Après la présentation générale et les sculptures de André Abbal, poursuivons la visite du monument aux morts de Haute-Garonne à Toulouse avec la présentation des sculptures de Henri Raphaël Moncassin, je reviendrai vous parler de celles de Camille Raynaud.
Henri Raphaël Moncassin (1883-1953) a été chargé de la frise de la face postérieure et du côté gauche (voir le dossier établi par les archives de la ville de Toulouse). Après la première guerre mondiale, il a réalisé des commandes pour des monuments, comme la Pleureuse du monument aux morts de Fontenay-aux-Roses (92) ou un médaillon Ecce Homo dans l’église de Bédeille.
Revenons à Toulouse. Sur la face principale, Henri Raphaël Moncassin a sculpté au centre de la frise principale un tank ou char d’assaut FT Renault (utilisé pour la première fois en 1916 dans la somme), mais souligne qu’il reste un manque flagrant d’équipement en représentant un attelage tiré par des bœufs ou des soldats frigorifiés couverts d’une peau de mouton.
Sur le petit relief à gauche (face principale), les soldats sont embourbés à Arras. Ils ont dû faire appel à un cheval de trait pour tirer un canon posé sur un char à chenilles.
Sur le petit relief à droite (face principale), le sculpteur a choisi des hommes en action, au combat ou au transport des armes pour représenter la bataille de Verdun.
J’ai oublié de prendre des photos de détail de la bataille de Champagne, du radiotéléphoniste et de la civière…
Les monuments aux morts de Toulouse dont j’ai déjà parlé ou dont je parlerai prochainement:
– le monument aux morts de Haute-Garonne (inauguré en 1928) : vue générale de l’œuvre de l’architecte Jaussely, les reliefs de André Abbal, de Henri Raphaël Moncassin, et ceux de Camille Raynaud
– le monument aux morts de Toulouse en 1914-1918 dans le cimetière de Salonique
– le monument aux morts de Indochinois, au dos du précédent, dans le cimetière de Salonique
– le monument aux morts de Skikda (Philippeville) dans le cimetière de Salonique
– le monument aux sportifs morts (Héraklès archer d’Antoine Bourdelle)
– le monument aux morts des quartiers Bayard-Matabiau-Concorde-Chalets, non loin de la gare
– le monument aux morts des quartiers Colone, Arago, Juncasse, Marengo, près de l’observatoire
– le monument aux morts du quartier Saint-Michel, allées Jules Guesde, non loin du muséum
– et pour la guerre de 1870, le monument du Souvenir français dans le cimetière de Terre-Cabade
On retrouve bien la façon de sculpter de l’après guerre…. un peu stylisé. Je n’ai pas eu les infos que je voulais pour Napoléon, je vais aller au plus tard la semaine prochaine à Waterloo. Bonne soirée!
je vais aller voir cela de plus près ! bisous cath
J’ai programmé un dernier article sur ce monument pour le 11 novembre…
la guerre en image…gros bisous. cathy