Le livre : L’enterrement, de François Bon, paru en 1991 aux éditions Verdier, 106 pages, ISBN 2-8643-142-4 (repris en Folio en 1994 puis réédité en Folio en 2004). Ce livre a reçu le Prix du livre en Poitou-Charentes en 1992, un prix qui récompense le livre d’un auteur originaire de la région ou vivant en Poitou-Charentes. François Bon a un site personnel qu’il alimente de nombreuses chroniques et a fondé et participe à un autre site collectif littéraire, remue.net.
L’histoire : décembre, Champ-Saint-Père, un village du fin fond de la Vendée, mais quand même desservi par un tortillard (oups! Il faut dire TER…)… et qui existe vraiment. De même sans doute que les peintures de Gaston Chaissac (1910-1964) dans l’église, je n’ai pas réussi à les trouver, mais j’ai pu retrouver l’épisode du passage de la ligne de démarcation par l’artiste à Vix en Vendée en 1942. Et envahi par les lotissements. Trêve de digression, mais le livre en est plein… Le narrateur revient donc dans ce village où, six mois avant, il était venu assisté au mariage de son ami Alain. Aujourd’hui, il assiste à son enterrement, suit le lent cortège, laisse son esprit divaguer. La mère lui rappelle de tenir secrète la cause du décès, car personne (sauf le curé, et encore pour le minimum) n’est au courant…
Mon avis : un lent récit, avec des phrases longues, comme une lente déambulation, mais avec en alternance les différents « tableaux » de la journée, avec des détours et des retours, le trajet en train, la levée du corps, le cortège funèbre, la cérémonie à l’église (pour les femmes) et au café (pour les hommes qui n’ont pu trouver de place dans l’église, les pauvres), le cimetière, le repas après la cérémonie. Est-ce que j’ai aimé ? Et bien, je ne sais pas, après quelques pages, je me suis laissée bercée par le lent écoulement du récit.
J’aime bien en général les textes sélectionnés par les éditions Verdier. En 2008, je vous ai parlé de :
- Le jour et l’heure de Gil Jouanard ;
- Le goût des choses de Gil Jouanard ;
- Ferdière, psychiatre d’Antonin Artaud de Emmanuel Venet.
Pour aller plus loin, voir les prix du livre en Poitou-Charentes.
je suis impressionnée par la quantité de bouquins que tu lis, quand je pense qu’il me faut plus d’un mois pour un livre de 100 pages…
Et encore, je ne parle pas de tout ce que je lis… Depuis toute petite, j’ai toujours lu beaucoup et vite…
Euhhh non, je passe mon tour sur ce genre de livre, désolée………
J’aime beaucouo Gaston Chaissac et j’ai grandi à deux pas de son village (là où sa femme était enseignante). As-tu lu sa correspondance ?