Après le le domaine de Chaumont-sur-Loire et un premier jardin, j’aborde aujourd’hui le centre d’arts et de nature. Chaque jour à 14h30, une médiatrice propose de présenter les différentes œuvres dispersées sur le domaine, j’étais sa seule auditrice ce jour-là, c’est bien dommage. J’avais fait un tour de ces œuvres avant, pour ressentir les émotions sans a priori.
Deux installations de François Méchain, artiste charentais, sont présentées à Chaumont-sur-Loire. Dans le parc, L’Arbre aux échelles est un grand arbre qui domine la Loire et aux branches duquel des dizaines d’échelles sont suspendues… L’auteur dit d’être inspiré du Baron perché d’Italo Calvino. Je l’ai à nouveau photographié en 2010 et en 2011.
La seconde installation se trouve dans le petit manège des enfants et carrément flippante, je trouve. Un très gros tronc d’arbre calciné est couché au sol, tout rouge (brique pilée ?), et hérissé de couteaux… qui lui valent son titre d’Arbre aux couteaux. Vous pouvez voir ces œuvres jusqu’au 31 décembre 2009. Je n’ai pas pris de photos des différentes expositions des écuries…
Il a créé en 2012 une nouvelle œuvre dans la grange aux abeilles.
Dans la nouvelle galerie des écuries, j’ai adoré La racine des légumes de Jacqueline Salmon (à voir jusqu’au 16 octobre 2009). Dans chaque salle, des photographies de légumes pris à maturité, photographiés comme « en pied », en fait posés à plat sur une dalle de béton, de la racine (nettoyée) au bout des feuilles… Il s’agit d’une série réalisée de 1998 à 2000 par Jacqueline Salmon et Robert F. Hammerstiel, qui l’a assisté dans ce travail difficile (attendre la mâturité des légumes, et prendre vite les photos, avant que les feuilles ne flétrissent.
Dans la cour des écuries, une installation assez curieuse de Patrick Blanc. Elle est composée comme un mur végétal (il en est l’un des promoteurs), en feutre avec des poches qui reçoivent des plantes, un arrosage au goute à goutte depuis le haut… un peu comme le mur végétal du musée du quai Branly qu’il a aussi créé. Sauf que le feutre ici à une forme hélicoïdale, avec plein de contre-dépouilles (des parties en creux et rentrantes, que l’on ne peut pas démouler lors d’un moulage, et qui ici prennent difficilement l’eau). Vous pouvez voir son évolution en 2010 (pas en forme) et en 2011 et 2012 (mieux).
Lien vers les sites des artistes :
François Méchain
Jacqueline Salmon
Patrick Blanc
Retrouvez mes visites à Chaumont en 2009…, les liens sont peut-être plus jour sur la page consacrée à Chaumont
- le domaine ;
- jardin 1, Le jardin des couleurs captives ;
- jardin 2, Ceci n’est pas un monochrome ;
- jardin 3, Le jardin tableau ;
- jardin 4, La couleur des éléments ;
- jardin 5, Du Noir de l’Eau au Blanc du Ciel ;
- jardin 6 de Florence Mercier, graine de conscience 2 ;
- jardin 7, Recto-verso ;
- jardin 8, Voyelles ;
- jardin 9, À chacun ses couleurs ;
- jardin 10, beauty garden ;
- jardin 11, Apesanteur de la matière ;
- jardin 12, La ligne jaune ;
- jardin 13, collectif, la halte des teinturiers ;
- jardin 14, Transposition ;
- jardin 15, équipe de l’école des beaux-arts de Rennes, Ocre Loire ;
- jardin 16, Ultra-violet ;
- jardin 17, Lessive en fleurs ;
- jardin 18, Poème coloré ;
- jardin 19, La Dynamique en ligne ;
- jardin 19bis, Étang donné ;
- jardin 20, Pénombre, Rothko au jardin ;
- jardin 21, Le jardin des couleurs révélées ;
- jardin 22, mange-tête ;
- jardin 23,de Nicola Lo Calzo et François Bosset Météore ;
- jardin 24, Voir rouge ;
- les œuvres de François Méchain, Jacqueline Salmon et Patrick Blanc ;
- les œuvres de Deidi Von Schaewen et les autres artistes de la ferme ;
- Le jardin de Méditation , de Erik Borja et Simon Crouzet ;
- les œuvres de Rainer Gross, Erik Samakh et Victoria Klotz ;
- Colorès, de Michel Racine et Béatrice Saurel ;
- Pittoresque, de Dimitri Xenakis et Maro Avrabou ;
- et pour revoir 2008, juste un petit aperçu…
ces découvertes me plaisent toujours autant
Nous n’avons pas eu le temps d’aller voir tout ça, mais bon je ne suis pas sur que ça m’aurait plu, je suis pas trop art
Bises
Annelise
Les échelles m’ont tout de suite évoqué « Tistou les pouces verts » !
Bonne journée
Réjane
Ben oui! Avec un article comme ça il ne faut pas bouger de chez nous.
Ah si, quand même!!! C’est encore mieux en vrai!
J’avais adoré l’histoire du barojn perché !
Oups ! Je voulais écrire « baron »…
merci de la promenade ! cath