Je réédite cet article paru il y a juste un mois, le 4 juin 2012: si tout se passe comme prévu, l’Hermione sera sortie de sa forme de radoub à partir de 19h15 et ira faire un tour dans la Charente… Les mâts ne seront mis en place que dans les prochains mois…
J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une opération « masse critique » organisée par Babelio, spéciale livres de jeunesse. Merci à Babelio et à Geste éditions.
Le livre : Les naufragés de l’Hermione de Christophe Lafitte, collection Le Geste noir, n° 23, Geste éditions, 2012, 251 pages, ISBN 978-2845619531.
L’histoire : à Rochefort en Charente-Maritime de nos jours. L’inspecteur Léo Vargal vient d’arriver de région parisienne (Nanterre), en remplacement de l’inspecteur Duvivier, mort peu avant dans un accident de la circulation. À peine arrivé, et déjà un meurtre, un homme a été tué sur son carrelet et transporté dans un appartement, vêtu d’une tenue d’officier de marine. Dans un bistrot, il en apprend plus sur Rochefort, son passé dans la marine et notamment la construction navale, et la construction en cours de la réplique de l’Hermione. Quand un deuxième cadavre est découvert, bientôt suivi d’autres morts… Que se passe-t-il donc dans cette ville en principe paisible?
Mon avis : le polar par lui-même est assez bien construit, même s’il faut un peu s’accrocher pour suivre les différents membres de la famille Norman. Un polar « à l’ancienne », « à la Maigret », le commissaire Ferret encourageant son jeune collègue exilé (contre son gré) de Nanterre à la méthode déductive, les renforts de la PJ n’œuvrent qu’en toile de fond et ne semblent pas décisifs dans le dénouement. L’auteur surfe sur l’actualité… La frégate de La Fayette, l’Hermione, avait été lancée de Rochefort en 1780. Sa réplique (enfin sa coque… la mise en place des mâts sera pour plus tard) sera mise à l’eau dans la Charente dans quelques semaines, avec une grande fête les 6,7 et 8 juillet 2012. Mais finalement, il est peu question de l’Hermione dans le livre, à part qu’elle manque périr dans un incendie… Le roman aborde aussi le passé des bagnes, et notamment celui de l’île de Ré, le passé de la marine à Rochefort (abordé surtout par des habitants croisés au fil de l’enquête ou le musée de la Marine, bizarrement pas vraiment à travers la Corderie royale). Dans le détail, il y a trop de fautes d’orthographe et de grammaire… « le foi de veau » a eu une crise de foi(e) p. 77, le verbe tinter n’est transitif qu’en marine… mais la construction « la porte vitrée tinta sa clochette » est peut-être poétique mais incorrecte (p. 25), etc. (mais cela reste néanmoins moins dramatique que dans La mémoire mutilée de Mohamed Cherid, dont je vous ai parlé récemment). J’ai préféré ce titre à L’assassinat de l’ingénieur Leberton, de Jacques Farisy, dans la même collection…
En savoir plus sur l’Hermione : voir le site officiel de l’association et celui des festivités 2012. Et si vous allez à Rochefort, à part le musée de la Marine (y compris l’école de médecine navale) et l’Hermione dont il est question dans le livre, vous pouvez aussi visiter la corderie royale (son centre international de la mer et sa riche librairie) et la maison/musée Pierre Loti (attention, le nombre de places à chaque visite est limité, en juillet et août, il faut impérativement réserver, plus d’informations sur le site de la ville de Rochefort)…
Hummm… ça fait longtemps que j’ai visité l’Hermione, ça me rappelle des souvenirs…
MOI AUSSI J;AI VISITÉ L;HERMIONE il y a 3 semaines et j,ai adoré c,etait magique j,attendais celá depuis plusieurs mois ,j,ai suivit son parcours sur internet et parfois a la tv ( eux < hélas ne nous ont pas gâté , les reportages etaient minimalistes et sobres ,les gens vautrés sur les plages etaient bien plus important a leurs yeux ,….ca et les bouchons sur les routes , .,L;HERMIONE quelle merveille une reussite totale elle est magnifique j,éspére la voir avec ses voiles ,a rochefort , elle se repose dans son radoub .