L’hôtel de ville de Tours (3), l’aile gauche

Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, 1: vue générale L’hôtel de ville de Tours a un si riche décor que je vous ai préparé plusieurs articles sur le sujet. Après les Atlantes du rez-de-chaussée et le fronton du corps central, je vous emmène voir l’aile ouest, à gauche quand on regarde la façade. Je tire l’essentiel des données (auteurs, dates) du dossier documentaire de l’hôtel de ville et des autres dossiers établis par le service régional de l’inventaire de la région Centre.

Les deux ailes en fait sont strictement symétriques et composées de la même manière. Le décor général, à l’exclusion des statues, est dû à Henri Frédéric Varenne. Au rez-de-chaussée, trois fenêtres, surmontées de trois jours (petites fenêtres) à l’entresol. Ces deux niveaux sont construits en bossage.

Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, 2, l'étage Au premier étage ou étage noble, construit en pierre de taille, une grande fenêtre en plein cintre est encadrée de deux niches (sans statue) entourées de colonnes ioniques, avec un petit balcon soutenu par des corbeaux ornés (volutes et culs-de-lampes).

Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, 3, le fronton La grande baie est surmontée d’une tête de lion encadrée de guirlandes végétales et de deux cornes d’abondance (d’où s’échappent des fruits). Ces motifs interrompent le fronton triangulaire qui surmonte l’étage. Au centre du fronton se trouve une grande coquille. Au-dessus des rampants du fronton (les rampants sont les bords penchés du triangle qui forme le fronton) ont pris place des figures allégoriques représentées à l’Antique, aux trois quarts couchées.

Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, 6, signature C. Hugues sur le rampant gauche du fronton Ces deux sculptures, symbolisant la force et le courage sont dues au sculpteur Jean Hugues, qui a daté (1900) et signé (C. Hugues) la statue du courage (il avait réalisé peu avant, en 1898, les allégories des villes de Limoges et Nantes aux angles de la façade de la gare de Tours).

Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, 4, la force sur le rampant gauche du fronton À gauche, la force est représentée sous les traits d’une femme qui a le coude gauche en appui sur une tête de lion et maintient contre ses jambes, de la main droite, une massue, tous deux symboles de force.

Tours, l'hôtel de ville, l'aile gauche, 5, la force sur le rampant droit du fronton À droite, le courage a pris les traits d’un homme à la tête ceinte d’une couronne de chêne. Il porte autour du cou une chaîne avec médaillon qui semble (j’avais oublié mes jumelles…) représenter une tête (peut-être Méduse, dont le regard est sensé pétrifié les ennemis ?). Son avant-bras droit est en appui sur un livre (symbole probable de la loi), alors qu’il tient de la main gauche un drapeau, symbole républicain par excellence.

Pour l’autre aile avec l’éducation et la vigilance de Alphonse Amédée Cordonnier vous devrez encore patienter un peu (suivre le lien précédent), OB trouve que cet article est déjà assez long (il a refusé de coller la suite prévue…).

12 réflexions sur « L’hôtel de ville de Tours (3), l’aile gauche »

    1. Véronique D

      Je n’ai pas word ni aucun microsoft sur mon ordi… J’utilise open office pour la suite bureautique, mais pour le blog, j’écris en txt avec textpad, directemet en code html.. En fait, OB limite le nombre de caractères, et quand tu écris les balises alt dans les liens et de vrais title dans les légendes, tu utilises pas mal de caracrtères, et tu dépasses le nb de signes autorisés… Ca m’étais déjà arrivé pour la fête des mères.

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  1. Bidouillette/Tibilisfil

    Oui, juste tu m’avais dit pour open office, je l’avais aussi sur mon ancien pc. C’est quand même pas normal que les balises soient comptées comme caractère. Après tout, dans mes articles, elles y sont aussi, juste que je l’écrit pas en html. Enfin, pas le seul truc étrange chez OB. Bonne journée, bien ensoleillée!!!! Bisous!

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