J’ai reçu ce livre par le site Chez les filles.com, qui m’a déjà envoyé d’autres ouvrages (voir en fin d’article).
Le livre : L’instant où tout a basculé de Sylvain Augier, aux éditions Carnets du nord, ISBN 978-2-355360107, 2008, 249 pages.
L’histoire : le 24 août 1988, Sylvain Augier part dans les Pyrénées pour un vol en parapente avec une voile Génair (interdite depuis car trop dangereuse). La voile se met en torche, il s’écrase, heureusement à proximité d’un précipice. Tout de suite, il voit sa fracture ouverte du bras (de l’avant-bras ?). Mais aussi le sang qui coule à flot de son pied qu’il ne sent plus… Heureusement, quelques années plus tôt, Jean-Louis Étienne lui avait donné n Patagonie des cours de secourisme dont la compression des artères. Un autre parapentiste l’aperçoit, réussi à le rejoindre, quand les secours arrivent enfin, il a perdu énormément de sang. Je passe sur sa mère (omniprésente), le transfert, le refus de l’amputation malgré la gangrène qui apparaît, l’opération de la dernière chance, qui lui sauve le pied mais après laquelle un nerf repoussera anarchiquement. À partir de ce moment là, il va commencer à se douloir continuellement de sa jambe… La douleur est si forte qu’il devient dépendant aux antalgiques et à la morphine. Malgré tout, il reprend vite ses émissions sur France Inter, depuis sa chambre d’hôpital. Tout au long du livre, il retrace son parcours avant et après son accident, ses conduites à risque (sports à risque, conduite dangereuse, etc.), son côté souriant à l’écran en dépit de la douleur, le monde des médias… de la radio et de la télévision, son service national au Nicaragua au bord (enfin, plutôt en pleine) guerre civile…
Mon avis : un récit écrit avec des phrases simples, qui se lit facilement, d’une traite. Mais ce livre n’est-il pas l’aboutissement de la thérapie de Sylvain Augier ? Même s’il a décidé de révéler la douleur intolérable qui le tenaillait en même temps qu’il présentait Faut pas rêver (de 1990 à 1999) ou La Carte aux trésors (de 1996 à 2005) sur France 3, je trouve que le lecteur se trouve dans la position du voyeur (ses relations avec son père, la dépression familiale, etc.). En plus, ces émissions, je les ai très peu vues, car ce n’est pas nouveau que je n’aime pas regarder la télévision… Je l’ai plus entendu à la radio.
Vous pouvez écouter une entrevue avec l’auteur ou lire le premier chapitre sur le site de l’éditeur
Le site Chez les filles.com (merci à eux et notamment à Suzanne) m’ont déjà envoyé ces autres livres, que j’ai parfois aimés, parfois pas du tout. Retrouvez-les sur la page des livres reçus pour critique.
je lirai pas parce que …………………..
j’en ai assez de ces vedettes qui écrivent et publient leurs malheurs, leurs vies difficiles, sans jamais penser au millions d’inconnus qui vivent des situations identiques , sans avoir accès aux soins médicaux ou autres , dont nos stars profitent. et tant mieux pour elles .
J’ai reçu le livre en service de presse, je l’ai lu… mais franchement, c’est bien parce qu’il a les moyens qu’il est devenu toxico à la morphine de synthèse revendue fort cher par un anesthésiste qui mérite d’être radié de l’ordre des médecins… Bises!
j’aime beaucoup slvain augier mais je ne sais pas si je lirai ce livre
Je le connaissais peu (sauf la radio). Je pense qu’il vaut mieux ne pas lire le livre si tu veux garder une certaine image de lui…
J’ai vu un reportage TV ou il présentait son livre!!!
C’est tellement loin de la réalité de tous les jours , je travaillais à l’hôpital alors la réalité de tous les jours n’est pas celle là
Bonne journée
Réjane
Je l’ai vu présenter son livre quasiment, sur toutes les chaînes. Je n’aime pas trop ce genre de livres……… vécus oui, mais voyeurs, comme tu dis!
Ses émissions, pas regardées non plus, elles amènent pas grand chose, sinon de voir quand on reste dans son fauteuil……….
C’est vrai que parfois on lit des témoignages qui ont sans doute plus apporté à leur auteur (thérapie de l’écriture) qu’ils n’apportent au lecteur…