Archéologue d’autoroute, de Denis Montebello

Couverture d'archéologue d'autoroute, de Montebello pioche-en-bib.jpg Il y a quelques semaines, en lisant Fouaces et autres viandes célestes textes de , photographies de Marc Deneyer, éditions Le Temps qu’il fait, j’avais été intrigué par le titre d’un autre livre de cet auteur. Je l’ai trouvé à la médiathèque.

Le livre : Archéologue d’autoroute, de Denis Montebello, éditions Fayard, 2001, 130 pages, ISBN 9782213611358.

L’histoire : île de Ré, la prison centrale de Saint-Martin-de-Ré (le lieu n’est pas formellement mentionné mais facilement identifiable). Le narrateur est embauché pendant six mois pour animer un atelier d’écriture auquel seuls les prisonniers pourront assister, pas les gardiens, un peu jaloux de cette attention aux prisonniers et pas à eux. Il aurait, dit-il, aimé être archéologue d’autoroute, c’est-à-dire archéologue sur un chantier d’archéologie préventive. Mais les 100 premières pages sont consacrées à l’atelier d’écriture, restitué un peu à la façon d’une pièce de théâtre, avec de nombreux sauts de lignes… Ambiance de la prison, discussions sur le thème retenu par l’atelier.

Mon avis : une heure suffit pour lire ce livre qui m’a un peu déçue. Je n’ai pas saisi comment, à la page 100, il passe, après une évasion, de l’atelier d’écriture au récit d’une fouille archéologique préventive, préalable à un chantier routier. Au passage, ça ne se passe plus du tout comme c’est narré ici… La réglementation de l’archéologie préventive n’est pas passionnante.
En revanche, la prison centrale de Saint-Martin-de-Ré mérite que l’on s’y arrête un peu. La citadelle fut utilisée, de 1873 à 1938, pour regrouper les prisonniers condamnés au bagne, à destination de Cayenne ou de la Nouvelle-Calédonie. Le capitaine Dreyfus et Guillaume Seznec ont transité par ces murs. Aujourd’hui, c’est une prison centrale réputée comme vétuste, où sont enfermés 400 prisonniers consacrés à de longues peine. Même si Ré n’est plus une île avec son pont, l’évasion en reste difficile. Saint-Martin-de-Ré fait partie du réseau de villes protégées au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des fortifications de Vauban. Une salle du musée Ernest-Cognacq évoque le départ des bagnards.

3 réflexions sur « Archéologue d’autoroute, de Denis Montebello »

  1. Loren

    Pour vous

     Projet d’art postal  « Une bouteille à la mer » (mail art)

    Et

     Projet d’installation d’une oeuvre rencontre
    « Une bouteille à la mer »
    Une « oeuvre rencontre » est l’idée d’un partage simple, d’une possible rencontre à travers la création. En chacun de nous sommeille un créateur, son expression singulière est riche. Qu’une œuvre d’un artiste connu voisine avec celle d’un enfant ou d’un peintre amateur…. Que chacun ait une place…Chacun apporte son maillon créatif à une oeuvre collective cohérente.

    Pour en savoir +

    http://bouteille.a.la.mer.over-blog.com/

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