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La préfecture des Deux-Sèvres à Niort

La préfecture des Deux-Sèvres à Niort, 1, le corps central La préfecture des Deux-Sèvres, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, a été construite à côté du donjon de Niort, à l’emplacement du premier jardin botanique de la ville. Le corps central a été construit en 1828 sur les plans de l’architecte  (1798-1864), qui à Niort a aussi construit l’église Saint-Hilaire, l’église Saint-André, le palais de justice et la prison. A noter la large marquise qui protège l’entrée d’honneur.

La préfecture des Deux-Sèvres à Niort, 2, le fronton sculpté Le fronton porte la figure allégorique des Deux-Sèvres sous la forme de deux femmes nues aux cheveux longs (la Sèvre nantaise et la Sèvre niortaise) avec des jarres d’où jaillissent les eaux des deux rivières. Je n’ai pas réussi à trouver de signature du sculpteur…

La préfecture des Deux-Sèvres à Niort, 3, la marianne du fronton sculpté Au centre, en très faible relief, sur un médaillon inscrit dans un décor de parchemin se trouve une figure de Marianne, l’allégorie de la République coiffée du bonnet phrygien.

La préfecture des Deux-Sèvres à Niort, 4, une des deux Sèvres La Sèvre à gauche a les jambes allongées, la gauche légèrement fléchie, et le corps redressé, elle s’appuie du bras gauche sur la jarre d’où l’eau s’échappe, et étend souplement son autre bars sur sa jambe.

La préfecture des Deux-Sèvres à Niort, 5, la deuxième Sèvre Et voilà l’autre Sèvre en symétrie a aussi les jambes allongées, mais elle a ramené sa main droite sous son menton.

La préfecture des Deux-Sèvres à Niort, 6, l'aile droite Les ailes datent de 1894 et ont été réalisées selon les plans de l’architecte , dont je vous ai parlé à propos d’un magasin rue Victor-Hugo. Voici l’aile droite (quand on est face à la façade…)

La préfecture des Deux-Sèvres à Niort, 7, l'aile gauche … et l’aile gauche.

La préfecture des Deux-Sèvres à Niort, 8, le décor d'arhitecture de l'aile gauche Et pour finir, un détail du décor d’architecture, qui utilise un appareil lisse et un appareil en bossage, des baies en plein cintre et en arc segmentaire, et un fronton triangulaire, une entrée secondaire en légère avancée.

Pour aller plus loin, lire :

Callais, Chantal, À corps perdu, Pierre-Théophile Segretain architecte (Niort, 1798-1864). Les architectes et la fonction publique d’État au XIXe siècle, Niort, Geste éditions et Société historique et scientifique des Deux-Sèvres (ouvrage issu de la thèse de doctorat soutenue en janvier 2009), 2010.

 

Callais, Chantal, La triple carrière de Pierre-Théophile Segretain, architecte dans les Deux-Sèvres au milieu du XIXe siècle, catalogue de l’exposition éponyme, Musées de la Communauté d’Agglomération de Niort, à paraître 2012.