Ma moyenne surface de proximité a beaucoup moins de bières allemandes que de bières belges…
Ceci étant, pour ce mois de mars, mois de l’Europe centrale organisé par Schlabaya, j’aimerais bien préparer quelques recettes d’Europe centrale, je me souviens avoir mangé d’excellents goulashs et de ces sortes de gros raviolis farcis au fromage blanc sucré que l’on mange aussi en Ukraine… Le week-end dernier, j’avais le bœuf, mais pas le paprika, du coup, je me suis fait un bœuf-carottes…
Je vous lance donc deux appels:
– aux amis poitevins : où trouver ici du bon paprika, si possible bio ancienne norme** ou de provenance garantie sans trop de pesticides* (genre label contrôlé, mais les AOC ne sont pas des garanties, voir ici pour le beurre Charente-Poitou ), et j’aimerais aussi du trouver du paprika fumé, mais ça ne va pas être facile…
– à tous : je suis à la recherche de recettes que vous auriez testées, j’en ai plein les livres de cuisine ou sur les sites spécialisés en ligne, mais quand pour une même recette, le temps de cuisson varie de 90 minutes à 3h, j’ai des doutes! Il faut aussi que la recette soit adaptable au régime sans sel, donc pas de conserve (mais les ingrédients sont souvent substituables avec des surgelés, certaines marques présentent leurs ingrédients surgelés sans aucun additif, d’autres les salent ou ajoutent d’autres ingrédients, mais j’ai l’habitude du rayon et des étiquettes…), ni de lardons, pas trop de fromage, etc… Je cherche donc des recettes que vous avez essayées vous-même, avec éventuellement vos modifications…
C’est parti, le marché, c’est demain (samedi) matin… premiers essais de cuisine ce week-end?
PS: depuis cet article, j’ai cuisiné:
– des pierogi aux pommes de terre et au fromage frais
*Je suis difficile, mais éviter les résidus de pesticides, c’est aussi limiter les risques de réactions immunitaires, et c’est important pour ma santé… Depuis que je fais attention aux pesticides et autres résidus chimiques, aux métaux lourds (éviter en particulier les poissons carnivores de fin de chaîne alimentaire, comme la roussette, le thon ou le panga, ce dernier posant en plus des problèmes de conditions d’élevage), aux conservateurs divers et variés (de toute façon, les plats préparés de l’industrie agro-alimentaire sont trop salés pour moi), aux produits de beauté (aucun, c’est plus simple, beaucoup ont des composants aux effets mal connus qui passent la barrière de la peau), je ne suis quasiment plus jamais malade, et n’ai pas décompensé mes problèmes endocriniens. Et oui, beaucoup de ces produits sont des perturbateurs endocriniens certains ou probables et peuvent entraîner des réactions immunitaires, les seuils de toxicité et surtout leurs interactions (effet cumulatif ou multiplicateur) ne sont pas connus, autant s’en passer chaque fois que c’est possible. Bon, moi aussi, j’ai cumulé les éléments bénéfiques, déplacements à pied en majorité, 5 à 10 km par jour, c’est bon pour la santé, pour le moral et cela évite de croiser les microbes qui trainent dans les transports en commun aux heures de pointe, aération régulière de l’appartement, pour finir d’évacuer ce qui peut se libérer des colles et autres meubles en aggloméré, même s’ils ont plus de 15 ans, ils peuvent encore libérer des composants pas sympas, etc. Et mon système immunitaire s’est peut-être aussi calmé…
** Pour le bio, attention, il y a bio et bio… Les nouvelles normes sont carrément laxistes… Un insecticide certifié « bio » reste un insecticide… qui tue les insectes et la biodiversité! Une production qui privilégie la lutte intégrée, en associant les espèces, en favorisant les prédateurs naturels (haies pour les hérissons et certaines espèces de chauve-souris, par exemple) sera toujours préférable à du bio qui tue les insectes. Il faut se méfier des agriculteurs nouveaux convertis (surtout s’ils adhèrent à la FNSEA , le syndicat productiviste et majoritaire), du bio intensif, privilégier des circuits courts, ceux qui proposent de visiter leur exploitation, ont une vraie démarche environnementale et ne font pas le choix de surfer sur une vague à la mode… Et bien sûr, bannir le bio importé de loin, d’Afrique ou d’Amérique, pour des produits hors saison, que l’on peut trouver ici quelques mois plus tard… Oui à la banane certifiée importée, non aux haricots verts « bios » du Brésil à noël… Quant aux AOC (appellation d’origine contrôlée) et aux IGP (Indication géographique protégée), je ne leur fais qu’une confiance très limitée… Tous leurs décrets et arrêtés sont en ligne sur Légifrance, à lire attentivement avant consommation… Le jambon de Bayonne qui peut être produit à partir de porcs élevés dans une porcherie industrielle de Chauvigny (dans la Vienne, à plus de 380 km de Bayonne… le « grand sud-ouest » du décret est vraiment très grand), non merci! Il vaut mieux privilégier des productions mieux contrôlées, plus restrictives, notamment sur l’élevage des animaux en attendant l’étiquetage « élevé sans OGM » (la nourriture OGM est pour l’instant interdite en bio)… Les labels rouges sont souvent plus restrictifs, mais il faut aussi lire leur cahier des charges pour savoir ce que l’on mange au final… Pas d’achat de bio de super-marchés, ils ne respectent pas les producteurs et achètent du bio calibré à des producteurs de « bio intensif », cultivé au goutte à goutte etc.
Plus cher, me direz-vous? Par rapport à l’agro-industrie des plats préparés, non, même parfois beaucoup moins cher (cf. soupe en brique infâme contre soupe de légumes de saison). Par rapport à la culture et à l’élevage intensif? Non pour les légumes de saison en circuit court au marché (attention aux marchands qui approvisionnent aux halles centrales) ou en paniers livrés, oui pour la viande, mais il ne faut pas oublier qu’un bon poulet est élevé beaucoup plus longtemps qu’un poulet de batterie (42 à 45 jours pour ces derniers, 81 à 90 jours pour certains labels rouges, jusqu’à 112 jours dans certaines AOC) dans un espace beaucoup plus grand, idem pour les autres bêtes…
Et tout le bio n’est pas forcément bon, il peut y avoir des micro-moisissures, qui peuvent être aussi toxiques… que les fongicides! Le risque est plus limité avec les circuits courts et la consommation rapide.
Et je ne suis pas non plus une intégriste du bio, je boirai les deux canettes de bière , même si je ne sais rien de la provenance et des conditions de culture du blé, de l’orge et du houblon qui la composent… mais au moins, la législation européenne interdit les conservateurs dans la bière! Contrairement au vin qui, même bio, contient des sulfites pour éviter son oxydation, quelques producteurs commencent à en mettre moins -en bio, la limite est plus restrictive- ou plus du tout, voir à nouveau les ignorants d’Étienne Davodeau.
Pas facile de s’y retrouver dans le vrai ou faux bio, on a parfois l’impression d’être pris pour des imbéciles, et/ou pour des vaches à lait (bio ?). Privilégier le local, de saison, en circuit direct est sans doute une bonne chose, que je m’efforce de faire au maximum… Pour les recettes, je vais voir si j’ai quelque chose ! Bisous et bonne bière !
Je ne suis pas tellement forte en cuisine mais j’adore cuisiner en improvisant les ingrédients, par exemple, une fois j’ai préparé des christophines avec des oeufs battus à l’omelette, il suffit juste de raper la christophine, le cuire à feux doux puis verser les oeufs battus, saler, et le tour est joué.
Je vais demander à mon amie pragoise! Mais bon lundi hein, et le temps qu’elle m’en trouve lol, elle est slave dans l’âme!!! Pour le bio, je refuse, les honnêtes te disent qu’on arrête les traitements trois semaines avant la récolte. Qu’ils vendent des mandarines non bio, forcément… le vin bio ne l’est pas, impossible, ils sont obligé de rajouter du sulfites lors de la mise en tonneaux. Le temps pour qu’un champs soit sain… deux ans, morte de rire, comme quoi… et puis c’est devenu un commerce! Je regrette tant le temps où nous avion sun champs, là c’était du bio!!! Bisous!
Super, il n’y a pas d’urgence, je fais mon marché chaque semaine, .
Il y a qq vins sans sulfite, en biodynamie, mais il faut être dans leurs réseaux pour en obtenir une bouteille, les productions étant confidentielles… En bio, il n’y a pas de sulfite dans le tonneau pour les rouges, mais il y en a à la mise en bouteille, pour éviter l’oxydation. Les doses autorisées sont très inférieures au vin normal. Mais il vaut mieux connaître le vigneron et son domaine…
et bien bonne cuisine alors !!! cath
Je suis d’accord avec toi, mais mes faibles moyens ne me permettent vraiment pas d’acheter du bio.
Concernant les recettes, j’ai offert à ma mère un petit livre de cuisine pour son anniversaire, on l’a testé pendant les vacances de Noël : http://livre.fnac.com/a1211548/Eniko-Sombrin-Sasvari-Ma-cuisine-hongroise je te le conseille, vraiment ! le goulash est très bon, ainsi que le gâteau au noix et l’espèce de clafouti aux cerises. Je vais le racheter pour moi tellement je l’ai aimé.
Super! Je vais voir si je peux le trouver à la bibliothèque ou à la librairie (j’essaye de faire encore vivre les librairies indépendants)…Le bio ou le raisonné de saison aux petits producteurs au marché n’est pas plus cher ici que l’intensif, mais ce n’est peut-être pas le cas dans les grandes villes, où il y a moins de vente directe et plus d’intermédiaires… En général, je fais tout mon marché pour toute la semaine en fruits, légumes et viandes pour moins de 20 euros…
pas aussi sage et lectrice que toi, j’essaie de faire un peu attention quand même mais bon, j’ai de gros progrès à faire! pas compris les histoires de problèmes endocriniens, je suis irrécupérable côté « sciences nat' »… ainsi, on fabrique du « Bayonne » à Chauvigny? hé bé!!!! c’est le TGSO très grand sud-ouest! pourquoi faire des règlements aussi bêtes? autant ne pas en faire.
Les porcs servant au jambon de Bayonne peuvent être élevés dans la Vienne, d’après le décret de l’AOC, la transformation et le fumage un peu plus près de Bayonne… Ces règlements, c’est toute la splendeur du lobby de la FNSEA et de l’industrie agro-alimentaire… Pour l’endocrino, disons que la plupart des additifs (alimentaires, dans les produits de beauté, etc.) ont des effets de perturbateurs endocriniens ou des risques de réactions immunitaires, quand on a déjà des pb auto-immuns et un hypothalamus en partie en vrac, il vaut mieux éviter d’ajouter des difficultés.
pour la thyroïde aussi? (je t’ai dit, nulle je suis!)
Sur le marché à Poitiers, on trouve des bons légumes bio chez les petits paysans du coin. Et comme on est samedi, j’y cours,