Ce week-end, j’ai décidé de tester de nouvelles recettes. La tatin aux poireaux, jambon et curry d’Emmanuelle (blog cuisine) (testée et approuvée par Nini 79) me tentait bien, mais j’avais aussi envie de tester une autre tatin, au céleri rave, proposée il y a peu par l’IRQUA (Institut Régional de la QUalité Agroalimentaire) Poitou-Charentes. J’ai réussi à sentir le céleri la semaine dernière, certes avec le nez juste au-dessus du robot qui râpait, mais c’est déjà ça et je voulais ré-essayer cette semaine. J’ai profité d’avoir du chèvre frais pour essayer aussi la recette de qui était dans la dernière proposition de menus du site manger bouger. J’ai bien sûr un peu modifié les recettes!
Crème de betteraves au chèvre
Je l’avais envoyée à Maryse, qui l’a testée avant moi et à trouvé qu’il y avais trouvé que ça avait trop le goût de chèvre, bien qu’elle est mis mi-chèvre, mi crème. Étant donné mes problèmes d’odorat, j’ai laissé le chèvre (sans doute plus « frais » que celui utilisé, j’ai pris un fromage blanc de chèvre à mon producteur préféré, car il n’est pas salé) et forcé sur la dose de ciboulette, je prendrai la suite avec de la coriandre fraîche, dont j’ai retrouvé l’odeur (mais pas celle du persil, acheté en même temps…). Par ailleurs, je ne sais pas où ils prennent leurs betteraves pour avoir « des » betteraves avec 500g! Sans doute au supermarché, car la « petite » betterave crapaudine cuite au feu de bois pesait quand même 650g!
Ingrédients
500 g de betterave rouge cuite
80 g de chèvre frais
Sel, poivre
1 cuiller à soupe de vinaigre balsamique et 1 d’huile d’olive
1 cuiller à soupe de ciboulette
La recette
Couper les betteraves (cuites) en petits morceaux (vraiment en petits morceaux, sinon, ça coince) et émietter le fromage de chèvre frais directement dans le blender (inutile d’ajouter de la vaisselle!), ajouter l’huile et le vinaigre. Mixer jusqu’à obtenir une texture bien lisse. (Inutile de transvaser dans un saladier comme dite la recette!). Ajouter la ciboulette ciselée, un peu de poivre, mélanger puis rectifier l’assaisonnement en sel si nécessaire (pas pour moi!).
Répartir dans des verrines (gourmande, j’ai carrément pris un verre), les recouvrir de film alimentaire et réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.
Servir bien frais.
Tatin au céleri rave
La recette force beaucoup trop sur les matières grasses: » 2 dl d’Huile vierge de tournesol Signé Poitou-Charentes et 50 g de Beurre Charentes-Poitou AOP », d’accord, c’est l’IRQUA (Institut Régional de la QUalité Agroalimentaire) Poitou-Charentes qui propose, mais c’est trop. Et pour ma part, il est hors de question que j’utilise du beurre Charentes-Poitou tant que l’AOP (définie par le décret du 29 août 1979 publié au Journal officiel du 31 août 1979) n’est pas revue! Elle demande juste que les vaches soient vaccinées (c’est la moindre des choses) et élevées (sans contrainte) dans une très large zone de production. Rien ne les empêche de se repaître de tourteau de soja OGM, burk, j’en veux pas (voir dans mon précédent article).
Les ingrédients
– 1 boule de céleri-rave
– 2 cuiller à soupe d’huile
– 200 g de miel (celui de la récolte 2013 de la ruche que je parraine), j’ai mis 175g, je trouvais que ça faisait beaucoup
– 1 chabichou (pour moi le reste de la barquette de 250g de fromage frais, donc un peu moins de 200g)
– un peu de sel (pas pour moi…)
– 1 pâte feuilletée
– du papier sulfurisé
Éplucher et couper le céleri-rave en 4 et en fines lamelles (si comme moi, vous prenez un céleri bio, brossez le bien et réservez les épluchures pour faire du céleri en poudre (à mélanger éventuellement avec du sel). Gare aux doigts, pour ma part, j’épluche et coupe sur une planche à découper en poussant le couteau, une méthode plus sûre.
Faire revenir le céleri en deux ou trois fois dans un peu d’huile dans une poêle, jusqu’à les colorer légèrement (j’ai poursuivi 8 minutes à couvert, histoire de pré-cuire le céleri).
Pendant ce temps, tapisser le fond du moule à tarte avec le papier
sulfurisé pour pouvoir le déposer au fur et à mesure de la pré-cuisson (j’aurais pu couper les angles…). Saler, poivrer et verser le miel par dessus. Couper le chabichou en rondelles ou comme moi émietter le fromage frais. Couvrir de pâte feuilletée, bien fermer les bords. Enfourner à 200°C pendant 30 min (pour moi un peu plus fort pendant les 10 premières minutes car je mets toujours un cake à cuire à côté de la tarte, question de rentabilisation de la chaleur du four).
A la sortie du four, retourner la tarte sur un plat et retirer le papier… attention, pour moi, ça a coulé un tout petit peu.
En vous présentant le
Le groupe sculpté comprend au centre, une chèvre, encadrée par un couple de paysans âgés (avec des rides prononcées) et chaussés de sabots. L’homme, chauve, se trouve du côté de la tête et la femme, tête protégée par un fichu, à l’arrière.
La femme soutien un nourrisson emmailloté (l’orpheline), mise à téter au pis de la chèvre…
Désolée, sur mon ordinateur, les images sont dans l’ordre mais pas en face des textes avec Firefox, la mise en page semble ne fonctionner qu’avec Internet Explorer, étrange…
Et voici un détail du dragon.
Pour les amateurs de dragons, dans la même travée, à côté de Jeanne-d’Arc, se trouve une autre statue du 19e siècle ou du début du 20e siècle, en plâtre, représentant Saint-Michel terrassant le dragon, ici au premier plan.
La voici de plus près.
Je vous ai même fait un détail.
Mais cette église regorge de dragons. Sur la façade occidentale, en partie romane, assez tardive, sans doute vers la fin du 12e siècle, classée sur la première liste des monuments historiques de 1840, puis entièrement démontée quelques années plus tard, remontée avec des éléments refaits ou complètement inventés (comme le tympan central), l’arcature sud du premier niveau (la flèche… derrière les arbres) est consacrée au thème de saint Georges terrassant le dragon.
L’archivolte (la partie qui fait le tour de l’arc) est couverte de dragons divers et variés. Voici un petit aperçu, il faudra aller voir les autres sur place…
Sur la clef de voûte du rouleau se trouve saint Georges qui fait face avec son bouclier à un petit dragon sur le claveau voisin. Derrière lui, sur un autre claveau, un petit diable tient une hostie (marquée d’une croix) dans un geste sacrilège.
Et si vous faites le tour de l’église, sur la fenêtre nord de l’abside, un dragon (parce qu’il a un corps de serpent et des ailes) d’une forme un peu particculière, avec une tête de bouc. Pour être plus précise, non pas un, mais deux dragons dont les têtes se rencontrent sur l’arête du chapiteau.