J’ai terminé ma saison 2013-2014 au théâtre et auditorium de Poitiers / TAP par le spectacle À l’envers de Scorpène, que j’avais sélectionné parce que j’avais adoré Réalité non ordinaire en 2011-2012. Un nouveau spectacle de « magie mentaliste » bluffante! Cette fois, toujours sur fond des Chants de Maldoror du comte de Lautréamont (il faudrait que j’arrive à les relire, ils m’avaient bien ennuyés en prépa…) et des parties d’échec (Scorpène en fut grand maître), il emmène la salle entière dans son univers de mots et la « langue des oiseaux », un langage relié à l’inconscient. En introduction, il précise son problème pour « entendre » et séparer correctement les syllabes et les mots quand il était petit (une forme particulière de dyslexie, aujourd’hui, il aurait pu bénéficier de l’aide de dyspraxique mais fantastique). À l’entrée dans la salle, chacun a reçu un papier, une enveloppe et un stylo pour y inscrire son prénom, son signe astrologique et son rêve, puis remis l’enveloppe avec ses initiales et le numéro figurant sur le papier. Par une suite de tirages au sort, d’interpellation et de montée sur scène de quelques spectateurs, voilà toute la salle emmenée dans un gigantesque rêve sur fond de manipulation des mots. Très fort! N’hésitez pas à aller voir le participer au spectacle, sinon, visitez le site de Scorpène.
A l’envers de Scorpène
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