Vous vous souvenez de mort d’un jardinier de Lucien Suel ? Mon père m’a signalé un intéressant article sur langue sauce piquante, le blog des correcteurs du journal Le Monde, dans lequel vous pourrez lire l’explication de l’auteur sur l’utilisation des (rares) ponctuations de ce livre… Et je vous conseille aussi de lire La patience de Mauricette, toujours de Lucien Suel.
Cette semaine, Télérama consacre une enquête aux blogs de lecteurs (et surtout lectrices) et à leur place par rapport à la critique » officielle » et le rapport aux livres… L’occasion pour moi de vous préciser quelques points. Je lis beaucoup depuis que je suis toute petite, et ne vous parle pas de tous les livres que je lis… Jusqu’à il y a quelques mois et mon ralliement au classement du classement du TOP BD des blogueurs organisé par Yaneck / Mes BD à moi, je ne vous parlais pas ou très peu de BD.
Comment je choisis mes lectures ? Il y a d’abord les critiques, sur celles de Télérama, du Monde des livres et du Masque et la plume sur France Inter, rarement le magazine littéraire, qui m’énerve un peu… Il y a aussi le choix des libraires et des bibliothécaires, qui peuvent mettre en avant des livres, sur des thèmes par exemple. Il y a encore les lectures, notamment pour la poésie avec la maison de la poésie de Poitiers. Enfin, il y a les lectures sur les blogs… Au fur et à mesure que je repère des livres qui peuvent m’intéresser, je les note dans le petit carnet offert par Emmanuelle (et avant, sur des petites feuilles volantes, il y en a encore dans la couverture). Mais au moment de faire mon papier sur le blog, plusieurs semaines plus tard, je ne relis pas les critiques, pour ne pas être trop influencée. Quant aux livres, j’en achète quelques-uns, j’en reçois d’autres (je vous le dis toujours), mais la majorité proviennent de la médiathèque. Ensuite, comme dit Télérama, mon avis est assez sur le mode j’aime ou j’aime pas, parfois avec des arguments. L’analyse du style ne m’intéresse absolument pas, quand des étudiants me posent des questions dans les commentaires ou par des messages, je le leur dis), l’analyse littéraire me rase depuis la prépa… et si l’on veut connaître l’intention d’un auteur, quand il est vivant, on lui pose la question ou on lit des interviews sur lui (voir plus haut) plutôt que de demander aux lecteurs, n’est-ce pas, Mimi, étudiante dont vous pouvez lire la question (et ma réponse qui n’a pas dû lui plaire, elle n’a pas remercié…) ici.
Et si certains lecteurs pourraient être tentés par monnayer leurs avis (par la publicité, un emploi de critique officiel, la réception de livres en service de presse), ce n’est pas mon cas, il n’y a pas de publicité sur mon blog, si je reçois des livres, je suis libre d’en dire ce que je veux.
trés méthodique…. je suis une piètre lectrice (tu le sais) aussi je ne choisis que par coup de coeur ou par prévieux conseils…. et quand j’ai lu un livre, si j’ai aimé, je le relis des dizaines de fois
Ahhhh voilà de la belle indépendance, oser dire qu’on aime pas, même et surtout si c’est mode, tendance, ou bonne vente!
A force on sait si les goûts de certaines personnes sont proches!
J’ai également lu cet article très intéressant dans Télérama et je suis assez d’accord avec tous les points de ton billet…
bien exprimé..le lecteur lit ,il aime ou n’aime pas ..
comme en art ,tout est dans le ressenti ..
bizzzzzzz