Un livre trouvé à la brocante Emmaüs du printemps 2013. De la même auteure, je vous ai aussi parlé de Funérailles en bleu et de Bedford Square.
Le livre : La disparue de noël de Anne Perry, traduit de l’anglais par Éric Moreau, collection grands détectives, éditions 10/18, 2005, 128 pages, ISBN 978-2264042545.
L’histoire : dans la campagne anglaise, en décembre 1852 (ou 1853?). Le beau monde londonien est réuni pour une semaine chez Sir Omegus Jones. Parmi les invités, lady Vespasia, qui était à Rome lors de la révolte de 1848, et une jeune veuve, Gwendolen Kilmuir, dont le mari est mort il y a quelques mois dans un accident de cheval. Elle semble consolée et a des vues sur le jeune Bertie. Mais au dîner, Isobel Alvie lance une pique contre la jeune veuve; le lendemain, celle-ci est retrouvée noyée dans le lac. Suicide, assurément. Elle a laissé une lettre cachetée pour sa mère, qui vit en Écosse. L’assemblée se réunit pour une sorte de « procès » expiatoire, Isobel est condamnée à aller porter la lettre au nord de l’Écosse, en dépit du mauvais temps hivernal, sous peine d’être bannie de la société. Lady Vespasia décide de l’accompagner… Arriveront-elles à convaincre la mère de revenir avec elles?
Mon avis : cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de livre de Anne Perry (Bedford Square à mon retour de Londres il y a deux ans). Elle nous trace ici le portrait de la bonne société victorienne qui a si peu d’activités qu’elle finit par nourrir des jalousies, qui pointe malgré la « bonne éducation » et l’étiquette. La description du voyage vers l’Écosse, en train puis à cheval et en barque, nous transmet le froid de la tempête de neige. Bon, ce n’est pas, je trouve, le meilleur livre d’Anne Perry, mais la lecture n’en est pas désagréable et rapide (une grosse centaine de pages).
Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 3, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2014 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di » (15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…
C’est noté… je retiens l’idée, malgré tout, j’ai beaucoup aimé son livre « l’étrangleur de Cater Street »…
Bises et belle journée.
la couverture est angélique pour une histoire noire ! bises cath
bof bof bof …
une histoire peu crédible alliée à une écriture médiocre : de la sous-littérature qui frise le mélo :
« Dans la lumière crue, Vespasia décela en lui plus de souffrance que jamais, ainsi qu’une plus grande compréhension de la paix de l’esprit. A cet instant, elle souhaitait par-dessus tout se montrer à la hauteur de sa confiance, lui donner raison de s’être adressé à elle. » Vraiment mauvais.
C’est plus amusant de lire Barbara Pym ou Alice Thomas Ellis
Mais demain c’est praliné ^^
PS: la couverture est aussi très vilaine, il faut assumer de se balader avec ! ^^
Tu mets pas de majuscule à Noël ?