Après Yeruldelgger, j’ai acheté et lu la suite.
Le livre : Les temps sauvages de Ian Manook, éditions Albin Michel, 2015, 528 pages, ISBN 9782226314628.
L’histoire : de nos jours en Mongolie. Le commissaire Yeruldelgger est victime d’un complot. Il est alerté par un ornithologue sur le comportement étrange d’un gypaète… qui le met sur la piste d’un homme mort dans une crevasse. Sa collaboratrice, Oyün, enquête sur la mort d’un cavalier sur son cheval, surmonté d’un yack, mort également. Mais voici qu’il est suspendu par la police des polices, suspecté d’avoir assassiné une prostituée qui l’a aidé dans sa précédente enquête. Elle aurait adopté un enfant des rues, porté disparu comme Gantulga, gamin envoyé poursuivre son apprentissage au septième monastère des moines Shaolin par le commissaire. Les deux garçons se seraient vu peu avant leur disparition. Et voici que six jeunes garçons sont retrouvés morts dans un container au Havre…
Mon avis : comme dans le premier tome, le lecteur est plongé dans une Mongolie tiraillée entre traditions et modernité, coincée entre ses puissants voisins, Chine et Russie. Certaines scènes, notamment de tortures, sont un peu dures, mais l’auteur laisse ensuite le temps de souffler pendant quelques pages. Alors que l’auteur est Français, ce sont peut-être les pages au Havre qui sont le moins crédibles. Corruption, trafics de matières premières, d’êtres humains, vengeance personnelle, rien ne manque dans ce polar qui se dévore. Même si la rentrée approche, il vous restera peut-être un peu de temps pour attaquer ce gros volume haletant!