Pour le défi Mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’ai fait une descente à la médiathèque où j’ai emprunté une dizaine de livres… L’occasion aussi de reprendre ma lecture des livres des prix Nobel de littérature (regroupés par auteur sur cette page), Ivo Andric ayant reçu le prix en 1961.
Le livre : Visages de Ivo Andric, traduit du serbo-croate par Ljiljana Huibner- Fuzellier et Raymond Fuzellier, collection D’aujourd’hui Étranger, éditions Phébus, 2006 [première édition en serbo-croate en 1960], 186 pages, ISBN 9782752901477.
L’histoire : ce volume rassemble 21 nouvelles, qui se déroulent pour la plupart dans la Bosnie d’avant la seconde Guerre mondiale. Dans les montagnes, mais aussi dans le village en bas dans les vallées où les personnages s’arrêtent, au-delà, Sarajevo, la grande ville. Une vie simple, la chasse au grand tétras, parfois angoissante, comme ce couple terré dans une cave pendant les bombardements de la dernière guerre mondiale, la grève à la manufacture de tapis, la place du sel dans ces campagnes, la mort d’une épouse malade, des femmes qui chantent la nature dans une prison de Sarajevo, les visages multiples de la société défilent au fil de ces nouvelles.
Mon avis : chaque nouvelle est comme un tableau d’un aspect de la vie dans ces montagnes de Bosnie ou en ville… Une Bosnie d’avant l’explosion de la Yougoslavie… Une lecture rapide, agréable…
Merci beaucoup Véro, les nouvelles sont souvent agréables à lire …
non seulement je lis peut mais les histoires de guerres ne sont pas du tout mes lectures ! j’en revient pas tout ce que toi tu lis . bisous véro
J aime beaucoup Ivo Andric; surtout Le Pont sur la Drina, et autre;