pour faire un cadeau, je l’ai gardé et bien utilisé, le préférant aux snoods qui laissent passer l’air froid. Ceci dit, j’ai une belle collection de snoods, écharpes, cols et bonnets et pourtant j’en ai donnés pas mal. Il va falloir que je fasse d’autres choses…et/ou que je fasse d’autres cadeaux.
Ma grand-mère, qui vivait à la campagne, portait une pèlerine pour sortir dans la cour de la ferme et c’était le même principe que ce modèle, un peu moins sophistiqué mais très pratique, car facile à enfiler sur un pull ou tout autre vêtement, quand on veut sortir en vitesse et c’est très confortable.
Il y a longtemps que j’avais envie de me faire une étole pour la demi-saison (expression bizarre qui signifie saison tempérée, mais si on décortique un peu les deux mots, on a une saison qui n’est qu’une moitié: une sorte de sous-saison?). Idéale donc pour les soirées parfois fraîches dans nos régions: à la mi-printemps, à la mi-été ou à la mi-automne…
Avant de trouver la laine, le modèle et le point, j’ai tâtonné et défait plusieurs fois l’ouvrage à la mode de Pénélope. J’ai donc choisi de faire ce point de godron, en alternant 4 rangs de jersey endroit et 4 rangs de jersey envers (au lieu de 3 et 3 pour le godron classique) encadré tout autour par du point de riz afin que les bords soient bien réguliers. La laine est très douce, mousseuse et le léger pailleté assez discret.
Dans la foulée de mon dernier article sur mon
Il y a une quinzaine de jours, j’ai attaqué le taureau par les cornes, ou plutôt le col façon Pénélope… Mais en Pénélope mal organisée et fainéante, j’ai compté le nombre de mailles à enlever (une vingtaine)… au lieu de compter celui qu’il fallait garder (ça faisait beaucoup plus à compter!), pensant que je verrai toujours les mailles relevées, mais que nenni! J’étais alors avec Maryse, et n’avais pas non plus pris le modèle de Passion tricot n° 3 (4e trimestre 2015). Je relève donc approximativement, commence 5 tours en côtes torses aiguilles circulaires 4, puis 5 rangs en 3,5. Je trouve alors que ça semble large, et décide de terminer avec mon jeu de quatre aiguilles 2,5. Je ferme, ça ne passe pas, je refais le rang de finition plus lâche, ça ne passe toujours pas, je redémonte le rang de finition et le remplace par un fil… et là, oups! ça ne passe pas non plus ;-(
Je démonte donc les 5 rangs les plus fins, remets un fil (grrr! il faut remonter ensuite les mailles), ouf, ça passe! Je remonte 5 rangs sur les aiguilles circulaires 3,5, puis décide d’ajouter encore 3 rangs. Je referme avec les mêmes aiguilles et… la tête ne passe à nouveau plus! Je redémonte le dernier rang, ferme avec des aiguilles 4, et ouf, la tête passe et le col n’est pas trop large!
J’ai donc fait un double snood noir avec des torsades et le serre-tête assorti…
… un snood rose simple mais large avec 3 torsades centrales et un snood beige au point de blé.
Le snood rose étant assez large, je l’ai cousu dans le sens de la longueur pour en faire un tour de cou très doux et très confortable.
Sur les photos on ne voit pas bien l’aspect brillant, dommage.
Après avoir envoyé mes diverses initiales (voir
En fait elle n’a rien de mexicain sauf la laine achetée sur place et le fait que je l’ai en partie faite au Mexique cet été.
J’ai fait des doubles torsades inversées au centre et sur les côtés et j’ai fait le bas et les bordures au point de riz pour que ça se tienne bien. Pour joindre les deux morceaux j’ai fait des brides fixées par des boutons dans les tons de la laine.
J’ai poursuivi mes petits carrés au tricot… cette fois j’ai choisi le M en version jaune sur orange. Le modèle est toujours tiré des grilles dans Lettres tricotées, de Catherine Hirst et Erssie Major, aux éditions Marabout (2013).
J’ai oublié de faire la photographie avant couture du fond… mais c’est aussi l’occasion de vous montrer les dos en polaire (des chutes du fond du
Pour changer des
J’ai poursuivi mes petits carrés au tricot… cette fois j’ai choisi le D en version orange sur aubergine. Le modèle est toujours tiré des grilles dans Lettres tricotées, de Catherine Hirst et Erssie Major, aux éditions Marabout (2013).
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