Après la préparation, les choses sérieuses ont commencé pour le tigre dans la rivière, avec un kit déjà ancien de DMC.
J’ai choisi de garder la toile Aïda bleu marine du kit, car les points de nœud blancs et blanc cassé y sortiront bien. A suivre…
Après la préparation, les choses sérieuses ont commencé pour le tigre dans la rivière, avec un kit déjà ancien de DMC.
J’ai choisi de garder la toile Aïda bleu marine du kit, car les points de nœud blancs et blanc cassé y sortiront bien. A suivre…
Après Si l’école d’autrefois m’était contée et l’aigle Navajo, voici le troisième grand projet pour cette année. J’ai sorti de ma pile à ouvrages ce kit DMC acheté en solde il y a des années… l’étiquette est en francs! Dans les prochaines semaines, vous aurez donc l’occasion de découvrir les avancées de ce tigre dans la rivière…
Le muséum de Nantes accueillait plusieurs expositions dans le cadre du Voyage à Nantes en juillet 2012 (date des photographies de l’article), à revoir ici… En revanche, malgré ses 200 ans fêtés en 2010, l’extérieur et en particulier le beau fronton sculpté n’ont pas eu le droit à un petit nettoyage, il en aurait pourtant grand besoin. Le premier muséum de Nantes (voir sur le site du muséum) a été créé en 1810 dans l’école de Chirurgie de la rue Saint-Léonard. Le bâtiment qu’il occupe encore aujourd’hui, œuvre de l’architecte Gustave Bourgerel, a été inauguré le 19 août 1875.
Le fronton, sculpté en très haut relief, est l’œuvre de [Louis] Guillaume Grootaërs (Nantes, 1816 – Montaigu, 1882), qui a réalisé une partie de la sculpture du passage Pommeray et est l’un des sculpteurs de la fontaine de la place Royale (invisible sous le mur d’escalade lors de ma visite, mais j’ai pu la photographier en octobre 2012).
Le fronton est encadré à chaque extrémité des rampants par des tigres ailés assez graciles.
Le fronton est dominé par une grande femme debout, allégorie de la Science, encadrée de deux enfants potelés qui la sépare de deux femmes assises, le règne animal et le règne végétal, qui font face à des enfants.
La femme brandit un flambeau : elle symbolise la la Science éclairant le monde entre le règne animal (à gauche, incluant des fossiles), le le règne minéral incarné dans le globe terrestre à droite et le règne végétal sur toute la partie droite.
A gauche, dans un décor de plantes tropicales, un singe, un oiseau et une tête de lion occupent la pointe gauche du fronton.
Devant, deux enfants debout, légèrement vêtus, l’un armé d’une lance, leur tournent le dos et font face à l’allégorie assise représentant le règne végétal. Entre l’allégorie assise et la science, un chérubin joue avec un grand crâne animal.
Sur la droite, un autre chérubin semble empêtré dans son vêtement devant le globe terrestre montré du doigt par la Science.
L’allégorie assise reçoit une profusion de plantes de deux enfants représentés debout, nus ou presque (le deuxième porte une sorte de pagne et une besace). Un troisième enfant, accroupi sur la droite, coiffé d’un chapeau cloche, manie le burin et le marteau et porte un sac, il pourrait symboliser le géologue… La partie en pointe à droite est occupée par des fleurs et des plantes où se cache au moins une chenille ou un ver.
Photographie de juillet 2012.
Pour aller plus loin : Alain Delaval, La réception des sculpteurs malinois à Nantes au XIXe siècle / Mechelen en de vroeg 19de-eeuwse beeldhouwkunst en architectuur – Acte du colloque : Malines et la sculpture au début du XIXe siècle : entre tradition et innovation, musées communaux de Malines (Belgique), 10-11 mars 2006.