Après avoir lu Retour vers la côte et Petits meurtres entre voisins, j’ai eu envie de lire un autre livre de cette auteure, j’ai trouvé ce livre à la médiathèque.
Le livre : D’excellents voisins de Saskia Noort, traduit du néerlandais par Mireille Cohendy, collection Thrillers, éditions du Denoël, 2011, 387 pages, 978-2207258910.
L’histoire : de nos jours dans un center parks des Pays-Bas. L’employé, en déposant les croissants devant un chalet, voit que ceux de la veille n’ont pas été pris… Il s’approche, découvre derrière la vitre un bébé salle et repoussant… et un massacre! Retour en arrière… Après des années d’échecs de procréation médicalement assistée pour cause de stérilité du mari (il n’ que quelques spermatozoïdes paresseux), Peter et Eva emménagent dans un nouvelle maison, dans un nouveau lotissement chic et sans vie. Cela devait se faire enfin avec leur bébé, mais la petite Lieve est morte (je vous laissé découvrir assez loin dans le livre la cause). Ils font vite la connaissance des voisins d’en-face, Rebecca, coiffeuse à domicile, et Steef, flic muté suite à ce qui semble une bavure, tous deux bronzés et épanouis, parents d’un bébé, Sem,… et adeptes de l’échangisme. La vie de Peter et Eva, en pleine dépression, va s’en trouver bouleversée…
Mon avis : la fin de l’histoire est sans surprise, puisqu’on la connaît dès le prologue… L’histoire d’un fou besoin d’enfant qui se termine tragiquement… Un récit sinistre, des vies sordides malgré une aisance apparente (un peu moins que dans le précédent, mais quand même), une psychologue plus gourou que psy… L’aventure d’un jour est une méthode vieille comme le monde pour remédier à la stérilité masculine (et bien moins pénible physiquement que le long parcours de la procréation médicalement assistée), avec ou sans l’accord du mari, codifiée dans certains coins du monde (le frère ou l’oncle du mari comme « donneur »), mais elle est ici poussée à une forme extrême (piéger le voisin lors d’une relation échangiste), et ne peut qu’engendrer la jalousie meurtrière… Aimé ou pas le livre? Disons avis mitigé…