Après avoir lu La voix, la Cité des jarres, La femme en vert et L’homme du lac, une amie m’a prêté le dernier paru dans cette série.
Le livre : Hiver arctique de Arnaldur Indridason, traduit de l’Islandais par Éric Boury, éditions Métailié, 2009, 335 pages, ISBN 978-2-86424-673-2.
L’histoire : dans la banlieue de Reykjavik, au début des années 2000, par une sombre et pluvieuse nuit d’hiver. Elias, âgé d’une dizaine d’années, est retrouvé poignardé à mort au pied d’un immeuble. Il était le fils d’un Islandais et de Sunee, sa mère thaï, venue ici pour se marier. Son demi-frère, Niran, 14 ans, n’est pas rentré chez lui ce soir. Avec l’aide d’une interprète, le commissaire Erlundur va tenter de résoudre cette affaire. S’agit-il d’un crime raciste ? Dans l’école que fréquentaient les deux demi-frères, il apparaît vite que l’un des professeurs est profondément raciste, et qu’il existe des problèmes d’intégration des quelque 10% d’enfants d’origine étrangère… En parallèle, Marion, l’ancienne supérieure du commissaire agonise dans un service de soins palliatifs, un pédophile du quartier avoue avoir été violé enfant mais refuse de dénoncer son bourreau, une femme a disparu…
Mon avis : j’ai beaucoup aimé ce livre, idéal pour un long voyage (je l’ai lu entre Poitiers-Digne… en alternance avec d’autres activités) paru en 2005 en Islande donc bien avant la crise économique. Ce petit pays était déjà dans la difficulté et soumis à l’intrusion de mots anglais contre laquelle se bat le commissaire Erlundur.
Les livres de la série que j’ai lus :
Vraisemblablement trop sombre pour moi…