C’est mon père qui m’avait passé ce livre, lu il y a un moment déjà…
Le livre : Mon cher fils, de Leïla Sebbar, aux éditions Elyzad, 153 pages, 2009, ISBN 978.9973.58.015.3. Et une superbe couverture due à Yves Jeanmougin.
L’histoire : après avoir travaillé 30 ans chez Renault à Boulogne-Billancourt, un vieil homme rentre à Alger. Il a eu sept filles et un fils, mais guère réussi à leur parler quand il était en France, pris par le travail et les amis ouvriers. Alors, à Alger, il se rend à la Grand poste où la jeune Alma, écrivain public, va transmettre son message, l’histoire de sa vie à son fils. La rafle de Papon le 17 octobre 1961 à Paris est à peine esquissée… la vie à l’usine, par petites touches, toute une vie apparaît. Mais l’écrivain public voit aussi une autre cliente, qui sait écrire mais qui souhaite une belle écriture, à la plume, pour envoyer des lettres à sa sœur jumelle…
Mon avis : un livre sur le choc de l’immigration, la rupture entre les générations, mais aussi sur la place de l’écrivain public, écrivain, mais aussi oreille attentive, un peu psy, avec ses clients… Un petit livre (150 pages) à dévorer…
Post-scriptum : depuis, j’ai lu, aussi de Leile Sebbar, L’arabe comme un chant secret et d’un recueil de nouvelles qu’elle a dirigé, Une enfance algérienne.