Archives par étiquette : Bretagne

Traque en haute mer de François Ferbos

livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.comCouverture du livre traque en haute mer de FerbosAprès Ulysse from Bagdad de Éric-Emmanuel Schmitt, il y a quelques mois, Babelio m’a envoyé Traque en haute mer de François Ferbos.

  Le livre : Traque en haute mer, de François Ferbos, éditions Le Télégramme, 255 pages, 2009, ISBN 978-2848332147.

L’histoire : en Bretagne, maintenant. Le commissaire est fou de voile et aime son métier. Un jour, alors qu’il rentre d’une réception au tribunal et appelle du port son bureau pour vérifier s’il n’y a pas d’urgence, il identifie en direct au téléphone sa femme, qui vient d’être victime d’un braquage à la sortie d’un distributeur de billets. Sa tête a violemment heurté sa voiture et elle est dans le coma. Comment l’annoncer à leur jeune fils, Pierre ? Pour éviter le conflit d’intérêt, l’enquête est confiée à la PJ. Vincent Laffargue ne l’entend pas ainsi, prend un congé et fait vite le rapprochement entre le braqueur et un homme qui vient de voler un bateau sur le port. S’engage alors une course-poursuite sur mer, sur la côte Atlantique jusqu’au large de l’Espagne…

Mon avis : Cette histoire se lit d’une traite… d’une régate, pourrait-on dire. Le dimanche lourd et orageux se prêtait bien à cette activité de lecture. Pour les amateurs de voile, ils seront servis par les manœuvres des deux voiliers, celui du policier et celui du truant. Je ne suis pas très familière du vocabulaire très spécifique de la voile, mais les notes en fin d’ouvrage permettent de s’y retrouver dans les termes techniques. Je regrette quand même que l’éditeur n’ait pas fait une dernière relecture du livre, pour éviter les coquilles et fautes de grammaire qui parsèment les pages (sans les chercher, j’en ai trouvé une tous les 4/5 pages…). L’auteur est un ancien policier, fana de voile, et ça se sent.

J’ai aussi lu le deuxième roman, Grand théâtre de François Ferbos, avec le même commissaire.

Les livres reçus dans le cadre de Masse critique de Babelio

livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.com

Sans verser de larmes de Jean Failler

Couverture de Sans verser de larmes, de Jean Failler Je n’ai pas encore eu l’occasion de vous parler de cette série de romans policiers, même si j’ai la collection complète, depuis le premier, Les bruines de Lanester, qui a été adapté en téléfilm je crois, mais comme je ne regarde guère la télévision… Le tome 32 vient de sortir. [PS: depuis, je vous ai parlé des tomes 35, Casa del Amor, 36, Le 3e oeil du professeur Margerie, 37 et 38, Villa des Quatre Vents].

Le livre : Sans verser de larmes, de Jean Failler, collection Mary Lester, tome 32, aux éditions du Palémon, 2008, 416 pages, ISBN / EAN : 9782907572934. Il y a aussi un site consacré à Mary Lester, mais il a comme un problème de mise à jour car il annonce que la prochaine dédicace de l’auteur aura lieu le… 9 mai 2006.

L’histoire : il s’agit de la suite des tomes 30 et 31, Te souviens-tu de Souliko’o ? Marie Lester, la jeune policière qui a déjà eu tant de démêlés à travers toute la Bretagne avec les voyous et la gendarmerie, retourne comme dans les épisodes précédents à Trébeurnou [une commune imaginaire du Trégor]. Les gendarmes ont arrêté l’arme à la main un homme, Martin, pisciculteur au bord de la faillite, qui semble avoir criblé de coups de fusil de chasse la victime, Raoul Florent, qui gît à ses pieds. Mais est-ce bien lui, l’histoire semble trop simple, le nouveau maire de la commune (voir les épisodes précédents) exige la reprise de l’enquête par Mary Lester qui se fait aider comme d’habitude du lieutenant Fortin, fan de L’équipe (le journal de sport). Trouvera-t-elle le vrai coupable ? Sans aucun doute, elle le trouve toujours, mais qui est-il ?

Mon avis : bof ! J’aime bien la série parce qu’elle permet de se promener en Bretagne. Mais côté style et écriture, c’est plus que moyen, et côté roman policier, ça fera un scénario pour un téléfilm policier, minable ou acceptable ? telle est la question. Enfin, pour 8 euros, vous soutiendrez un éditeur breton, et si vous avez un trajet de 2 à 3 heures en train (un peu plus, j’oublie que je lis un peu vite), ça vous fera passer le temps sans désagrément mais sans grand enthousiasme non plus.