Un livre trouvé parmi les nouvelles acquisitions de la médiathèque, il avait été chaudement recommandé comme tous les titres de cette auteure par vu pour la première fois chez Audouchoc.
Le livre : La resquilleuse de Mary Wesley, traduit de l’anglais par Michèle Albaret, éditions Héloïse d’Ormesson, 2011, 286 pages, ISBN 9782350871691.
L’histoire : dans un village anglais (non précisé) de nos jours. Matilda, la cinquantaine ou un peu plus, déprime. Elle est veuve depuis trois ans (son mari est mort à Paris dans des circonstances troubles), ses enfants sont dispersés dans le monde et ne lui rendent pas visite, son chien et son chat sont morts. Elle vient de confier son jars à un voisin, et décide de partir pour un dernier pique-nique au bord de la mer… Mais sa place habituelle est déjà occupée par des jeunes, ça lui gâche son dernier repas… et voilà qu’au bord de la rambarde, alors qu’elle attend le moment idéal pour se jeter à l’eau (quand la marée sera au plus haut), voilà que son geste est contrarié par un homme qu’elle reconnaît immédiatement, un matricide recherché depuis plusieurs jours… Elle le ramène chez lui, l’installe dans la chambre d’amis, et une étrange relation s’établit entre eux…
Mon avis : voilà un roman assez inclassable… ou comment soigner le mal de vivre en reportant son attention au soin de l’autre, même si l’autre est recherché à travers tout le pays pour le meurtre de sa mère… Sous l’humour apparent transperce la grande souffrance et aussi la grande naïveté de Matilda, qui va peu à peu ouvrir les yeux sur le monde… sa vie… et celle de son « mari adoré » finalement pas si clair que ça, voilà qui ne risque pas de lui remonter vraiment le moral! Une lecture agréable, les pages défilent à toute vitesse: comment va se terminer cette histoire hors-norme??? Bonne lecture à vous!
Ce livre entre dans le défi God save the livre, saison 2, organisé par Antoni / passion livres. Il s’agit de lire un ou plusieurs livres anglais d’ici fin février 2013 et atteindre l’une de ces catégories : « Duty Harry » (1 livre lu), « Prince Charles » (5 livres), « Prince William » (10 livres), « Lady Di »(15 livres), « The Beatles » (20 livres et plus), « Queen Mom » (au moins un livre en VO)…
ha ha! tu nous mets en appétit! j’ai lu hier d’Alan Bennett « la mise à nu des époux Ransome », je n’avais pas trouvé « la reine des lectrices »; bon, j’ai souri, pas mal de petites notations bien vues, mais je suis restée sur ma faim tout de même… là je viens de commencer « la vie en sourdine » de David Lodge… un cycle anglais?
Bonne lecture à toi!!! J’ai le flyer du TAP, je te le scanne demain (sinon, si tu as le programme de l’annnée pour l’abonnement, les dates y sont aussi à la fin du livret). Bonne soirée!
je note ce livre, tu donnes très envie de le lire 🙂
exactement, on se demande comment l’histoire va se terminer. J’en garde un très bon souvenir.
Un livre que j’ai découvert comme toi à la médiathèque et que j’ai énormément apprécié. Je voulais en faire la chronique, mais c’étaient les vacances, alors…