Cette année, je suis allée visiter le festival des jardins de Chaumont-sur-Loire (sur le thème Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité heureuse) le 10 juin 2011, en train comme d’habitude (jusqu’à Onzain), avec Dalinele. Vous retrouverez les liens vers les articles de cette année avec ceux des années précédentes, sur cette page, et au fur et à mesure de leur publication en bas de chaque article. En attendant la suite, vous pouvez aussi faire la visite sur le site du domaine de Chaumont-sur-Loire). J’essayerai de mettre des liens vers les sites des concepteurs ou les sites créés pour ce festival, n’hésitez pas à suivre les liens…
Cette semaine, j’ai choisi deux jardins qui jouent sur la forme des bulbes, le premier en l’affichant, le deuxième sans en parler. Je commence par le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Étienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet.
Ils ont fabriqué ces bulbes géants comme des composteurs que je trouve beaucoup moins beaux et rigolos que les Champicomposteurs du jardin n° 2, Sculptillonnages (nom en écho aux hortillonnages), conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer, réalisé avec le concours d’Étienne Engramer.
Plantés au milieu des parterres fleuris, ils sont censés nourrir au fur et à mesure les plates-bandes…
Les fleurs qui sont plantées dans un sol recouvert de copeaux, idéal pour limiter les arrosages et la poussée des mauvaises herbes, à enfouir ou à mettre dans le composteur en fin d’été…
Je ne suis pas si sûre que ces bulbes, en bois de cageots agrafés, soit faciles d’utisiation, il faut écarter les lanières pour mettre les déchets verts, je suppose, car le haut des bulbes est trop haut… Mais au milieu des plates-bandes, pas faciles d’accès. En revanche, il serait peut-être possible d’y faire pousser des cucurbitacées qui s’en échapperaient, non?
En septembre (photos du 30/09/2011), les capucines ont bien grandi, certains bulbes se sont effondrés, le compost se développe à l’intérieur…
Nous passons à côté, dans le jardin n° 18 Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré.
Nous sommes accueillis par de grands bulbes blancs, un peu en forme d’arrosoirs d’appartement géants… qui sont à la fois des lampadaires photovoltaïques et des réservoirs d’eau de pluie. Le long du « bec » poussent des fleurs d’alpage et des fruits des bois. Le sol du « trottoir » est en partie composé de grilles métalliques qui permettent au gazon de pousser à travers… bordé, à gauche de l’image, par une zone humide qui est une station de lagunage.
Le sol de la « rue » est lui composé d’un matériau est composé de matériaux issus du recyclage des rebuts industriels avec un liant à base d’algues. Au fond, si j’ai bien compris, il s’agit de stores sur lesquels doivent grimper des plantes…
Fin septembre, je n’ai pas observé beaucoup de changements dans ce jardin…
Pour retrouver les articles de 2011 / Jardins d’avenir ou l’art de la biodiversité :
- en préalable, le puits avec des archers et les gargouilles du château
- le jardin n° 1, Le laboratoire, conçu par Méryl Fanien, Philippe Guillemet et Cyrille Parlot
- le jardin n° 2, Sculptillonnages, conçu par Corinne Julhiet-Detroyat et Claude Pasquer
- le jardin n° 3, Tu me manques, conçu par Jacob Vilato et Marc Cunat
- le jardin n° 4, La transparence du ver, conçu par Anne Blouin et Alessandra Blotto
- le jardin n° 4bis, La bibliothèque du souvenir, conçu par Gaétan Macquet, Oreline Tixier et Pierre-Albert Labarrière
- le jardin n° 5, L’envers du décor, conçu par Cathy Viviès et Vanessa Farbos
- le jardin n° 6, Le jardin bijou, conçu par Loulou de La Falaise avec le concours de Paul-Antoine Penneau
- le jardin n° 7, la sève à la croisée des chemins, conçu par Ernesto Neto et Daisy Cabral Nogueira
- le jardin n° 8, La biodiversité en question, conçu par Olivier Chardin, Anaïs Brochiero, Philippe Verigno et Anaïs Brochiero,
- le jardin n° 9, Le jardin pixélisé conçu par Mattéo Pernigo et Claudio Benna
- le jardin n° 10, Le jardin méditerranéen conçu par les équipes du festival en liaison avec les étudiants de l’Institut national d’horticulture d’Angers
- le jardin n° 11, Manier avec précaution, conçu par Jeroen et Maarten Jacobs
- le jardin n° 12, Le jardin des plantes disparues, conçu par Olivier Barthélémy et Denis Valette
- le jardin n° 13, La nature des choses, conçu par Soline Portmann, Aurélie Zita et Mioko Tanaka.
- le jardin n° 14, Célébrons et tissons la [bio]diversité, conçu par Manon Bordet-Chavanes
- le jardin n° 15, Entre ciel et terre, conçu par Wang Xiangrong
- le jardin n° 16, Lucy in the sky, conçu par Chilpéric de Boiscuillé, Raphaëlle Chéré, Pauline Szwed et Benjamin Haupais,
- le jardin n° 17, Les bulbes fertiles, conçu par Xavier Bonnaud, Stéphane Berthier, Clément Bouchet, Fabien Gantois, Etienne Panien, Olivier Duraysseix et Guillaume Pezet
- le jardin n° 18, Le jardin à la rue, conçu par Julien Maieli et Germain Bourré
- le jardin n° 19, le jardin de Madame Irma, conçu par Gladys Griffault, Clara Juncker, Emmie Nyk et Pascale Trouillet
- le jardin n° 19bis, La biodiversité bleue, sans concepteur identifié
- le jardin n° 20, Le jardin à emporter, conçu par Steve Papps, Jo Chapman et Jackie Bennett
- le jardin n° 21, Le jardin des marées, conçu par Sarah Foque, Roland Horne, Jeremy Clark, Jos Gibson, Olly Hurst et Stan Van Der Laan…
- le jardin n° 22, Graines d’espoir ou le jardin d’un regard partagé, conçu par des étudiants de l’école Du Breuil et de l’école Boulle
- le jardin n° 23, Le pollen exubérant, conçu par Yekaterina Yushmanova et Ruth Currey
- le jardin n° 24, La salle à manger, conçu par un groupe d’étudiantes japonaises
- les jardins zen : le jardin de méditation d’Erik Borja et Simon Crouzet et le jardin 7
- les murs végétaux : le jardin 8 et les murs de Patrick Blanc
- des oeuvres dans le château : La soupe verte de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger, Jardins engloutis et Carnivores de Helene Schmitz, Atmosphère de Shin-Ichi Kubota
- les oeuvres de Dominique Bailly dans le parc et les écuries et celles de Bob Verschueren (Dominique Perrault, Herman de Vries, Manfred Menz)
- Colorès dans le vallon des brumes
- les oeuvres de Tadashi Kawamata, de Dominique Perrault (avec de nouvelles photographies des oeuvres de Anne et Patrick Poirier, François Méchain, Victoria Klotz et Rainer Gross), dans le parc
kikou, trés sympa ta visite véro, ces jardins sont superbes et trés originaux .bisous
Et je viens de les revoir avant-hier! J’ai refait des photos, je pense qu’à la fin de la visite de tous les jardins progammés, j’ajouterai une photo avec l’état fin septembre!
J’aime bien le 1er, un peu moins le 2ème
Bises
Annelise
ccou !!! c’est super joli……………….j’adore le bulbe tout blans epuré à souhait mais les premiers sont tres ressemblants d’avec des bulbes que nous connaissont !! !belle balade !! !merci !!! !bisous doux
J’aime bien ce thème des bulbes !
J’aime bien ce thème sur les bulbes, c’est sympa !
Bonne journée
C’est joli mais pas forcément pratique en effet…