Direction Angoulême en ce jeudi, avec des photographies de novembre 2010, mais je ne pense pas que la sculpture du théâtre ait été nettoyée depuis, n’est-ce pas, Emmanuelle / le Marquoir d’Élise ? Le théâtre d’Angoulême a été construit de 1866 et 1870 sur les plans de l’architecte parisien Antoine Soudée (Dreux, 1839 – Joinville, 1909). A l’intérieur, le décor peint est l’œuvre de [Charles] Antoine Cambon (Paris, 1802 – Paris, 1875). Mais aujourd’hui, c’est de la sculpture dont je vais vous parler…
Quatre allégories ont pris place sur la façade, œuvres de Jules Blanchard (Puiseaux, 1832 – Paris, 1916), un artiste dont je vous reparlerai pour l’allégorie de la science sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris. Sur les rampants du fronton, en appui sur les armoiries de la ville d’Angoulême, ont pris place à gauche le Drame et à droite, la Comédie. Sur l’entablement du fronton est inscrite la devise de la comédie classique « castigat ridendo mores » (La comédie châtie les mœurs en riant), généralement attribuée au poète du 17e siècle Jean de Santeul.
Voici de plus près le Drame…
… et la Comédie. Si un jour ils sont nettoyés, je referai des photographies de détail…
En-dessous, dominant la colonnade, deux autres allégories sous forme d’angelots, la musique à gauche et la danse à droite.
Juste à côté du théâtre, vous pouvez voir : l’hôtel de ville d’Angoulême, avec dans la cour les bustes de Raoul Verlet et de Paul Abadie et devant, le monument à Marguerite de Valois, à l’autre bout de l’allée, le monument à Sadi Carnot.
Photographies de novembre 2010.
Non, non, je confirme, pas nettoyée !
J’étais a Angoulême vendredi, et j’ai mangé en face de l’Hôtel de Ville qui lui est en train de se faire une beauté. Je n’avais pas remarqué comme il était « noir de chez noir ». Par contre je ne suis pas allée voir le Théâtre que je trouve très beau d’ailleurs. J’ai juste mangé avec mon fils pendant sa pause de midi.
Puis nous sommes repartis après être passés par Chapitre ou j’ai acheté le livre de Guillaume Musso 7 ans après (je n’achète qu’en livre de poche sinon ça ferait longtemps que je serais ruinée)
Bonne fin de semaine. Je ne sais pas quand j’irais sur Poitiers mais ça ne saurait tarder, je te le dirais pour qu’on se voit.
que penses-tu des grandes portes vitrées qui « parent » les théâtres?
Quel dommage que ces statues ne soient pas nettoyées…
Bises et belle soirée.