Ce matin à 6h58… Chantal / Artscor83 (vous savez, qui organise le SAL à la poursuite des souris) a posté le millième commentaire sur mon blog. Elle recevra bientôt une petite surprise… La prochaine sera pour le 2500e commentaire. Mon week-end à Paris a été bien rempli, plein d’expositions, une soirée au théâtre, la fin de la broderie du SAL bonbons…, un peu de lecture et la réussite du retournement des nœuds pour la réalisation d’une frivolité que je n’arrivai pas à faire l’autre jour. Mais je vous reparlerai de tout ça au fur et à mesure dans les prochains jours. Je voudrai ce soir vous parler de l’exposition Superdome au palais de Tokyo, car elle se termine dans les prochains jours, le 24 août. Et surtout, n’oubliez pas de regarder les jardins en contrebas du palais… j’en reparlerai aussi.
Le nom de l’exposition tire son nom du stade du Superdome de la Nouvelle-Orléans (Louisiane), qui accueillit de nombreuses manifestations et il y a juste trois ans, les victimes de l’ouragan Katrina (29 août 2005). Bon, je n’ai pas trop vu pourquoi le directeur du Palais de Tokyo, Marc-Olivier Wahler, a choisi ce nom. Ce lieu accueille des créations d’artistes contemporains. Il y a donc en ce moment cinq ensembles et un module… Pour la distinction, je n’ai pas compris. Voici juste une description succincte de chacune de ces œuvres, je ne dois pas être sensible à ce genre de création… À vous de vous en faire une idée sur place ou sur le site du palais de Tokyo, rubrique exposition. Je vous ajoute des liens vers d’autres sites qui parlent de ces créations.
Le module de Yann Sérandour, Inside The White Cube, est une grande pièce blanche, avec un petit cube perdu au sol et surmonté d’un néon carré au plafond. Allez sur le site de l’artiste, sur sa page d’accueil se trouve une photographie de ce cube…
Last Manoeuvres in the Dark de Fabien Giraud et Raphaël Siboni est baignée dans une ambiance sonore infernale, qui sort d’immenses amplis et de centaines de casques noirs positionnés en forme d’armée. Une image est visible sur ce site.
Dans Würsa (à 18 000 Km de la terre) de Daniel Firman, un éléphant empaillé est en équilibre à la verticale sur sa trompe. Le site de l’artiste présente d’autres œuvres en lien avec cette réflexion sur la gravité.
Dump de Christoph Büchel est un immense tas d’ordures, sous lequel s’enfonce une buse en métal de 80 cm de diamètre (enfin, dimensions à vue de nez)… Pour ceux qui ne sont pas claustrophobes et qui ont du temps devant eux (dimanche, à 15h, la prochaine entrée était pour 21h30), il est possible d’aller voir dans la buse, par deux personnes, avec port du casque. D’autres œuvres de cet artiste sont visibles ici.
Afasia 1 de Arcangelo Sassolino se distingue d’abord comme une vaste cage en grillage avec des visiteurs accrochés aux grilles… C’est ce que j’ai trouvé le plus rigolo, les visiteurs. À l’intérieur, des bouteilles d’azote qui alimentent un canon… à bouteilles de bière vides mais capsulées, qui sont projetées à grande vitesse contre un mur au pied duquel s’amoncèlent les tessons. L’alimentation du canon est mal conçue, deux jeunes filles montent en déséquilibre sur une chaise pour glisser les cannettes dans le réceptacle… Heureusement, la réserve semble durer plus d’une heure. La robotique, ça a l’air d’être le truc de et artiste, un autre robot est actuellement sur Youtube.
Enfin, Jonathan Monk présente sous le nom Time Between Spaces deux ensembles d’œuvres, l’un dans cette exposition Superdome, l’autre à côté, dans un espace gratuit du musée d’art moderne de la ville de Paris. Il faut vraiment voir les deux, car elles se répondent… et sont indescriptibles, des photographies, des objets de la vie quotidienne et d’autres choses.
Attention aux horaires : c’est ouvert du mardi au dimanche, de midi à minuit. Et sur le toit (le gros truc vert sur la photographie), il y a toujours l’hôtel Everland, projet de Sabina Lang et Daniel Baumann (voir aussi chez moi, hôtel Everland, versus Place royale à Nantes). Je vous en reparlerai une autre fois, car il est en place jusqu’à décembre 2008.