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Le coma des mortels de Maxime Chattam

pioche-en-bib.jpgCela fait un moment que je n’ai pas rédigé d’articles dans ma rubrique lecture… J’ai pourtant quelques livres dont je souhaite vous parler, des gros ou des petits, et aussi quelques bandes dessinées. J’ai trouvé ce livre parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque.

Le livre : Le coma des mortels de Maxime Chattam,  éditions Albin Michel, 2016, 389 pages, ISBN 9782226320780.

L’histoire : à Paris de nos jours. Pierre, la trentaine, a été arrêté… En rentrant chez lui, il a trouvé sa dernière compagne, Constance, assassinée, du sang partout. ET ce n’est pas le premier cadavre trouvé dans son sillages depuis quelques années… Retour en arrière, il cherche un boulot alimentaire pour vivre avec une mystérieuse fille qu’il a rencontrée, Ophélie, le voici ramasseur de la merde des animaux de la ménagerie du jardin des plantes, il se simplifie le travail en droguant les animaux (un peu d’imodium aux pandas, etc.). En arrière plan, le psychiatre qu’il a cessé de voir mais qui le harcèle…

Mon avis : le livre est construit à rebours, après le préambule qui pose la scène du meurtre de Constance, les chapitres sont numérotés de 39 à 1. Je n’avais jamais lu de livres de cet auteur « à succès », comme on dit. J’y ai trouvé pas mal de sexe, de meurtres, de portraits de personnages étranges ou inquiétants, un dîner clandestin au cimetière du Père-Lachaise, un autre dans un grand magasin de nuit, des facilités dans certains personnages, comme le vieil Antoine qui retrouve les objets oubliés par les gens et habite… rue de Padoue (et pour le lecteur qui n’aurait pas compris, il explique le « jeu de mot » 30 ou 40 pages plus loin). Ici ou là apparaissent aussi des idées de lecture, tiens par exemple page 82, je croise à nouveau Chants de Maldoror du comte de Lautréamont, il faut vraiment que j’essaye de me ré-attaquer à ce livre que je n’ai jamais réussi à lire vraiment et qui était au centre de deux spectacles de Scorpène, Réalité non ordinaire et A l’envers,et que j’ai recroisé dans Moi, assassin d’Antonio Altarriba et Keko. Bon, revenons au Coma des mortels, comment dire, s’il y a des passages qui m’ont intéressée, je me suis quand même globalement ennuyée, ai parfois somnolé un peu, bercement des trains aidant (j’ai lu la plus grosse partie entre Poitiers et La Rochelle et retour le week-end dernier, une belle journée où j’ai rencontré Maxime Lemoyne)… mais l’ai quand même terminé, quand j’ai réussi à passer la première centaine de pages (humm… à part Lautréamont, j’ai un autre gros cadavre commencé des dizaines de fois, Ulysse de James Joyce), j’ai du mal à appliquer l’un des droits des lecteurs avancés par Daniel Pennac dans Comme un roman, à savoir abandonner la lecture! Je n’ai même pas passé quelques pages, mais j’en ai lu quelques-unes en diagonale ou en lecture photographique.

Parmi les livres mentionnés au fil des pages, j’ai noté (Maxime Chattam aurait pu mettre plus systématiquement les prénoms des auteurs dans le livre… et ne pas tronquer le titre dans certains cas) :

  • Les chants de Maldoror du comte de Lautréamont
  • Melmoth ou l’homme errant de Charles Robert Maturin
  • L’homme qui rit de Victor Hugo
  • Pourquoi pas de David Nichols
  • D’espoir et de promesse de Françoise Bourdin
  • Crime et châtiment de Fiodor Dostoievki (le relire tous les 5 à 10 ans…)
  • Bilbo le Hobbit de J.R.R. Tolkien